Magnus Enckell (1877-1923)
Magnus Enckell est le premier peintre finlandais à rompre de manière décisive avec les idéaux naturalistes de ses années de formation à Helsinki de 1889 à 1891. Il fait à partir de 1891 un premier séjour à Paris, où il est l'élève de Jules Joseph Lefebvre et de Benjamin Constant à l'Académie Julian. Influencé tout d'abord par Pierre Puvis de Chavannes, il adopte les idées symbolistes et s'intéresse au spiritualisme très en vogue à cette époque.
Lors d'un séjour en Bretagne, il réalise deux peintures au chromatisme ascétique, Autoportrait et Femme Bretonne. Il se passionne pour la haute Renaissance et adhère aux conceptions idéalistes et mystiques de Sar Péladan, dont il intègre dans ses toiles l'idéal de beauté, la figure de l'androgyne. Dans L'Éveil, qu'il peint pendant son deuxième séjour à Paris en 1893, il se sert de la rigueur de la composition et de la transparence des couleurs pour tenter de parvenir au spirituel.
En 1894 et 1895, il séjourne à Milan, Florence, Ravenne, Sienne et Venise. Ces années-là sont celles d'un douloureux conflit intérieur et ses œuvres une réflexion sur la relation entre l'art et la vie. Les mois passés en Italie lui apportent la couleur, une atmosphère plus optimiste. Dans les premières années de XXe siècle, il s'intéresse à une peinture plus colorée, lumineuse, proche du post-impressionnisme, qui annonce la série des Baignades aux couleurs intenses et vivantes. Avec Verner Thomé et Ellen Thesleff, il fonde en 1912 le groupe Septem qui réunit les peintres partageant ses idées.
Lors d'un séjour en Bretagne, il réalise deux peintures au chromatisme ascétique, Autoportrait et Femme Bretonne. Il se passionne pour la haute Renaissance et adhère aux conceptions idéalistes et mystiques de Sar Péladan, dont il intègre dans ses toiles l'idéal de beauté, la figure de l'androgyne. Dans L'Éveil, qu'il peint pendant son deuxième séjour à Paris en 1893, il se sert de la rigueur de la composition et de la transparence des couleurs pour tenter de parvenir au spirituel.
En 1894 et 1895, il séjourne à Milan, Florence, Ravenne, Sienne et Venise. Ces années-là sont celles d'un douloureux conflit intérieur et ses œuvres une réflexion sur la relation entre l'art et la vie. Les mois passés en Italie lui apportent la couleur, une atmosphère plus optimiste. Dans les premières années de XXe siècle, il s'intéresse à une peinture plus colorée, lumineuse, proche du post-impressionnisme, qui annonce la série des Baignades aux couleurs intenses et vivantes. Avec Verner Thomé et Ellen Thesleff, il fonde en 1912 le groupe Septem qui réunit les peintres partageant ses idées.
source:wikipedia
the raising 1894
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