Bernard de Grunne  

Totem Igbo, Nigéria, 2010

Adejoke Tugbiyele, 1977, Brooklyn, NY

D'origine nigérienne, Adejoke Tugbiyele est une lesbienne qui se bat contre les lois homophobes dans son pays d'origine, où l'homosexualité est punie de 14 ans d'emprisonnement et/où à la flagellation publique.

"L'Art est devenu mon véhicule pour l' expression de soi et la guérison, et maintenant je me tourne vers l' activisme contre l' injustice et l' inégalité. Mais dans l' art, comme en toutes choses il y a des limites. Cela ne signifie pas que nous ne devrions pas continuer à pousser les frontières, en particulier dans les domaines où le pouvoir cherchent à restreindre la liberté dans les domaines de la race, le sexe et ou l' identité sexuelle. Les artistes ne peuvent pas faire des lois et des politiques, mais ils peuvent inspirer les décideurs en apportant une visibilité aux questions relatives à la marginalité".

Homeless Hungry Homo, 2014. tiges de palme, fil, métal perforé, masque africain, billets de un dollar, 76 × 152 × 60 cm

Flight to Revelation, 2011. Tiges de palme, fil d'acier, trivet et tête de mannequin, 183 x 152 x 92 cm

Past-Future, 2015. Chapeau de paille, tiges de palme, filets de pêche, métal perforé, fil de laiton, et fil de cuivre

A Queer African Spirit

A Queer African Spirit

Afrique

Masques Agbogho Mmuo (Masques "esprit de jeune fille"), peuple igbo, Nigéria

Les Igbo vivent dans la forêt au sud-est du Nigeria. Ils ont réussi à associer un profond sens de l'individualité à un sentiment tout aussi fort d'appartenance au groupe.

Leur système politique est complexe et peu connu. Le village constitue l'unité sociale la plus importante, la plus petite est la famille élargie. Chaque village a un haut degré d'autonomie et est placé sous l'autorité du plus ancien chef de lignée.

La religion des Igbo comporte d'une part le dieu Chuku, créateur suprême, considéré omnipotent, omniscient et omniprésent, et d'autre part l'esprit de la terre Ala.

Ces masques typiques dans l'art africain symbolise l'esprit d'une jeune fille défunte. Ils idéalisent la beauté féminine et mettent en scène les parures liées autrefois aux cérémonies de mariage Nkpu. Ils sont généralement exécutés pour la société Mwo (Fantôme), la face est blanche, couleur de la mort.

Ces masques confectionnés et portés par des hommes qui imitent les adolescentes, exagérant la beauté et les mouvements des filles. La cérémonie est toujours accompagnée par des musiciens qui chantent et rendent hommages aux esprits des jeunes filles mortes