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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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dimanche 22 mars 2020

Autorretrato quando outro




Autorretrato quando outro from nadamguerra on Vimeo.
duas terras



duas terras from nadamguerra on Vimeo.
?como sair do buraco?



?como sair do buraco? from nadamguerra on Vimeo.

vendredi 14 septembre 2018

E

(Elias Koskimies, 1974. Finlande)


I've Only Just Begun




Page Facebook




"This is a film Putin should watch. Let's start a revolution." - Madonna.



MURDERER


Walking down this lonely road
They closed their eyes and shut the doors
They've never heard
The beating of my heart
I'm walking down this silent road
Not begging 'em to come along
They've never heard
The beating of my heart

I'm rising to the occasion
Not walking by the beat of their drums
I'm ready to start the revolution
I have only just begun
I have only just begun
I have only...just begun

Walking down this crazy road
It's so absurd I'm laughing out
They've never heard
The beating of my heart
If I'll lose one battle here and there
I'll walk away like I don't care
I'm gonna end up
Somewhere I belong

I'm rising to the occasion
I'm not walking by the beat of their drums
I'm ready to start the revolution
I have only just begun
I have only just begun

Walking down this lonely road
They close their eyes and shut the doors
They've never heard
The beating of my heart
I'm walking down this silent road
Not begging 'em to come along
They've never heard
The beating of our hearts

I'm rising to the occasion
Not walking by the beat of their drums
I'm ready to start the revolution
I have only just begun
I have only just begun

samedi 7 avril 2018




mardi 27 février 2018



PORNOGRAPHIE




THE NIGHT BEFORE (Dir. Arch Brown, USA 1973)






vendredi 23 février 2018

Fischerspooner 




Casey Spooner







Butterscotch Goddam feat. Johnny Magee

















mardi 6 février 2018

Warren Fischer et Casey Spooner




Casey Spooner (né le 2 février 1970) est un artiste et musicien américain. Il est né à Athens, en Géorgie et réside à Williamsburg, Brooklyn. Spooner est ouvertement gay. Lors de ses études à l'Art Institute de Chicago, il a rencontré Warren Fischer, un compositeur. Les deux ont ensuite cofondé Fischerspooner à New York en 1998.





Casey Spooner


Fischerspooner - TopBrazil (Official Video)

Album Sir, produit par Michael Stipe, le chanteur de REM


























I guess I made a bad decision
I laid it on the line
I’m hard wired, tunnel visioned
How do you like your grind?
I’ve overshared, I don’t know why
We‘re in a room
This is doomed
What did I say I’d do
What did I say I would do?

Take it, take it all the way
What am I looking for?
Why do I need more?
What do I really want want want want want?

Let’s do it, I go all the way
I want a Roman holiday
I know it’s just a game we play
I know it’s just a game

I’m not opposed to humiliation
I hold my breath until
I wiggle out of a bad position
I call it topBrazil
T-O-P-B-R-A-Z-I-L (take it)(take it)(take it all the way)

What am I looking for?
Why do I need more?
What do I really want want want want want?

Let’s do it, I go all the way
I want a Roman Holiday
I know it’s just a game we play
I know it’s just a game

All the way (I know it’s just a game)
Take it all away (I know it’s just a game)
All the way
I know it’s just a game we play
I know it’s just a game
All the way



















HAVE FUN TONIGHT





























Site : theCollectiveShift

vendredi 26 janvier 2018


Dans ta face, Poutine!








Les cadets de l'Institut d'aviation civile d'Oulianovsk. Russie


vendredi 19 janvier 2018


Physique Pictorial







Larry Adams Posing






vendredi 12 janvier 2018


Le bon temps du VHS









dimanche 31 décembre 2017



Patrick Cowley, 1950-1982. USA




Cowley with Sylvester



" La pornographie gay - et sa célébration - peut aussi représenter une insurrection libératrice. "







Dark Entries et Honey Soundsystem Records se sont associés une fois de plus pour sortir le dernier volume de bandes sonores porno gay par le producteur et musicien de San Francisco, Patrick Cowley. L'un des personnages les plus révolutionnaires et les plus influents dans le domaine du disco, Cowley a créé sa propre musique de danse Hi-NRG, "The San Francisco Sound". Né à Buffalo, NY, le 19 octobre 1950, Patrick a déménage à San Francisco 1971 pour étudier au City College de San Francisco. Il a fondé le laboratoire de musique électronique à l'école, où il mettait au point des bandes sonores expérimentales en mélangeant divers types de musique et en les adaptant au synthétiseur. 

Vers le milieu des années 70, les techniques de synthèse de Patrick lui permirent de composer et de produire des chansons pour la superstar du disco Sylvester, dont des tubes comme "You Make Me Feel (Mighty Real)", "Dance Disco Heat" et "Stars". "Cela a aidé Patrick à obtenir plus de travail en tant que remixeur et producteur. Son remix de 18 minutes de "I Feel Love" de Donna Summer et son travail de production avec le groupe de New Wave, Indoor Life, ont été particulièrement remarquables.


Sylvester - You Make Me Feel (Mighty Real) (1978)






En 1981, Patrick a sorti une série de singles de danse de 12 minutes, comme" Menergy "et" Megatron Man ". Il a également fondé Megatone Records, le label sur lequel il a sorti son premier album, " Menergy ". 

À cette époque, Patrick a été hospitalisé et a reçu un diagnostic d'une maladie inconnue: celle qui s'appellera plus tard le sida. Tout au long de l'année 1982, il enregistra deux autres hits Hi-NRG, " Do You Wanna Funk " pour Sylvester, et " Right On Target " pour Paul Parker, ainsi qu'un deuxième album solo "Mind Warp". Le 12 novembre 1982, il est décédé, cause de la mort inconnue. 

En 1979, Patrick a été contacté par John Coletti, propriétaire de la célèbre société de porno gay Fox Studio à Los Angeles. Patrick a sauté sur cette offre et a envoyé des bobines de ses compositions du collège des années 70 à John à Los Angeles. Coletti a ensuite utilisé un oscillateur à vitesse variable pour ajuster la hauteur et la vitesse des chansons de Patrick en synchronisation avec les scènes du film. Le résultat a été les collections VHS "Muscle Up" et "School Daze" sorti en 1979 et 1980. Une collection de chansons instrumentales de Cowley enregistrées entre 1973 et 1981 dans les coffres de Fox Studio. Influencé par Tomita, Wendy Carlos et Giorgio Moroder, Patrick a forgé un son électronique à partir de sa collection de synthétiseurs, de guitares modifiées et d’équipements construits de ses mains.

"Afternooners" est la troisième collection de chansons instrumentales de Cowley, enregistrée en mai 1982.









One Hot Afternoon










Somebody to love tonight ( MUSCLE UP )






Nightcrawler





"Nightcrawler" a été enregistré par Patrick Cowley alors qu'il était étudiant au City Music de San Francisco au Electronic Music Lab en hiver 1973. Patrick a vendu sa musique à Fox Studio, une compagnie de porno gay à Los Angeles, et sa musique a été utilisée dans de nombreux films à la fin des années 70 et au début des années 80.


Mockingbird Dream









Pour aller plus loin...

L'excellent article de BALDR ELDURSSON (sur le site de tinymixtapes) à propos la pornographie gay et son implication sociopolitique.



  Patrick Cowley. Afternooners
[Dark Entries; 2017]


Incontestablement, la pornographie gay a joué un rôle fondamental dans la politique de libération sexuelle. Alors que les mouvements féministes anti-pornographie peuvent légitimement dénoncer la marchandisation du corps féminin par le médium plus large, ces critiques ignorent que la pornographie gay ne comporte pas de rôles sexuels définis par sexe et, par conséquent, est largement dépourvue de déséquilibres de pouvoir problématiques; la pornographie gaie - produite par et pour les hommes gais - s'inspire et conteste simultanément les constructions hégémoniques de la masculinité et suggère, contrairement au discours féministe anti-pornographie, que la pénétration sexuelle n'est pas une forme symbolique d'oppression sociopolitique. Lire la suite...


samedi 30 décembre 2017





dimanche 10 décembre 2017


Jonathon Saia







mardi 28 novembre 2017





dimanche 26 novembre 2017


Pornographie


Hervé Joseph Lebrun, 1963. France







De 1975 jusqu’en 1983, sortirent en salles de cinéma en France, 75 films d’un genre cinématographique inédit : le porno homo français. Tous filmés en 16 mm, la plupart munis de visas d’exploitation délivrés par le CNC (Centre national du cinéma), ces films sortirent dans les salles de cinémas parisiennes qui projetaient du porno homo (Le Dragon, La Marotte, le Hollywood Boulevard…) et dans quelques salles en province. Ils furent produits essentiellement par 3 sociétés de production : Les films de la Troïka (Norbert Terry), AMT Productions (Anne-Marie Tensi) et Les films du Vertbois (autour de Jacques Scandelari). Ce genre, subrogé par la vidéo, s’éteint en 1983 avec « Mon ami, mon amour ». Depuis lors, le cinéma pornographique homosexuel n’a plus jamais été distribué dans les salles de cinéma en France.

À travers le témoignage de 8 réalisateurs et acteurs et de nombreux extraits de films, après 5 années d’enquête et de recherche, “Mondo Homo: A Study of French Gay Porn in the 70’s” révèle enfin au grand public l’histoire insolite et oubliée de ces pionniers du cinéma homosexuel français











LA PARENTHÈSE ENCHANTÉE DU PORNO GAY MADE IN FRANCE


Le documentaire «Mondo Homo» exhume la production X hexagonale d'avant la vidéo et le sida, et donne la parole à ses protagonistes. Foutrement passionnant.

C’était avant l’hécatombe du sida, même bien avant l’élection de François Mitterrand. C’est dans cette France giscardienne que s’est produite une révolution sexuelle marquée par la libéralisation de la pilule, la dépénalisation de l’avortement et… l’explosion du porno. Du X hétéro, bien sûr, mais aussi de son pendant homo (alors que l’homosexualité était encore illégale). C’est à cette période foisonnante qu’Hervé Joseph Lebrun rend un hommage stimulant dans son «Mondo Homo», présenté au festival Everybody’s Perfect de Genève et bientôt au LUFF de Lausanne. Sous ce titre-clin d’œil au voyeur et scandaleux «Mondo Cane» de Cavara, Jacopetti et Prosperi, il raconte les tâtonnements jouissifs d’une poignée de gays venus d’horizons divers: gérants de cinéma porno, écrivains, publiciste, artiste de variété ou techniciens.

Cet âge d’or du porno a été de courte durée, de l’apparition de la classification X, en 1974, à sa mort, emporté par le sida et la vidéo. Car on ne parle pas ici de Jean-Daniel Cadinot, qui incarne pour beaucoup le porno gay made in France. A l’époque, on ne filmait pas avec une caméra VHS ou un smartphone, mais avec une équipe technique et un lourd dispositif, sur pellicule 16mm. Au total, pas moins de 75 films X gay ont été projetés dans les salles entre 1976 et 1982. Ils ne le seront jamais plus après 1983.

BAISODROMES

Riche en anecdotes cocasses (un tournage dans un camion garé en pleine après-midi sur un boulevard ou l’irruption d’un Marcel Carné priapique sur un plateau), le documentaire donne la parole à ces pionniers du X, dont les productions semblent le prolongement de leur vie sexuelle débridée. La décor de «Mondo Homo», c’est aussi les cinémas pornos gay parisiens aux noms évocateurs: le Far West, le Dragon, la Marotte… Autant d’incroyables baisodromes (aux affaires florissantes) qui feraient passer les sex-clubs d’aujourd’hui pour des business lounges. La capitale comptait même un théâtre érotique homo. Quant à sa musique, elle est puisée dans les bandes-sons de l’époque, qui va de la disco low-cost au requiem de Beethoven version psychédélique.

«Mondo Homo» est composé d’extraits explicites (avec quelques morceaux de bravoure, dont une hallucinante séquence de phone-sex) entrecoupés de témoignages d’acteurs-réalisateurs 35 ans après. Il communique la frénésie de ces années folles avec une impudeur réjouissante. A 75 ans, Carmelo Petix, ex-cabarettiste au Caire, à Beyrouth ou à Istanbul, se remémore ainsi une scène d’éjaculation faciale d’anthologie.

JAMBON-BEURRE ET HUILE DE MOTEUR

Les protagonistes vivent leurs fantasmes devant la caméra et ils s’en amusent encore aujourd’hui. Les sodomies sont lubrifiées au jambon-beurre ou à l’huile de moteur, on parodie des pubs pour les slips Dim. On explore aussi les nouveaux trips du moment. «On parlait de beaucoup de choses qu’on ne faisait pas encore: poppers , fist…», explique François Vallois au sujet de «Johan» (1976), présenté à Cannes. La même année, «Poing de force», de Jean Estienne, était coupé par la censure pour «atteinte à la dignité humaine». Qu’importe. «C’était la magouille, la loi n’était pas la loi», rigole Benoît Archenoul. Même les descentes de police dans son cinéma porno prenaient des allures de scénario de cul.

«Faire du cinéma porno, c’était revendiquer un acte de liberté.»

«J’avais l’impression d’être dans l’air du temps, résume l’ancien acteur Claude Loir. On n’était pas loin de 1968. Je fais partie de cette génération où les choses bougeaient socialement et sexuellement. J’apportais ma contribution en étant libre. Faire du cinéma porno, c’était revendiquer un acte de liberté.»

La mort, la peur des années sida qui vont suivre apparaît hors-champ, comme cet insaisissable Hitler de pacotille que Piotr Stanislas met en scène dans «Drôle de show» (1982). Elle les rattrapera. Les témoins se souviennent encore avec émotion de Jean-Paul Doux, ancien para au corps de rêve, gigolo du Quartier latin et première icône du X gay hexagonal. Il succombera au virus au début des années 80. «Quand on m’a annoncé sa mort, on m’a fait comprendre que ça allait m’arriver aussi», lâche Carmelo Petix.


Antoine Gessling pour 360°












Images tirées du film "Johan"

samedi 11 novembre 2017






mardi 7 novembre 2017