Charles Demuth (1883-1935 - USA)
Demuth est né le 8 Novembre 1883 à Lancaster, en Pennsylvanie , dans une famille prospère dans l'industrie du tabac, qui a encouragé ses activités artistiques. Son père, Ferdinand était un photographe amateur, et sa grand-mère et sa tante étaient peintres de fleurs amateurs. Sa mère cultivait un jardin luxuriant à Victoria, et les fleurs allaient fasciner Demuth tout au long de sa carrière.
Demuth a étudié à la School of Industrial Art de Philadelphie de 1903 à 1905. En 1904, il fait un bref séjour à Paris, y a connu la vie de bohème et le frémissement de l’art moderne français. En 1905, Demuth s’inscrits à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, où il fut l'élève de Thomas Anshutz, Hugh Breckenridge, et Henry McCart.
À l'automne 1907, lors de son deuxième voyage à Paris, Demuth fait la connaissance d’Henri Matisse, Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck – issus du mouvement Fauve. Demuth retourne ensuite aux États en 1908 où il se ré-inscrit à la Pennsylvania Academy et termine ses études en 1910.
Demuth a étudié à la School of Industrial Art de Philadelphie de 1903 à 1905. En 1904, il fait un bref séjour à Paris, y a connu la vie de bohème et le frémissement de l’art moderne français. En 1905, Demuth s’inscrits à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, où il fut l'élève de Thomas Anshutz, Hugh Breckenridge, et Henry McCart.
À l'automne 1907, lors de son deuxième voyage à Paris, Demuth fait la connaissance d’Henri Matisse, Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck – issus du mouvement Fauve. Demuth retourne ensuite aux États en 1908 où il se ré-inscrit à la Pennsylvania Academy et termine ses études en 1910.
De retour à sa maison familiale à Lancaster, Demuth s’intéresse surtout aux natures mortes et aux études figuratives qui reflète l'influence de Matisse et des Fauves. En 1912, lors de sa troisième visite en Europe, pendant la révolution cubiste, Demuth étudie à l'Académie Colarossi et Julian, entrecoupé de voyages à Londres et à Berlin. Il a été présenté à Léo et Gertrude Stein et a commencé à fréquenter leur salon où il a rencontré Pablo Picasso, Juan Gris, Robert Delaunay, Francis Picabia et Marcel Duchamp.
Demuth a prospéré dans ce milieu et s’est plongé à fond dans le travail de Paul Cézanne. À son retour aux États-Unis en 1914, Demuth alternait entre Lancaster, Provincetown à Cape Cod, une colonie d'été des artistes et des écrivains, et New York.
Pendant plusieurs mois, à la fin de 1915, il vit à New York, dans Greenwich Village où il fréquente les bars de Harlem et les salons où l’on parle de liberté sexuelle. Il se métamorphose alors d'un peintre traditionnel à un peintre progressiste. Il fréquente le salon Arensberg fréquentés par Duchamp et Sheeler. C’est à New York qu’il participa à l'idéologie Dada.
Marsden Hartley, un autre peintre homosexuel de quelques années son ainé, avec qui il partageait des intérêts communs, l’a présenté à Alfred Stieglitz, mais Stieglitz a d’abord refusé d’exposé son travail qui était principalement exécuté sur la technique de l’aquarelle. Demuth a fréquenté la galerie de Stieglitz le « 291 », et s’est familiarisé avec l'avant-garde américaine. La Galerie Daniel à New York l’a parrainé jusqu'à ce qu'il rejoigne de façon durable Stieglitz en 1917.
A partir des années 20, sa série de portraits, collages d'objets, de lettres et de chiffres, annonce les réalisations à venir du pop art. Demuth fait un autre voyage à Paris en 1921 en reprenant ses théories de l'art. La plupart des travaux de Demuth ont été peints à Lancaster, qui lui a fourni ses sujets variés - vaudeville, acrobates, cafés et scènes de bar.
Demuth a prospéré dans ce milieu et s’est plongé à fond dans le travail de Paul Cézanne. À son retour aux États-Unis en 1914, Demuth alternait entre Lancaster, Provincetown à Cape Cod, une colonie d'été des artistes et des écrivains, et New York.
Pendant plusieurs mois, à la fin de 1915, il vit à New York, dans Greenwich Village où il fréquente les bars de Harlem et les salons où l’on parle de liberté sexuelle. Il se métamorphose alors d'un peintre traditionnel à un peintre progressiste. Il fréquente le salon Arensberg fréquentés par Duchamp et Sheeler. C’est à New York qu’il participa à l'idéologie Dada.
Marsden Hartley, un autre peintre homosexuel de quelques années son ainé, avec qui il partageait des intérêts communs, l’a présenté à Alfred Stieglitz, mais Stieglitz a d’abord refusé d’exposé son travail qui était principalement exécuté sur la technique de l’aquarelle. Demuth a fréquenté la galerie de Stieglitz le « 291 », et s’est familiarisé avec l'avant-garde américaine. La Galerie Daniel à New York l’a parrainé jusqu'à ce qu'il rejoigne de façon durable Stieglitz en 1917.
A partir des années 20, sa série de portraits, collages d'objets, de lettres et de chiffres, annonce les réalisations à venir du pop art. Demuth fait un autre voyage à Paris en 1921 en reprenant ses théories de l'art. La plupart des travaux de Demuth ont été peints à Lancaster, qui lui a fourni ses sujets variés - vaudeville, acrobates, cafés et scènes de bar.
Dans l'hiver de 1916-1917, Demuth produit des aquarelles qui vibraient comme un nerf "vivant", inspirées par Albert Gleizes, et a cette époque, il commença à montrer la structure architectonique et jeter les bases du Cubo-Réalisme, ou Précisionnisme, une adaptation du cubisme. Demuth a commencé à introduire l'imagerie industrielle dans ses toiles. Il trouve un équilibre entre abstraction et réalisme. Ses images industrielles sont structurées en plans simplifiés dans le style cubiste avec des lignes de force du futurisme italien. Bien que Demuth produit relativement peu de ces paysages industriels, ils l'ont imposé comme un artiste précisionniste. Son œuvre la plus célèbre est Mon Egypte (1927, New York, Whitney). Ce titre de Demuth se réfère capricieusement à la manie de l'égyptologie plantée dans la culture populaire américaine en 1922.
Demuth était un visiteur régulier de boîtes de nuit et cafés. Frêle toute sa vie, Demuth est décédé du diabète à l'âge de cinquante-deux en 1935. Il laisse derrière lui un corps de plus de neuf cents œuvres, dont certaines très puissantes et certaines extrêmement délicates, mais tout imprégné d'une réponse très personnelle au modernisme. Demuth a été l'un des premiers artistes américains d'être réceptif à la modernité. Il est l’annonciateur du Pop-Art. « La figure 5 en or » est justement l'une des icônes du modernisme américain.
L’un des premiers peintres du modernisme américains, Demuth a également été l’un des premiers à affiché son homosexualité à travers sont œuvre de manière franche, avec des représentations positives du désir homosexuel. Fils d'un marchand prospère, il avait la liberté financière pour poursuivre sa vision artistique, sans égard débilitant pour l'opinion publique - concernant soit l'esthétique soit la sexualité.
Libre des soucis du marché, il a fait beaucoup de travail de nature privée, pour l'amusement et la stimulation de lui-même et ses amis homosexuels, et une grande partie n’a pas été montrée jusqu'aux années 1980. Son compagnon de vie s’appelait Robert Locher, un designer, qui était lui-même de Lancaster. Ils se sont rencontré en 1909, et sont restés ensemble jusqu’à la mort de Demuth. Demuth lui a dédié une pièce, The Azure Adder et l’a fait légataire de sa maison (qu’il a occupé jusqu’à sa mort en 1956) et de ses aquarelles à sa mort.
Libre des soucis du marché, il a fait beaucoup de travail de nature privée, pour l'amusement et la stimulation de lui-même et ses amis homosexuels, et une grande partie n’a pas été montrée jusqu'aux années 1980. Son compagnon de vie s’appelait Robert Locher, un designer, qui était lui-même de Lancaster. Ils se sont rencontré en 1909, et sont restés ensemble jusqu’à la mort de Demuth. Demuth lui a dédié une pièce, The Azure Adder et l’a fait légataire de sa maison (qu’il a occupé jusqu’à sa mort en 1956) et de ses aquarelles à sa mort.
Lors de son séjour à New-york, où il fréquentait les bars, les bains et les salons « libertaires » avec son ami Duchamp, son oeuvre a commencé à montrer des preuves de ces environnements sans entrave. Une série d'aquarelle intitulée Bain turc (1916-1918), inspirée par Bains Lafayette à Manhattan, insinue la possibilité de contacts homosexuels, virils entre hommes, la plupart des corps nus, suggestifs sont disposées milieu de plomberies phalliques.
D'autres séries, telles que celles consacrées au vaudeville et au cirque (1917-1919), contient des références symboliques à la sexualité gay, tandis que des travaux tels que Dancing sailors (1918) montre clairement le désir érotique latente entre hommes, même s’ils dansent avec des femmes.
Dans Distinguished Air (1930) Demuth dépeint une situation à une ouverture d’une'exposition, dans laquelle un couple d'hommes admire la sculpture notoirement priapique de Constantin Brancusi, Princesse X, tandis qu'un spectateur admire l'entrejambe de l'un des hommes.
Devant le refus que lui a opposé l’establishment d’exposer ce type d’aquarelle, Demuth a répondu par la création d'aquarelles ouvertement homoérotique de marins se déshabillant, se caressant, et même urinant en compagnie des autres. Ces œuvres constituent un élan de courage et de respect de soi qui serait bientôt répété par d'autres artistes gay.
Devant le refus que lui a opposé l’establishment d’exposer ce type d’aquarelle, Demuth a répondu par la création d'aquarelles ouvertement homoérotique de marins se déshabillant, se caressant, et même urinant en compagnie des autres. Ces œuvres constituent un élan de courage et de respect de soi qui serait bientôt répété par d'autres artistes gay.
sources: wikipédia. Franklin et Marshall collège. GLBTQ.com. Gay & Lesbian Review Worldwide, The, July-August, 2008 by Cassandra Langer."American Visions: The Epic History of Art in America", by Robert Hughes. Betsy Fahlman De Grove Art en ligne © 2009 Oxford University Press.
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