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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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jeudi 23 novembre 2017



Nicolas Régnier


Accrochage du tableau David triomphant tenant la tête de Goliath au Musée d'Art de Nantes pour l'exposition du premier décembre.

















David triomphant tenant la tête de Goliath, vers 1625. Huile sur toile, 132 x 104 cm. Musée des beaux-arts de Dijon 



C'est à Rome, au tout début du XVIIe siècle, dans le cénacle des jeunes artistes français alors en formation, que Nicolas Régnier, originaire de Maubeuge et élève d'Abraham Janssens à Anvers, découvre la modernité du caravagisme.
Fidèle aux leçons ténébristes, il en tempère néanmoins l'esprit, par sa sensibilité à la lumière des peintres de Venise, où il passe la deuxième partie de sa carrière.
Ce David brandissant triomphalement la tête de Goliath, témoigne de ce caravagisme adouci et élégant : la violence du sujet et la figure sombre de la tête tranchée du géant contrastent avec la grâce du jeune David, la poignée de l'épée avec ses effets décoratifs et la ceinture rouge savamment nouée autour de la taille de l'adolescent.

(Notice d'Hélène Meyer extraite de "Le Musée des Beaux-Arts de Dijon : guide des collections permanentes", Ville de Dijon, 2000)


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