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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 29 juillet 2017



Vincent van Gogh





Portrait du Dr Gachet, 15 mai 1890. Dessin. British Museum (Vincent mourra le 29 juillet)



vendredi 5 mai 2017



Vincent van Gogh, 1853-1890. Pays-Bas




Le mûrier, 1889







samedi 18 février 2017




La Passion Van Gogh, 2016




























dimanche 8 janvier 2017



Duck Face









mercredi 7 décembre 2016




Vincent van Gogh, 1853-1890. Pays-Bas





La nuit étoilée, Saint-Rémy-de-Provence, Juin 1889. Huile sur toile, 73,7 x 92,1 cm. MoMA, New York



"Ce matin j’ai vu la campagne de ma fenêtre longtemps avant le lever du soleil avec rien que l’étoile du matin laquelle paraissait très grande." Vincent à Théo, jeudi 6 juin 1889






































Lettre à Théo. Jeudi 6 juin 1889













Mon cher Théo,


il faut que je te prie encore de m’envoyer le plus tôt possible quelques brosses ordinaires dont voici à peu près les grosseurs. Une demi douzaine de chaque s.v.p.

J’espère que tu vas bien ainsi que ta femme et que tu jouiras un peu du beau temps qu’il fait. Du moins ici nous avons un soleil splendide.

Pour moi la sante va bien et pour la tête cela sera, espérons le, une affaire de temps & de patience.
Le directeur me disait un mot qu’il avait reçu de toi une lettre et qu’il t’avait écrit, à moi il ne me dit rien et je ne lui demande rien ce qui est le plus simple. C’est un petit homme goutteux – veuf depuis quelques années et qui a des lunettes très noires. L’etablissement etant un peu stagnant, l’homme ne parait s’amuser à ce metier qu’assez médiocrement et d’ailleurs il y a de quoi.

Il en est arrivé un nouveau qui est agité à tel point qu’il casse tout et crie jour et nuit, il déchire aussi les camisoles de force et jusqu’à présent quoiqu’il soit tout le jour dans un bain il ne se calme guère, il demolit son lit et tout le reste dans sa chambre, renverse son manger &c. C’est très triste à voir – mais ils ont beaucoup de patience ici et finiront d’en venir cependant à bout.

les choses nouvelles deviennent vieilles si vite – je crois que si dans l’état d’âme où je suis actuellement je viendrais à Paris, je ne ferais aucune difference entre un tableau dit noir ou un tableau clair impressioniste, entre un tableau verni et à l’huile et un tableau mat à l’essence.–

Je veux dire par là que reflexion se faisant à fur & mesure – je crois plus que jamais à l’eternelle jeunesse de l’école de Delacroix, Millet, Rousseau, Dupré, Daubigny, tout autant qu’à l’actuelle ou à des artistes à venir même. Je ne crois guère que l’impressionisme fasse jamais davantage que par ex. les romantiques.

De là à admirer des gens comme Leon Glaize ou Perrault certes il y a de la marge.

Ce matin j’ai vu la campagne de ma fenêtre longtemps avant le lever du soleil avec rien que l’etoile du matin laquelle paraissait tres grande.

Daubigny et Rousseau ont fait ça cependant avec l’expression de toute l’intimité et toute la grande paix et majesté que cela a, en y ajoutant un sentiment si navrant, si personnel. Ces émotions-là je ne les déteste pas.

J’ai toujours du remords et énormement quand je pense à mon travail si peu en harmonie avec ce que j’aurais désiré faire. J’espère qu’à la longue cela me fera faire des choses meilleures mais nous n’en sommes pas encore là.

Je crois que les toiles qui sont bien bien séches, tu feras bien de les laver avec de l’eau et un peu d’esprit de vin pour enlever l’huile et l’essence des pâtes.

Ainsi le café de nuit et la vigne verte et surtout le paysage qui était dans le cadre en noyer. La nuit aussi (mais là il y a des retouches recentes qui pourraient couler par l’esprit de vin).–
Voilà tout un mois presque que je suis ici, pas une seule fois le moindre désir d’être ailleurs m’est venu; la volonté pour retravailler seule s’affermit un tantinet.

Chez les autres je ne remarque pas non plus un bien net désir d’être ailleurs et cela peut très bien venir de ce qu’on se sente trop décidemment cassé pour la vie au dehors.

Ce que je ne comprends pas trop c’est leur oisiveté absolue. Mais c’est le grand défaut du midi et sa ruine. Mais quel beau pays et quel beau bleu et quel soleil. Et encore je n’ai vu que le jardin et ce que j’apercois à travers la fenêtre.

As tu lu le nouveau livre de Guy de Maupassant, Fort comme la mort, Mais enfin il y a déjà des chôses de Lamartine comme cela.

J’espère que tu détruiras un tas de choses trop mauvaises dans le tas que j’ai envoyé ou du moins n’en montreras que ce qu’il y a de plus passable.

Pour ce qui est de l’exposition des Independants cela m’est absolument égal, fais comme si je n’y étais point. Pour ne pas être indifférent et ne pas exposer quelque chose de trop fou, peut être la nuit étoilée et le paysage aux verdures jaunes qui était dans le cadre en noyer.

Puisque c’en sont deux de couleurs contraires et cela pourrait donner l’idée à d’autres de faire mieux que moi des effets de nuit.

Enfin il faut absolument te tranquiliser à mon sujet maintenant. lorsque j’aurai reçu la nouvelle toile & les couleurs je m’en vais un peu voir la campagne.

Puisque c’est juste la saison où il y a beaucoup de fleurs et par consequent des effets de couleur, il sera peutêtre sage de m’envoyer encore 5 mètres de toile en plus.

Car les fleurs seront passagers et seront remplacés par les blés jaunes. Ceux là surtout je voudrais les attrapper mieux qu’à Arles. Le mistral (puisqu’ici il y a quelques montagnes) me paraît bien moins gênant qu’à Arles où on l’a toujours de première main.

Lorsque tu recevras les toiles que j’ai faites dans le jardin, tu verras que je ne suis pas trop mélancolique ici.

A bientot, bonne poignée de main en pensée à toi et à Jo.

t. à t.
Vincent.



Les lettres de Vincent numérisées


vendredi 4 novembre 2016





Vincent van Gogh, 1853 - 1890. Pays-Bas






Bouleaux sans tête, Nuenen, Mars 1884. Crayon, plume et encre, aquarelle, sur papier, 39,5 x 54,2 cm. Musée Van Gogh, Amsterdam (Fondation Vincent van Gogh)




dimanche 16 octobre 2016




Vincent van Gogh 






Autoportrait, 1887. Huile sur carton monté sur panneau, 41 × 33,7 cm. Art Institute of Chicago, Chicago


















mercredi 10 août 2016




Vincent van Gogh, 1853-1890. Pays-Bas







Le bon Samaritain (d’après Delacroix), St Rémy, 1890. Huile sur toile, 73x59,5cm. Vincent Kröller-Müller Museum, Otterlo







Eugène Delacroix. Le Bon Samaritain, 1849. Huile sur toile, 37 x 30 cm






Lettre de Vincent à Theo van Gogh. Saint-Rémy-de-Provence, le 2 Mai 1890 où il évoque cette toile 


















Mon cher Theo,

encore une fois je t’ecris pour dire que la santé continue à aller bien, pourtant je me sens un peu éreinté par cette longue crise et j’ose croire que le changement projeté me rafraichira davantage les idées.

Je crois que le mieux sera que j’aille moi-même voir ce médecin à la campagne le plus tôt possible; alors on pourra bientôt décider si c’est chez lui ou provisoirement à l’auberge que j’irai loger; et ainsi on évitera un séjour trop prolongé à Paris, chôse que je redouterais.–

Tu te rappelles qu’il y a 6 mois je te disais après une crise que si cela se répétait je te demanderais de changer.– Nous en sommes là – quoique je ne me sens pas capable de porter un jugement sur la façon qu’ils ont ici de traiter les malades – il suffit que je sens ce qui me reste de raison et de puissance de travailler absolument en danger. tandis qu’au contraire je me fais fort de prouver à ce médecin duquel tu parles que je sais encore travailler logiquement et lui me traitera en conséquence, et puisqu’il aime la peinture il y a assez de chance qu’il en résulte une amitié solide.

Je ne crois pas que M. Peyron s’opposera à un très prompt départ. je me persuade d’ailleurs que le plaisir de passer quelques jours avec toi me remettra beaucoup.– Et dès lors nous pouvons bien compter sur une période de santé relative. Ne tarde donc pas à prendre les mesures nécessaires pour que cela ne traîne pas.–

Une fois là-bas je pourrai faire venir mon lit qui est à Arles.
D’ailleurs je changerais quand même, préférant être dans un asile où les malades travailleraient, à cette affreuse oisiveté d’ici qui reellement me parait simplement comme un crime. Enfin tu me diras qu’on voit cela un peu partout et que même à Paris cela abonde. Quoi qu’il en soit j’espère que nous nous reverrons sous peu.

Les eaux fortes que tu m’as envoyé sont bien belles. Ci contre j’ai griffonné un croquis d’après une peinture que j’ai faite de trois figures qui sont dans le fond de l’eau forte du Lazare.
Le mort et ses deux soeurs.– La grotte et le cadavre sont violet, jaune, blanc. La femme qui ôte le mouchoir de la face du ressucité a une robe verte et des cheveux orangés, l’autre a une chevelure noire et un vetement rayé. Vert & rose. Derriere une campagne, des collines bleues, un soleil levant jaune. La combinaison de couleurs ainsi parlerait par elle-même de la même chose qu’exprime le clair obscur de l’eau forte.

J’aurais encore à ma disposition le modèle qui a posé la berceuse et l’autre dont tu viens de recevoir le portrait d’après le dessin de Gauguin, alors certes j’essayerais à exécuter en grand cette toile, les personalités étant ce que j’aurais rêvé comme caractères. Mais laissant de côté des motifs de ce genre, il restera là-bas l’étude d’après nature de paysans et paysages quand je serai de retour dans le nord.
Pour ce qui est de la commande de couleurs. si c’est que je reste ici encore quelques jours, expédies en je te prie une partie de suite.– si toutefois je pars de ces jours ci – ce que j’espère – tu peux bien la garder à Paris.

Ecris moi de ces jours ci dans tous les cas; j’espère que tu auras reçu les toiles en bon ordre. j’en ai fait encore une d’un coin de verdure qui me parait avoir quelque fraîcheur. J’ai aussi essayé une copie du bon Samaritain de Delacroix. Je crois d’après une note dans le Figaro que le père Quost doit avoir un tableau rudement bien au salon.

Bien des chôses à ta femme, je me fais une fête de faire enfin sa connaissance et bonne poignée de main en pensee.




mardi 5 juillet 2016




Gros plans sur la "touche" de Vincent van Gogh


Son coup de pinceau à la loupe





































































































mercredi 18 mai 2016




Vincent van Gogh, 1853-1890. Pays-Bas






Les buveurs, 1890. Huile sur toile, 59.4 × 73.4 cm. Art Institute of Chicago



samedi 14 mai 2016




Vincent van Gogh, 1853 - 1890. Hollande





Fleurs d'amandier, Saint-Rémy-de-Provence, février 1890. Huile sur toile, 73.3 cm x 92.4 cm. Musée van Gogh, Amsterdam



samedi 27 février 2016




Vincent van Gogh





Le Rocher de Montmajour avec des pins, Arles, 1888



vendredi 12 février 2016




Vincent van Gogh, 1853-1890. Pays-Bas



La chambre de la maison jaune à Arles





L'Art Institute de Chicago qui possède la deuxième des trois versions de la chambre de van Gogh dans la maison jaune à Arles, a eu la bonne idée de réaliser une reproduction en taille réelle de cette chambre dans laquelle on peut passer une nuit pour 10$. Une occasion pour revenir sur l'histoire de ce tableau.

















Le 19 février 1888, épuisé par l'absynthe, van Gogh quitte Paris pour trouver un havre de paix à Arles. Il vient de passer deux ans à Paris, attiré dans la capitale par ce nouveau mouvement dont il a entendu parler et qu'il souhaite découvrir, l'impressionnisme. 

Il fréquente l’Académie du peintre Cormon, où il fait la connaissance de Henri de Toulouse-Lautrec, de Louis Anquetin, d’Émile Bernard ainsi que de John Peter Russell.Son frère Theo qui est gérant de la galerie montmartroise Boussod, Valadon & Cie, lui présente les impressionnistes ainsi que Gaugin, mais aussi les membres du néo-impressionniste Georges Seurat et Camille Pissarro. 

Il devient l'ami de Paul Signac qui l'initie aux nouvelles théories sur la lumière et au divisionnisme. Il y découvre également le japonisme au travers des estampes japonaises très en vogue à l'époque. Sa palette s'enrichit de couleurs vives, il acquière une aisance et une liberté plus grande dans ses compositions, sa touche se fragmente. Fort de tous ces enseignements qui ont engendrés un tournant dans son oeuvre, mais épuisé, il arrive à Arles le 20 février 1888. 

Il s'installe d'abord dans la vieille ville, à l'hotel Carrel dans le quartier des prostituées. Il loue par ailleurs une partie de la "maison jaune" pour en faire son atelier. Il s'y installera le 17 septembre.

Attendant la venue de Paul Gauguin, avec qui il souhaite fonder un cercle d'artistes et qui arrivera le 23 octobre, il prend pour sujet sa chambre dans la maison jaune. Il envoie alors à Théo cette lettre pour le tenir au courant de l'avancement du tableau dont il est très satisfait.




Lettre à Théo, Arles, mardi 16 octobre 1988

















Mon cher Theo –

Enfin je t’envoie un petit croquis pour te donner au moins une idée de la tournure que prend le travail. Car aujourd’hui je m’y suis remis.
J’ai encore les yeux fatigués mais enfin j’avais une nouvelle idée en tête et en voici le croquis. Toujours toile de 30.

C’est cette fois ci ma chambre à coucher tout simplement, seulement la couleur doit ici faire la chôse et en donnant par sa simplification un style plus grand aux chôses, être suggestive ici du repos ou du sommeil en général. Enfin la vue du tableau doit reposer la tête ou plutôt l’imagination.

Les murs sont d’un violet pâle. Le sol – est à carreaux rouges.
Le bois du lit et les chaises sont jaune beurre frais.
le drap et les oreillers citron vert très clair.
La couverture rouge écarlate.
La fenêtre verte.
la table à toilette orangée, la cuvette bleue.
Les portes lilas.
Et c’est tout – rien dans cette chambre à volets clos.
La carrure des meubles doit maintenant encore exprimer le repos inébranlable.
Des portraits sur le mur et un miroir et un essuie mains et quelques vêtements.
Le cadre – comme il n’y a pas de blanc dans le tableau – sera blanc.
Cela pour prendre ma revanche du repos forcé que j’ai été obligé de prendre.
J’y travaillerai encore toute la journée demain mais tu vois comme la conception est simple.– Les ombres et ombres portées sont suprimées, c’est coloré à teintes plates et franches comme les crepons.
Cela va contraster avec par exemple la dilligence de Tarascon et le café de nuit.

Je ne t’ecris pas longtemps car je vais commencer demain fort de bonne heure avec la lumière fraiche du matin pour finir ma toile.
Comment vont tes douleurs, n’oublie pas de m’en donner des nouvelles.
J’espère que tu ecriras de ces jours ci.
Je te ferai un jour des croquis des autres pieces aussi.
Je te serre bien la main.

t. à t.
Vincent


Le lendemain, il écrit à Paul Gauguin, qu'il attend pour le 23 octobre à Arles, au sujet de son tableau.




A Paul Gauguin, mercredi 17 octobre 1988


















Mon cher Gauguin

merci de votre lettre et merci surtout de votre promesse de venir déjà le vingt. Certes cette raison que vous dites doit ne pas contribuer à faire un voyage d’agrément du trajet en chemin de fer et ce n’est que comme de juste que vous retardiez votre voyage jusqu’à que vous puissiez le faire sans emmerdement. Mais à part cela je vous l’envie presque, ce voyage qui va vous montrer en passant des lieues et des lieues de pays de diverse nature avec les splendeurs d’automne.

J’ai toujours encore présent dans ma mémoire l’emotion que m’a causé le trajet cet hiver de Paris à Arles. Comme j’ai guetté “si cela etait déjà du Japon”! Enfantillage quoi.

Dites donc je vous ecrivais l’autre jour, que j’avais la vue etrangement fatiguée. Bon je me suis reposé deux jours & demi et puis je me suis remis au travail. Mais n’osant pas encore aller en plein air, j’ai fait toujours pour ma decoration une toile de 30 de ma chambre à coucher5 avec les meubles en bois blanc que vous savez. Eh bien cela m’a enormement amusé de faire cet interieur sans rien.

D’une simplicité à la Seurat.

A teintes plates mais grossierement brossées en pleine pâte, les murs lilas pâle, le sol d’un rouge rompu & fané, les chaises & le lit jaune de chrome, les oreillers et le drap citron vert très pâle, la couverture rouge sang, la table à toilette orangée, la cuvette bleue, la fenetre verte. J’avais voulu exprimer un reposabsolu par tous ces tons très divers vous voyez, et où il n’y a de blanc que la petite note que donne le miroir à cadre noir (pour fourrer encore la quatrième paire de complementaires dedans).

Enfin vous verrez cela avec les autres et nous en causerons. Car je ne sais souvent pas ce que je fais, travaillant presqu’en sonnambule.

Il commence à faire froid surtout les jours de mistral.
J’ai fait mettre le gaz dans l’atelier pour que nous ayons une bonne lumière en hiver.
Peutêtre serez vous desenchanté d’Arles si vous y venez par un temps de mistral mais attendez... C’est à la longue que la poésie d’ici pénètre.

Vous ne trouverez pas encore la maison aussi comfortable que peu à peu nous chercherons à la rendre. Il y a tant de dépenses et cela ne peut pas se faire d’une seule haleine. Enfin je crois qu’une fois ici vous allez comme moi etre pris d’une rage de peindre, dans les intervalles du mistral, les effets d’automne. et que vous comprendrez que j’aie insisté pour que vous veniez maintenant qu’il y a de bien beaux jours. Allons, au revoir.

t. à v.
Vincent




Une fois le tableau terminé, une toile de 72 sur 90 cm, il le fait parvenir à son frère à Paris. Malheureusement la toile est endommagée par une inondation, Théo demande alors à Vincent de réaliser une autre toile le temps que la première soit restaurée. Cette toile sera réalisée moins d'un an plus tard alors qu'il est interné à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence. Van gogh demande à Théo de lui envoyer la première version pour servir de modèle. Il ne réalise pas une copie fidèle, mais retravaille les couleurs. Alors que la première version rejoindra le musée van Gogh à Amsterdam, la copie sera acquise par l'Art Institute de Chicago. Par la suite, heureux du résultat, il réalisera une troisième version plus petite, quelques semaines plus tard, qu'il offrira à sa sœur. Cette version rejoindra la collection du Palais d'Orsay à Paris.







La Chambre de Van Gogh à Arles, octobre 1888. Huile sur toile, 72 × 90 cm. Musée van Gogh - Fondation Vincent van Gogh, Amsterdam (Pays-Bas)








La Chambre de Van Gogh à Arles, 1889. Huile sur toile, 72 × 90 cm. The Art Institute of Chicago, Helen Birch Bartlett Memorial Collection.







La Chambre de Van Gogh à Arles, octobre 1889. Huile sur toile, 57,3 x 73,5 cm. Musée d'Orsay, Paris, France