Le nu masculin chez Albrecht Dürer (1471-1528. Allemagne)
Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 et mort en 1528 à Nuremberg est un peintre, graveur et mathématicien allemand. Il signera Albertus Dürer Noricus (de Nuremberg) ou Dürer Alemanus ou encore le plus souvent de son monogramme.
L’œuvre de Dürer s’inscrit historiquement dans une époque de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance. Les grands bouleversements politiques, économiques, sociaux et religieux s’accompagnèrent d’innovations considérables dans le domaine culturel. Les principes nouveaux de la Renaissance furent confrontés dans les pays germaniques à l’influence gothique germano-flamande. Dürer réalisa la synthèse de ses courants dans une œuvre universelle.
L’œuvre de Dürer s’inscrit historiquement dans une époque de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance. Les grands bouleversements politiques, économiques, sociaux et religieux s’accompagnèrent d’innovations considérables dans le domaine culturel. Les principes nouveaux de la Renaissance furent confrontés dans les pays germaniques à l’influence gothique germano-flamande. Dürer réalisa la synthèse de ses courants dans une œuvre universelle.
Dürer passa son enfance dans l’atelier d’orfèvre de son père dont il apprit le métier. À quinze ans, il s’orienta vers la peinture et entra dans l’atelier du peintre Michaël Wolgemut (1432-1519) où se pratiquait aussi l’illustration de livres. C’est là que Dürer dessina sans doute pour les graveurs sur bois, et s’exerça à graver ses premiers bois. C’est là aussi peut-être qu’il découvrit les célèbres gravures de l’école de Ferrare, connues sous le titre d’usage Tarots de Mantegna dont il dessina librement vingt et une figures.
Il devait procéder de même plus tard avec d’autres gravures italiennes notamment des estampes de Mantegna. À dix-huit ans, il entreprit son tour de compagnonnage qui le mena à Colmar, la patrie de Martin Schongauer, et dans les citadelles de l’édition, Bâle, où il participa aux illustrations des Comédies de Térence, du Chevalier à la tour et de La Nef des fous, puis Strasbourg.
De retour à Nuremberg en 1494, il épousa Agnès Frey, et, en automne, partit pour l’Italie, entraîné dans ce voyage par son ami Willibald Pirckheimer qui fut l’un de ceux qui introduisirent l’humanisme en Allemagne. Il se rendit à Venise, et peut-être à Padoue et à Mantoue. Ce séjour fut déterminant pour lui.
Il rencontra notamment Jacopo de Barbari qui lui fit entrevoir le secret de la beauté idéale, les nouvelles théories, bouleversant ainsi ses conceptions esthétiques. Durant le trajet de retour, Dürer, sensible aux paysages traversés et à la nature, exécuta une série d’aquarelles révélant un autre aspect de son art, plus proche de l’observation directe que des études influencées par la théorie.
Il rencontra notamment Jacopo de Barbari qui lui fit entrevoir le secret de la beauté idéale, les nouvelles théories, bouleversant ainsi ses conceptions esthétiques. Durant le trajet de retour, Dürer, sensible aux paysages traversés et à la nature, exécuta une série d’aquarelles révélant un autre aspect de son art, plus proche de l’observation directe que des études influencées par la théorie.
Puis Dürer ouvrit son atelier à Nuremberg. La cité connaissait alors son âge d’or, rayonnement spirituel et prospérité économique. C’est dans ce contexte très favorable que l’artiste, grâce au mécénat de Frédéric le Sage, et plus tard à celui de l’empereur Maximilien, exécutera plus de soixante-seize peintures, plus d’un millier de dessins sans compter les nombreuses attributions, cent soixante-dix xylographies, une centaine de gravures en taille-douce et, vers la fin de sa vie, écrira trois livres de théorie sur les proportions du corps humain et les lois de la perspective.
En 1519, Dürer effectua un voyage en Suisse, et l’année suivante, il se rendit aux Pays-Bas, où il rencontra entre autres, l’humaniste Érasme, les peintres Quentin Metsys, Patinir, Lucas de Leyde, Barend Van Orley et étudia les maîtres flamands. Il tint un journal riche d’informations qui est conservé. Son activité créatrice se ralentit.
Sensible à la Réforme, l’artiste, éprouvé par les troubles religieux, ne se rallia pas cependant aux réactions excessives qu’ils entraînèrent. Il semble aussi qu’il fut ému par les révoltes paysannes de 1525, sauvagement réprimées. Dürer mourut le 6 avril 1528. Son génie visionnaire, universel, avait été, quelques années plus tôt, consacré par Érasme dans une lettre à Pirckheimer : "Un artiste comme lui serait digne de ne jamais mourir."
Sensible à la Réforme, l’artiste, éprouvé par les troubles religieux, ne se rallia pas cependant aux réactions excessives qu’ils entraînèrent. Il semble aussi qu’il fut ému par les révoltes paysannes de 1525, sauvagement réprimées. Dürer mourut le 6 avril 1528. Son génie visionnaire, universel, avait été, quelques années plus tôt, consacré par Érasme dans une lettre à Pirckheimer : "Un artiste comme lui serait digne de ne jamais mourir."
(source: BNF.fr)
Gestas (le mauvais larron)
Etude d'un couple nu et du diable
St-Sébastien à la colonne, 1499
nus d'homme et de femme, 1515
La resurrection, 1512
La flagellation du Christ, 1512
La chute de l'homme (Adam et Eve), 1504
Cinq hommes nus, 1526
Ecce Homo, date inconnue
Adam et Eve, 1507
La grande Passion, 1510
Die Eifersucht (La jalousie), 1498
Das Männerbad (Le bain des hommes), date inconnue
Le corps du Christ
Bacchanales avec Silenus
Apollon avec le disque solaire, ca 1501-1504
Paumgartner Altar, 1503
Apollon et Diane, ca 1503-1504
Lamentation du Christ
Hercule et l'oiseau stymphalien
L'enlèvement des Sabines, 1495
Etude d'un couple nu et du diable
St-Sébastien à la colonne, 1499
nus d'homme et de femme, 1515
La resurrection, 1512
La flagellation du Christ, 1512
La chute de l'homme (Adam et Eve), 1504
Cinq hommes nus, 1526
Ecce Homo, date inconnue
Adam et Eve, 1507
La grande Passion, 1510
Die Eifersucht (La jalousie), 1498
Das Männerbad (Le bain des hommes), date inconnue
Le corps du Christ
Bacchanales avec Silenus
Apollon avec le disque solaire, ca 1501-1504
Paumgartner Altar, 1503
Apollon et Diane, ca 1503-1504
Lamentation du Christ
Hercule et l'oiseau stymphalien
L'enlèvement des Sabines, 1495
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