La coupe Warren (20 à-1 av j-c)
La coupe Warren est une coupe à boire romaine (skyphos) représentant deux scènes homo-érotiques de type pédérastique. Elle est considérée comme unique en son genre. Son nom provient de son premier propriétaire, le collectionneur et écrivain Edward Perry Warren.
Elle est entrée en 1999 dans les collections du British Museum.La coupe Warren est, selon toute vraisemblance, commandée par un client romain auprès d'un orfèvre grec, aux environs de 20 - 1 av. J.-C. Elle présente les traits hellénisants de l'art sous Néron.
Elle comprend cinq parties : l'extérieur de la coupe en bas-relief, l'intérieur fait d'une feuille de métal plus épaisse et lisse afin de faciliter le nettoyage, le pied en argent massif, et deux anses qui ont disparu. Il est probable que certaines parties aient été dorées.
La coupe montre des signes d'utilisation répétée sur une longue période. Les dorures et les anses ont disparu mais, en dépit de cela, elle est dans un excellent état de conservation.
Les Romains utilisaient de tels objets pour alimenter la conversation lors des repas. L'homosexualité n'étaient pas pour eux un état (et ils ne disposaient pas de mot pour cela) mais un acte.
L'une des faces montre un homme âgé (actif ou « éraste ») faisant l'amour à un adolescent (passif ou « éromène ») alors qu'un jeune garçon, sans doute un esclave, regarde par la porte. L'autre face présente le même acte avec deux jeunes hommes dans les rôles sus-cités.
Les instruments de musique, une kithara (lyre) et un aulos (sorte de hautbois), outre une symbolique sexuelle probable qui nous échappe aujourd'hui, indiquent une élite raffinée aimant l'art et les plaisirs.
Les représentations d'actes sexuels sont fréquentes dans l'art romain, même si les actes homosexuels sont plus rarement représentés.
Elle est entrée en 1999 dans les collections du British Museum.La coupe Warren est, selon toute vraisemblance, commandée par un client romain auprès d'un orfèvre grec, aux environs de 20 - 1 av. J.-C. Elle présente les traits hellénisants de l'art sous Néron.
Elle comprend cinq parties : l'extérieur de la coupe en bas-relief, l'intérieur fait d'une feuille de métal plus épaisse et lisse afin de faciliter le nettoyage, le pied en argent massif, et deux anses qui ont disparu. Il est probable que certaines parties aient été dorées.
La coupe montre des signes d'utilisation répétée sur une longue période. Les dorures et les anses ont disparu mais, en dépit de cela, elle est dans un excellent état de conservation.
Les Romains utilisaient de tels objets pour alimenter la conversation lors des repas. L'homosexualité n'étaient pas pour eux un état (et ils ne disposaient pas de mot pour cela) mais un acte.
L'une des faces montre un homme âgé (actif ou « éraste ») faisant l'amour à un adolescent (passif ou « éromène ») alors qu'un jeune garçon, sans doute un esclave, regarde par la porte. L'autre face présente le même acte avec deux jeunes hommes dans les rôles sus-cités.
Les instruments de musique, une kithara (lyre) et un aulos (sorte de hautbois), outre une symbolique sexuelle probable qui nous échappe aujourd'hui, indiquent une élite raffinée aimant l'art et les plaisirs.
Les représentations d'actes sexuels sont fréquentes dans l'art romain, même si les actes homosexuels sont plus rarement représentés.
source:wikipedia
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