Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Il est l'un des représentants les plus talentueux du Néo-classiscisme français, et le fils du célèbre portraitiste François Hubert Drouais (1727-1775).
Il est l'élève préféré de David. Le maître le considère incomparablement plus talentueux que ses autres élèves pourtant méritant : Girodet, Gros, Gérard. Il remporte à vingt-ans le Grand Prix de Rome de 1784 avec "Le Christ et la Cananéenne". David l'accompagne à Rome et ensemble ils élaborent les Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira "Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne; je ne pouvais plus me passer de lui; je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour la vie."
Jean-Germain Drouais meurt en 1788 à l'âge de vingt-cinq ans de la petite vérole. La briéveté de sa carrière et la qualité de ses toiles lui valent aujourd'hui une réputation sans égale.
Sa disparition précoce à vingt-cinq ans a été considérée par les contemporains comme une décapitation de l'école française. Drouais désormais restera comme l'image du génie cruellement fauché et dont fut privé le destin du néo-classicisme.
Il est certes impossible et vain de vouloir reconstituer ce qu'auraient pu être le rôle et la carrière de Jean Germain Drouais, mais l'émotion soulevée par sa disparition n'est pas une légende, et l'on reste impressionné par l'unanimité des éloges et des regrets.
Il est l'élève préféré de David. Le maître le considère incomparablement plus talentueux que ses autres élèves pourtant méritant : Girodet, Gros, Gérard. Il remporte à vingt-ans le Grand Prix de Rome de 1784 avec "Le Christ et la Cananéenne". David l'accompagne à Rome et ensemble ils élaborent les Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira "Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne; je ne pouvais plus me passer de lui; je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour la vie."
Jean-Germain Drouais meurt en 1788 à l'âge de vingt-cinq ans de la petite vérole. La briéveté de sa carrière et la qualité de ses toiles lui valent aujourd'hui une réputation sans égale.
Sa disparition précoce à vingt-cinq ans a été considérée par les contemporains comme une décapitation de l'école française. Drouais désormais restera comme l'image du génie cruellement fauché et dont fut privé le destin du néo-classicisme.
Il est certes impossible et vain de vouloir reconstituer ce qu'auraient pu être le rôle et la carrière de Jean Germain Drouais, mais l'émotion soulevée par sa disparition n'est pas une légende, et l'on reste impressionné par l'unanimité des éloges et des regrets.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire