.
.
.
.
"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
.
.
Affichage des articles dont le libellé est Breker Arno. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Breker Arno. Afficher tous les articles

jeudi 15 juin 2017



Arno Breker, 1900-1991. Allemagne 





Berufung (Appel)






Junglingsgestalt (La forme de la jeunesse)






Der Wächter, Kopfstudie (Le gardien, étude de tête)



vendredi 4 novembre 2016




Arno Breker, Allemagne


L'art homoérotique des nazis










jeudi 16 juin 2016




Arno Breker, 1900-1991. Allemagne






Der Verwundete (Le blessé), 1938




samedi 28 mai 2016




Arno Breker. Allemagne





Berufung (L'appel)



jeudi 10 décembre 2015




Arno Breker, 1900-1991. Allemagne





Der Rächer (Le Vengeur), 1941



samedi 31 janvier 2015




L'art homoérotique des nazis



Arno Breker, 1900-1991. Allemagne













samedi 13 décembre 2014




L'art homoérotique des nazis




Arno Breker, 1900-1991









Verwundeter






Bereitschaft, 1939






Berufung, 1941





lundi 4 août 2014



Arno Breker, 1900 - 1991. Allemagne


Artiste officiel sous le régime nazi.









samedi 8 février 2014



Arno Breker, 1900 - 1991. Allemagne





Der Verwundete (Le blessé)




lundi 1 juin 2009

L'art homoérotique des nazis - Arno Breker (1900-1991)









Arno Breker, ancien élève de Maillol, est le sculpteur fétiche du régime nazi et le confident artistique de Hitler.



1936
Arno Breker remporte la médaille d’argent au concours ouvert à l’occasion des Jeux Olympiques de Berlin, pour ses deux sculptures Athlète de décathlon ("Zehnkämpfer" ) et Victoire ("Die Siegerin").
Brève altercation avec Hitler, venu salué les lauréats du concours.


1937
Breker est nommé professeur à l’Ecole des Arts Plastiques (Der Hochschule für Bildende Künste) de Berlin. Il épouse Demetra Messala, dont il a fait la connaissance à Paris.
Le Ministère de l’Education et de la Propagande lui passe commande d’un Prométhée présenté à Munich, lors de l’inauguration de la Maison de l’Art Allemand.


1938-1939
Albert Speer confronté à un problème d’aménagement de la Cour d'Honneur de la Nouvelle Chancellerie, dont Hitler lui a commandé la construction, fait appel à Breker. Celui-ci dessine deux statues destinées à orner le monumental portail d’entrée (« Le Porte-glaive » et « Le porte-Flambeau »), ainsi que deux bas-reliefs (« Combattant » et « Genius ») et cinq statues pour la Rotonde.


1938-1939
Tandis que Hitler confie à Speer le soin de lui soumettre un projet de reconstruction de l’ensemble du centre-ville de Berlin, Breker reçoit d’importantes commandes : vingt-quatre bas-reliefs de dix mètres de hauteur chacun pour l’Arc de Triomphe (Breker en réalisera une partie) ainsi qu’un prodigieux ensemble de sculptures destinées à orner le grand bassin d’Apollon et la Grand-Place - en tout, près d'une cinquantaine de statues dont deux de quinze mètres de haut pour l'entrée du Grand Dome. Pour ce faire, Breker installe ses ateliers à Jäckelbruch, au nord de Berlin.



1942
A l’invitation de Jacques de Benoist-Méchin, Breker expose une partie de ses œuvres (dont Blessure) à l’Orangerie des Tuileries, à Paris. De nombreuses personalités assiste à l’inauguration, parmi lesquels : Aristide Maillol, André Dunoyer de Segonzac, Drieu la Rochelle, Sacha Guitry, André Derain et surtout Jean Cocteau qui, après avoir traîné les pied pour se rendre à l’exposition, en revient enthousiaste et se lie durablement d’amitié avec Breker.


1943
Exposition à Cologne. Achèvement du buste de Maillol.


1944
Exposition à Postdam. Breker réalise l’un de ses plus beaux bas-reliefs de cette époque : Orphée et Eurydice.


1945
Les trois ateliers berlinois de Breker sont réquisitionnés et leur contenu soit confisqué au titre de "butin de guerre", soit purement et simplement détruit à coups de bulldozer. Plus de 80% des oeuvres de Breker disparaissent ainsi. Les œuvres exposées à l’Orangerie, qui avaient été laissées sur place, disparaissent également. Elles seront retrouvées au début des années 60 dans une fonderie et vendues au « poids ». Au terme d’une loi de 1947, il sera même interdit à Breker de les racheter. Néanmoins, par l’intermédiaire d’une amie suisse, Edwige Soder, il parviendra malgré tout à en récupérer certaines, qu’il fera installer par la suite dans le parc de sa résidence de Düsseldorf.

Breker ne fera l’objet d’aucune poursuite après guerre, n’ayant même jamais adhéré au Parti Nazi. Tout juste lui sera-t-il demandé d’exprimer des regrets (qu'il refusera de faire), pour avoir accepté d’honorer des commandes émanant du pouvoir nazi et il sera condamné comme « suiveur » à 100 marks d’amende.