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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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dimanche 22 avril 2018

(Clip Officiel)

Eddy de Pretto

Nouvel album - CURE



Normal









Penses-tu qu'j'suis responsable
Penses-tu qu'tu sors du tas
Penses-tu mais pour qui tu t'prends ?
Tu t'crois saint, t'es juste insultant
Tiens pour une fois reste sans voix,
Et rassures toi je ne contamine pas
Puis assure moi qu'avec ton p'tit minois
Tout restera simple et courtois
Non, ne m'accuse pas, me descend pas
De pédéraste jusqu'au bout des doigts
Si tu veux crie que t'es plus fort que tout,
Sans rouge vernis et fard à joue
Tu tentes de m'tuer de tes remarques
De me vider à coup de hache
Mais jeune homme, sais-tu seulement,
Que j'me maquille pour t'rentrer dedans
Ça y est ça te glace le sang,
Que tu sois gars ne soit qu'un minime détail.
Que tu sois charme tout presque comme une dame
Donc donne pas ton âme au diable.


Et le pire fais attention garçon
Faire joujou dans ton p'tit pantalon
Peut m'provoquer d'fines réactions
Allez tournes toi dégage, que j'tape le fond

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con tellement malade

Oups, pardon j'ai eu tort
D'habitude je mets des gants
J'ai laissé mes manières dehors
Pour un mec comme moi, c'est étonnant
Car oui bon j't'ai pas tout dit
Bienvenu là où tu peux faire ta comédie .
Surtout jouer à faire ce que tu as envie
A toi de voir si ce soir tu me suis
Sinon insulte moi et descends moi
De contre-nature, oh la belle injure!
Ça t'froisse, ça t'coince, ça t'stress.
Allez bouges et serre les fesses
Puis ne reviens plus m'voir avec tes gros sabots,
Pour semer le fiasco en venant ici
En jetant des mots sans parcimonie
Des grands mots qui font froid dans le dos
Car

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con tellement malade

Si tu sais certains l'font, des nœuds d'secours
D'autres fabriquent des cabanes de clous
Certains se cachent à travers la foule
Et d'autres avis, bien, le refoulent
Alors si toi tu t'sens beaucoup plus sain
Dans ta p'tite vie, ton p'tit train-train
Saute les toutes et trace ta route
Ne t'en fais pas, bel assassin

Je suis complètement normal, complètement banal
Con, tellement malaaaaa..

Es-tu complètement normal ?
Complètement banal ?
Complètement normal ?
Complètement banal ?
A-al

Es-tu complètement normal ?
Complètement banal ?
Complètement normal ?
Complètement banal ?
A-al



samedi 4 novembre 2017



Eddy de Pretto, France





SITE


Eddy de Pretto a grandi à Créteil, en banlieue parisienne. Au début des années 2000, alors âgé d'une dizaine d'années, il fait régulièrement face à l'animosité de ses camarades de classe.

"J'essayais de suivre le groupe pour me faire accepter un minimum. Il y avait beaucoup de suspicions quant à ma masculinité, sur le fait que je ne jouais pas au foot etc... Je me suis souvent tu, surtout à l'école pour me cacher et pour ne pas assumer ce que j'étais, pour essayer de rentrer dans un certain moule. Chez moi je pouvais jouer aux voitures et à Action-Man mais aussi aux poupées et chanter sur les Spice-Girls. Quand tu sors dans la rue, ce ne sont pas des choses que tu mets en avant."


Beaulieue





Tu es belle, immense, diverse
Colérique, éclectique, tatouée de nique
Tu parles fort, polémique et crée panique
Tu es violente, sans pitié et crie PD

Tu es populaire, souriante et cadrillée
Pédagogue, au carré et bétonnée
Tu es aussi craintive de feu plein les yeux électriques
Tu es fleurie, remplie de pâquerettes et d'incendies

Ô Beaulieue, il vaut mieux
Que je te quitte
Je file, mes poches sans fric
Ô Beaulieue bel et bien ma favorite
Je garde toutes tes briques

T'insulte des mères, violent des frères, te bats pour tes terres
Te sens concernée, comme touchée de la tête aux pieds
Il te pousse des ailes, ambitieuse et ravageuse
Que tu dépucelle de haine, de force vénéneuse


Tu es voilée sous un tissu couleur dorée
Sous-estimée tu brilles de frénésie et de fierté
Sur tout ton corps sont tatoués des perles d'or
Que tu gardes à tort mais flatte la rue, la mise à mort

Ô Beaulieue, il vaut mieux
Que je te quitte
Je file, mes poches sans fric
Ô Beaulieue bel et bien ma favorite
Je garde toutes tes briques

Ô Beaulieue, il vaut mieux
Que je te quitte
Je file, mes poches sans fric
Ô Beaulieue, bel et bien ma favorite
Je garde toutes tes briques

Ici c'est pas pareil tout, bien plus beau
Du pareil au même, mais tout est bien plus faux
Ici dans le palais, tout est bien plus grand
Dans mon simple appareil mêlé aux ricanements des gens

Ô Beaulieue, il vaut mieux
Que je te quitte
Je file, mes poches sans fric
Ô Beaulieue, bel et bien ma favorite
Je garde toutes tes briques
Je garde toutes tes briques
Je gardes toutes tes briques

Je garde toutes tes briques
Je garde toutes tes briques



" Tout ce qu'on te demande en tant qu'être masculin, de par la société et le regard des femmes, ce code d'avoir les épaules, cette stabilité, être rassurant, protecteur, je n'ai jamais cru en ces capacités là chez moi ", dit-il au HuffPost.

Aujourd'hui, Eddy de Pretto a confiance en sa génération, celle qui a grandi dans un monde en pleine mutation, encore animé par de nombreux principes du siècle précédent. " Je pense que les générations du moment sont beaucoup plus ouvertes en ce qui concerne la sexualité, les suspicions laissent progressivement place à des "on s'en fout"


KID








Tu seras viril mon Kid,
Je ne veux voir aucune larme glisser sur cette gueule héroïque,
Et ce corps tout sculpté pour atteindre des sommets fantastiques,
Que seule une rêverie pourrait surpasser,

Tu seras viril mon Kid,
Je ne veux voir aucune once féminine,
Ni des airs, ni des gestes qui veulent dire,
Et Dieu sait, si ce sont tout de même les pires à venir,
Te castrer pour quelques vocalises,

Tu seras viril mon Kid,
Loin de toi ces finesses tactiques,
Toutes ces femmes origines qui féminisent vos guises,
Sous prétexte d'être le messie fidèle de ce cher modèle archaïque,

Tu seras viril mon Kid,
Tu tiendras, dans tes mains, l'héritage iconique d'Apollon,
Et comme tous les garçons, tu courras de ballons en champion,
Et deviendras mon petit héro historique,

Virilité abusive, virilité abusive

Tu seras viril mon Kid,
Je veux voir ton teint pâle se noircir de bagarres et forger ton mental,


Pour qu’aucune de ces dames te dirigent vers de contrées roses,
Néfastes pour de glorieux gaillards,

Tu seras viril mon Kid,
Tu hisseras ta puissance masculine,
Pour contrer cette essence sensible que ta mère,
Nous balance en famille, elle fatigue ton invulnérable Achille,

Tu seras viril mon Kid,
Tu compteras tes billets d'abondance,
Qui fleurissent sous tes pieds que tu ne croiseras jamais,
Tu cracheras sans manière en tous sens, défileras fier et dopé de chairs et de nerfs protéinés,

Tu seras viril mon Kid,
Tu brilleras par ta force physique, ton allure dominante, ta posture de caïd,
Et ton sexe triomphant pour mépriser les faibles,
Tu jouiras de ta rue d'étincelles,

Virilité abusive, virilité abusive,
Virilité abusive, virilité abusive,

Mais moi, mais moi, je joue avec les filles
Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre
Mais moi, mais moi, j'accélèrerai tes rides
Pour que tes propos cessent et disparaissent



Fête de trop









Tu sais
Tu sais ce soir j'ai vu tout les joyaux de la pop
J'ai même bu à outrances toute l’absinthe de tes potes
J'ai côtoyé de rares nymphes, pris des rails en avance
Dans des salles bien trous noirs sans lueur d’élégance
D'avantage j'ai serré mes mâchoires lamentables
Et zélé des amants, des garçons de passage
Que j'ai tenté d'approcher mais que ma mascarade
A fait fuir lentement par sa froideur maussade
Alors j'ai rempli ma panse avec de vives urgences
Autant vives que ivres sur la piste de danse
J'ai ajusté mes pansements pour que mes saignements
Soient beaucoup moins apparents sur la piste d'argent

C'est la fête de trop !
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco
C'est la fête de trop !
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO

Tu sais ce soir j'ai lu dans mon corps relâché
Le manuel torturé de cette danse exaltée


J'ai même glissé ma langue dans des bouches saliveuses
Dans de tout petits angles où l'on voit qu'les muqueuses
Puis là je suis rentré bel et bien les mains nues
Avec cet air déjà vu et l'envie de surplus
J'ai rien trouvé d'précis excepté d'apparence
Exactement même si demain tout recommence

C'est la fête de trop !
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco
C'est la fête de trop !
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO

C'est la fête de trop !
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco
C'est la fête de trop !
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO
(Torse)

C'est la fête de trop !
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco
C'est la fête de trop !
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO