Jean Cocteau
Innamorati
La série des Innamorati, dessins de style burlesque que Cocteau exécuta en 1961, est constituée de saynètes inspirées de la Commedia dell’arte, mettant en scène un pêcheur et une jeune femme de la Riviera. Le poète souhaitait qu’ils fussent conservés à Menton, dans son musée-testament.
Dans une lettre à Jean Marais en 1938, Jean Cocteau écrivait : " la bêtise des amoureux est immense, végétale, animale, astrale".
"Dans la série des Innamorati, composés de visages affrontés d’hommes et de femmes tirant l’un vers l’autre une langue à la fois luxurieuse et agressive, le motif féminin conquiert ouvertement sa signification sensuelle. On notera cependant que la dimension proprement érotique de ces parades d’amour est presque inexistante, ces hommes à peau brune et ces femmes à peau claire, lâchés l’un vers l’autre comme des griffons d’armoiries, donnant de leur attirance l’image d’une dévoration archaïque et méditerranéenne où la violence l’emporte sur le plaisir" (Jean Cocteau, l’œil architecte, Francis Ramirez et Christian Rolot, acr édition, p.146).
La technique.
Jean Cocteau écrit à Jean Marais le 26 janvier 1961, à propos des Innamorati qu’il est en train de dessiner : "je fais de grands dessins en couleurs qui m’éreintent parce que j’écrase des crayons de cire sur le papier noir. Après, je me jette dans l’eau froide". (Jean Cocteau, Lettes à Jean Marais, Albin Michel, p. 477). Confirmant la suprématie de la ligne sur la couleur, et son désir de rester "un poète qui dessine", il écrit dans son journal : "Les couleurs obéissent à l’organisation des lignes comme chez les peintres les lignes obéissent à l’organisation des couleurs".
"L’éclat des couleurs pures dans les tableaux de Cocteau justifierait qu’on évoquât à leur propos le Fauvisme, l’Expressionnisme ou même le Pop Art si le poète peintre n’avait cherché surtout à retrouver le primitivisme et la barbarie des couleurs des peintures d’enfants. Cocteau retrouva une intensité chromatique semblable à celle de ses tableaux en 1961, dans la série des Innamorati, dessins aux craies de couleurs à la cire (exactement "Neocolor 7000" de Caran d’Ache), opacifiant complètement le papier ». (Jean Cocteau, poète graphique, Société Nlle des éditions du Chêne, p. 155).
Dans une lettre à Jean Marais en 1938, Jean Cocteau écrivait : " la bêtise des amoureux est immense, végétale, animale, astrale".
"Dans la série des Innamorati, composés de visages affrontés d’hommes et de femmes tirant l’un vers l’autre une langue à la fois luxurieuse et agressive, le motif féminin conquiert ouvertement sa signification sensuelle. On notera cependant que la dimension proprement érotique de ces parades d’amour est presque inexistante, ces hommes à peau brune et ces femmes à peau claire, lâchés l’un vers l’autre comme des griffons d’armoiries, donnant de leur attirance l’image d’une dévoration archaïque et méditerranéenne où la violence l’emporte sur le plaisir" (Jean Cocteau, l’œil architecte, Francis Ramirez et Christian Rolot, acr édition, p.146).
La technique.
Jean Cocteau écrit à Jean Marais le 26 janvier 1961, à propos des Innamorati qu’il est en train de dessiner : "je fais de grands dessins en couleurs qui m’éreintent parce que j’écrase des crayons de cire sur le papier noir. Après, je me jette dans l’eau froide". (Jean Cocteau, Lettes à Jean Marais, Albin Michel, p. 477). Confirmant la suprématie de la ligne sur la couleur, et son désir de rester "un poète qui dessine", il écrit dans son journal : "Les couleurs obéissent à l’organisation des lignes comme chez les peintres les lignes obéissent à l’organisation des couleurs".
"L’éclat des couleurs pures dans les tableaux de Cocteau justifierait qu’on évoquât à leur propos le Fauvisme, l’Expressionnisme ou même le Pop Art si le poète peintre n’avait cherché surtout à retrouver le primitivisme et la barbarie des couleurs des peintures d’enfants. Cocteau retrouva une intensité chromatique semblable à celle de ses tableaux en 1961, dans la série des Innamorati, dessins aux craies de couleurs à la cire (exactement "Neocolor 7000" de Caran d’Ache), opacifiant complètement le papier ». (Jean Cocteau, poète graphique, Société Nlle des éditions du Chêne, p. 155).
portrait de deux amoureux
le pêcheur et la jeune mentonnaise
le pêcheur et jeune fille au foulard bleu
le pêcheur enlaçant la jeune mentonnaise
pêcheur endormi, jeune fille au chapeau
les amoureux
le pêcheur, jeune fille en maillot de bain
le pêcheur jouant de la guitare au clair de lune
le pêcheur et l'étrangère
le pêcheur et la menteuse
le pêcheur et la jeune fille devant menton
le pêcheur embrassant la mentonnaise
le pêcheur chantant, le pirate et la jeune fille
le pêcheur et mentonnaise à la capeline
le pêcheur et la jeune mentonnaise
le pêcheur et jeune fille au foulard bleu
le pêcheur enlaçant la jeune mentonnaise
pêcheur endormi, jeune fille au chapeau
les amoureux
le pêcheur, jeune fille en maillot de bain
le pêcheur jouant de la guitare au clair de lune
le pêcheur et l'étrangère
le pêcheur et la menteuse
le pêcheur et la jeune fille devant menton
le pêcheur embrassant la mentonnaise
le pêcheur chantant, le pirate et la jeune fille
le pêcheur et mentonnaise à la capeline
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire