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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mercredi 4 janvier 2012

Roudolf Khametovitch Noureev (ou Noureïev ou Noureyev ; en russe : Рудольф Хаметович Нуриев ; en tatar : Rudolf Xämät ulı Nuriev) (1938 - 1993)






"Je ne peux pas définir exactement ce que c'est, pour moi, d'être tatare et non russe, mais je ressens la différence dans ma chair. Notre sang tatare, je ne sais pourquoi, coule plus vite, est toujours prêt à bouillir. Je crois aussi que nous sommes plus languissants, plus sensuels que les Russes; il y a une certaine douceur asiatique en nous, mais aussi une fougue, celle de nos ancêtres. Nous sommes un mixte curieux de tendresse et de brutalité - un mélange assez rare chez les Russes. Les Tatares sont prompts à s'enflammer, à rentrer dans la bagarre, mais sont aussi passionnés et rusés comme des renards. Le Tatare est, en fait, un animal bien complexe: et c'est ce que je suis."



Noureev par Cecil Beaton


"Deux mots reviennent aussi constamment pour décrire ce que fut le danseur Noureev; il était incroyablement sensuel et très érotique. Je n'avais jamais vu quelqu'un de si sexuel en scène." David Wall, principal danseur du Royal Ballet de Londres.






Jusqu'en 1954, Ruldof Noureev pratique la danse folklorique. Il se forme à la discipline classique à partir de 1955, et jusqu'en 1958, à l'école Vaganova de Leningrad, avec Alexandre Pouchkine. Ses talents ne tardent pas porter leurs fruits, et le brillant jeune danseur rejoint en 1959, à 21 ans, le Corps du Ballet du Kirov dont il devient soliste, en particulier en jouant les ballets romantiques alors à la mode et qui sont restés le coeur du répertoire de la danse classique, Le Corsaire, Don Quichotte, Le Lac des Cygnes, La Belle au bois dormant.

Musculature fine, amplitude acrobatique, sauts aériens, prestance scénique entre élégance et virilité: le danseur, à la technique exemplaire, s'impose sur le plan international et incarne rapidemment le standard de l'excellence russe de la danse.



Noureev photographié avant 1961, probablement à Saint-Petersbourg.


Coup de théâtre, lors d'une tournée du Kirov en France, qui programme entre autre La Bayadère, en juin 1961, en pleine guerre froide, le soviétique demande l'asile politique, le 17 juin à l'aéroport du Bourget. Il est embauché dans la troupe du Marquis de Cuevas. A 24 ans, l'artiste européen débute au Covent Garden de Londres dès 1962, aux côtés de la ballerine Margot Fonteyn (Giselle).

Rudolf devient à côtés de ses performances romantiques, le créateur favori de tous les chorégraphes renommés dans les années 1960: Frederick Ashton, Rudi van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley, Martha Graham, Murray Louis. L'interprète se passionne bientôt pour la chorégraphie: Noureev réadapte les ballets de Marius Petipa dont le style et le répertoire lui permet de renouer avec l'époque où il dansait en Urss.

Il s'engage comme danseur au sein du ballet de l'Opéra national de Paris dans les années 1980 avant d'en prendre la tête comme directeur de la danse de l'Opéra de Paris (1983-1989).






En 2007, Ariane Dollfus, journaliste de France-Soir spécialisée dans la danse, publie une biographie qui tente de cerner le mythe. Elle y aborde notamment sans détour sa sexualité débridée et la façon dont il assumait son homosexualité. Le texte qui suit est un extrait de son livre.






[...] Pour autant, s'il tait son homosexualité, Noureev ne s'en cache pas et la différence est de taille. En fréquentant discrètement mais régulièrement des lieux de rencontres homosexuelles, en affichant un look vestimentaire répondant au « dress code » homosexuel, en dégageant un évident érotisme sur scène comme dans la vie, il devient une icône gay pour toute une génération de garçons. Dans sa sexualité comme ailleurs, Rudolf aura su épouser son époque, et se faire épouser par elle.

Vestimentairement, il affiche un look de « gay » viril et audacieux, qui est un message sexuel à lui tout seul : longs manteaux de cuir noir, rouge ou blanc, manteaux de fourrures, pantalons moulants, cuissardes, bottes à talons, couleurs vives... Ce n'est pas l'excentricité « folle » et rock'n roll d'Elton John ou de Freddy Mercury, mais c'est d'une évidente extravagance pour le monde de la danse et une mise en scène parlante pour le monde homosexuel.






Jeune, Noureev répond aux stéréotypes de beauté véhiculés par les magazines pornos gays (dont il est grand lecteur) : il est fort, puissant, musclé comme un homme protecteur. Mais il projette aussi le phantasme de l'éphèbe éternellement jeune en présentant un torse imberbe puisqu'il est épilé, pratique usuelle chez les danseurs. Noureev est d'une homosexualité suffisamment protéiforme pour plaire au plus grand nombre.





« Noureev avait une plastique et un érotisme dans lesquels un homosexuel pouvait effectivement se sublimer, analyse Jacky Fougeray, ancien rédacteur en chef de Gai Pied. Sa modernité tenait au fait qu'il montrait son corps de manière ostensible à une époque où le corps masculin se cachait. Il a été un repère iconographique pour les homosexuels, comme Brigitte Bardot a pu l'être pour les hétérosexuels. »





« Pour les jeunes homos de l'époque, confirme Didier Lestrade, futur fondateur de Act Up Paris en 1989, Noureev donnait une image très nouvelle de l'homme homosexuel parce qu'il était viril. Il était très musclé et tout à fait masculin, à une époque où les homosexuels, à l'image des films de Visconti, avaient du mal à s'affranchir de leur féminité. Noureev l'avait fait sans problème. Il nous donnait aussi l'impression de ne pas vivre son homosexualité comme une croix. Pour nous, il était béni. »





Effectivement, Noureev jouit du sexe comme il jouit de sa danse : avec démesure, passion, gourmandise, dépouillé de tout tabou et de toute inhibition, à l'image de ce qu'il est dans la vie. Rudolf a de gros besoins et de grandes curiosités sexuelles. Comme pour la danse, il va tout faire pour les assouvir, avec une liberté très étonnante pour l'époque, et très osée vue sa célébrité.

Y compris dans sa vie homosexuelle, Noureev mène une « double vie ». Il peut vivre avec un homme de manière très privée, et voir d'autres hommes de manière très publique. Il pratique à la fois ce que Guy Hocquenghem, journaliste, écrivain et militant homosexuel décrit comme une « homosexualité blanche », diurne, sage et banale. Mais aussi une « homosexualité noire », celle de la nuit, du monde interlope et des « mauvais » garçons. Celle de Rimbaud, Genet et Pasolini.






Ainsi, le soir après le spectacle, il lui arrive de partir dans la nuit, souvent seul, vivre une troisième vie, celle des rondes de nuit, où l'on mène une danse de séduction purement sexuelle. Parfois, il propose à quelques amis sûrs de l'accompagner dans quelques bars gays. « Let's go hunting » leur dit-il. « Partons en chasse. » Mais très souvent, il s'y rend seul.






Pendant un temps, Rudolf fréquente comme beaucoup d'homosexuels les vespasiennes et les jardins publics. S'imagine-t-on ce qu'a pu représenter la liberté d'un jardin public pour un jeune homosexuel arrivant d'Union soviétique? Là où les Occidentaux viennent se cacher, Noureev peut enfin se montrer. Là, à l'air libre et libre comme l'air, il peut rencontrer furtivement des hommes de tous àges, de toutes origines, et de toutes conditions sociales, ce que les lieux fermés (bars, cafés et restaurants homos) ne permettent pas.

Là, on peut assouvir les fantasmes les plus osés, sans avoir à se parler, et y croiser aussi bien des homos que des hétéros, des gigolos, des célébrités que des anonymes. À Paris, Noureev se balade à Saint-Germain-des-Prés, haut lieu de drague homosexuel dans les années soixante, il fréquente le square de Notre-Dame connu pour ses activités nocturnes, et surtout le jardin des Tuileries situé juste en face de chez lui. Il lui suffit de croiser rapidement un homme de son choix, de traverser la Seine et de faire monter chez lui l'ami d'un soir. La situation est identique à New York, où son appartement donne sur Central Park.


Le jeune homme et la mort avec Zizi Jeanmaire (Ballet de Roland Petit)


À Londres, Anton Dolin, mythique danseur anglais, s'inquiète pour lui, et le dit dans la presse dès 1968 : « J'ai dit à Rudi qu'il peut être aussi mauvais garçon qu'il veut, mais que s'il ne fait pas plus attention, on va le retrouver mort dans une allée de Soho, sa tête fracassée par une clef à molette de camionneur. » Dans les vespasiennes parisiennes, largement décrites par Marcel Proust ou Jean Genet, Noureev prend aussi des risques parce que le lieu est étroit, que la police fait des rondes, et que de nombreux voyous viennent « casser du pédé ». Parmi eux, pouvait même facilement se glisser un agent du KGB. Mais Rudolf fait fi de tout cela.

Le risque, la clandestinité, la sensation d'illégalité : il connaît bien ce type de défis. Voilà qu'il peut enfin les appliquer à sa sexualité et y assouvir une évidente jouissance.


Noëlla Pontois et Rudolf Noureev


Pour Didier Lestrade cependant, les risques de la drague en plein air n'étaient pas si grands dans ces années 1960-1970. « On a du mal à s'en souvenir aujourd'hui, mais il y avait alors une vraie camaraderie, une bonne ambiance dans ces lieux à l'air libre, parce que c'était une liberté absolue que nous prenions tous, au sein d'une société persécutrice. Aujourd'hui, ces mêmes lieux sont beaucoup plus violents.»





Personnage éminemment pasolinien, Noureev aurait malgré tout pu y faire, comme le cinéaste italien, de fort mauvaises rencontres nocturnes. Comme Pasolini à la gare de Rome, Noureev fréquente notamment la gare de Milan, haut lieu de séduction et de prostitution, qu'il montre à Roland Petit lorsqu'ils travaillent ensemble en 1968. « Je n'avais encore jamais vu un tel embouteillage nocturne aussi coloré, exotique et effrayant, un carnaval cauchemardesque barbouillé de cosmétiques et de poudre blanche. Rudolf riait beaucoup de me voir si ingénument surpris, enfin je voulais le lui faire croire. »

Amant de la pénombre, rôdeur anonyme des nuits noires, Noureev fréquente ensuite les lieux les plus emblématiques de la libération homosexuelle des années 1970-1980 : les saunas et backrooms exclusivement masculins. Dans ces endroits payants et plus ou moins bien tenus, on vient clairement consommer, à l'image des boîtes échangistes.






Dans les saunas, résurgences des thermes romains, on peut se faire masser tout en regardant des films pornos, mettre au repos un corps fatigué comme celui d'un danseur, séduire son voisin de cabine et s'isoler avec lui dans le petit lit prévu à cet effet, le tout dans une pénombre qui assure un relatif anonymat.


Rudolf Noureev dans le pas de deux de Diane et Actéon, Australian Ballet, 1964


Les premières backrooms se créent au milieu des années 1970 à New York et San Francisco, changeant radicalement le rapport au sexe des homosexuels qui fréquentent les lieux. De pratiquant, on devient client. La sexualité à la marge devient une sexualité de masse, discrète, mais désormais institutionnalisée. Dans ces gigantesques lieux de plaisirs à tout prix, on renouvelle totalement les pratiques sexuelles au point que le philosophe Michel Foucault, qui a fréquenté le Mineshaft de New York, parle de « laboratoire d'expérimentation sexuelle ». Il est vrai que le Mineshaft est pionnier du genre. Dans la « backroom » de cet ancien bar du Village, on trouve des pièces plongées dans le noir total, des petites piscines, ou bien des « glory holes », simple trou dans un mur, par lequel on passe son sexe, un partenaire inconnu se plaçant de l'autre côté.






À New York, qui est à l'avant-garde des nuits gays les plus folles, les lieux les plus célèbres sont évidemment le Mineshaft qui ferme à onze heures du matin, et l'Anvil, créé en 1974. À ses débuts, Noureev vient à l'Anvil avec Truman Capote et Lee Radziwill, la soeur de Jackie Kennedy. Puis, les lieux se sont radicalisés, et Noureev s'y rend seul, profitant aussi des spectacles de strip-tease avant d'aller dans les « pièces du fond ».

Dans les backrooms, pas de regards inquisiteurs sauf un certain voyeurisme, pas de jugement, pas de risques de rumeurs à l'extérieur: dans la « backroom », on est entre soi, dans une évidente complicité du silence. « Lorsqu'on était célèbre comme Noureev, venir dans des lieux comme ceux-là lui permettait de redevenir lui-même, loin de la société du spectacle, estime Didier Lestrade. Il allait pouvoir rencontrer dans un certain confort, des gens de tous les jours, être au contact de la vraie vie. Pour nous, c'était assez rassurant et flatteur de voir arriver une star de cette trempe. Il était sûr d'être accueilli avec bienveillance. »





À côté de ces lieux de pénombre, Rudolf Noureev est aussi l'égérie gay des night-clubs flamboyants.

En décembre 1968 se crée à Paris un lieu nouveau que le danseur va beaucoup fréquenter : c'est le Sept, situé rue Saint-Anne, à deux pas de l'Opéra. La rue Sainte-Anne est bien connue des homosexuels du monde entier. Elle regorge de petits hôtels de passe, de bars et de clubs de rencontres. Mais au 7 de la même rue, c'est un autre lieu qui émerge. Un temple de l'homosexualité chic, fondé par Fabrice Emaer, le nouveau roi des nuits parisiennes qui va ensuite concevoir le Palace, dix ans plus tard.

En 1968, le Sept est une petite révolution, car on peut y dîner, danser entre hommes, mais aussi rencontrer une clientèle assez diversifiée, car le maître des lieux tient, justement, à ce brassage aussi social que sexuel, puisque les femmes et les hétérosexuels sont admis. Après le petit restaurant très élitiste du haut, on descend vers la piste de danse où l'on vaque à une séduction chic, sans crainte d'être dérangé par une descente de police, qui fait confiance. Noureev devient un grand habitué du Sept, situé à deux pas d'un temple du bonheur autrement plus
important pour lui, l'Opéra de Paris.






Appréciant les soirées chics et chocs de Fabrice Emaer, Noureev est ensuite un habitué du Palace, haut lieu des nuits parisiennes de 1978 à 1983, où l'on donne aussi des « Gay Tea dance » le dimanche. Le lieu est mixte, mais cet ancien théàtre de revue est emblématique de l'influence de la culture gay sur le monde de la nuit. « Le mérite du Palace réside en l'invention d'un nouveau genre : l'homosexualité dans un lieu hétérosexuel, écrit Frédéric Martel. Un certain narcissisme homosexuel est omniprésent, symbolisé à la perfection par le long couloir à l'entrée avec son jeu de vitrines et de miroirs". »

Noureev est dans son élément. Là, il peut côtoyer Aragon et Yves Saint Laurent, Thierry Mugler et Jack Lang, Paloma Picasso et Karl Lagerfeld qui fait son bal vénitien où Rudolf se rend habillé en académicien (Douce François est en Pierrot, réplique exacte du costume de Noureev dans Pierrot lunaire), Roland Barthes et Amanda Lear, Michel Foucault et Grace Jones, Mick Jagger et Lauren Bacall. Et tous font le spectacle lors des dîners mondains, des bals costumés et des fêtes habituelles.

Au Palace, on y vient chic ou déshabillé, play-boy ou hippie, en cravate ou en bas résilles. Et cette ruche sans conventions mais unie par la seule règle de la fête ravit Noureev, qui a droit à un dîner en son honneur dès la première année d'ouverture, en décembre 1978.






À New York, il fréquente évidemment le Studio 54, haut lieu de fête encore plus sélect que le Palace. Le prix d'entrée y est élevé (ce qui ne concerne pas Noureev), les VIP sont déjà parqués dans des espaces inaccessibles, mais les fêtes sont grandioses, et toutes les stars de New York se doivent de faire leur entrée au « 54 » d'autant plus fréquenté par Rudolf que se trouve, au-dessus, un studio de danse où il vient prendre sa barre » le dimanche matin.

Noureev use donc de toutes les libertés de l'époque pour jouir sans entrave », comme on disait alors. Il passe de bras en bras mais il ne s'attache pas.


Rudolf Noureev par David Bailey



Cecil Beaton et Rudolf Noureev







Noureev, 1965





Il pratique la séduction sexuelle comme un jeu, comme un jouet d'autant plus séduisant qu'il peut se révéler parfois inaccessible. Ce sera le cas avec Charles Jude. Marié, père de deux filles, le danseur étoile français qui ressemble comme un frère à son aîné tatar ne répondra jamais aux sirènes constantes de Rudolf, fou d'amour pour lui. « Cela restera un défi permanent pour lui : arriver à ses fins avec Charles », estime Elisabeth Cooper.

Voir Charles Jude en scène avait d'ailleurs quelque chose de troublant, tellement il pouvait être parfois la réincarnation même de Noureev dans sa version romantique. La relation de Rudolf et Charles, eurasien comme lui, aura quelque chose de sublimé. Dénuée de tout rapport sexuel, forte d'une admiration artistique totalement réciproque, leur complicité se situera ailleurs. Fidèle à Rudolf jusqu'à son chevet le dernier jour de sa vie, Jude sera, au final, l'un des rares à n'avoir humainement jamais déçu Noureev. [...]

NOUREEV L'insoumis. Ariane Dolfus, 2007, Flammarion


Rudolf Noureev par Richard Avedon



1960



1967



1965



1961







Paris, 1961



1962

















Lorsque le sida apparaît en France, aux alentours de 1982, Noureev n'y prend pas garde. Il est probablement infecté par le VIH au début des années 1980. Pendant de nombreuses années, il a nié le fait ; lorsque, vers 1990, il devient malade de façon évidente, il fait semblant d'être atteint de nombreuses autres maladies. Il essaie plusieurs traitements expérimentaux, qui ne ralentissent pas la dégénérescence inéluctable de son corps.

Il doit cependant finalement affronter la réalité. À cette époque, son courage suscite l'admiration de beaucoup de ses détracteurs. Sa déchéance physique le fait souffrir, mais il continue à se battre en se montrant en public. Au cours de sa dernière apparition publique, le 8 octobre 1992, lors de la première représentation au Palais Garnier d'une nouvelle production de La Bayadère, chorégraphiée par Noureev d'après Marius Petipa, le public lui fait une ovation debout. Le ministre de la culture Jack Lang lui remet la plus haute récompense culturelle, le faisant chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Il s'éteint à l'hôpital Notre Dame du Perpétuel Secours à Levallois-Perret quelques mois plus tard, à l'âge de 54 ans. Il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, au sud de Paris.







Le tombeau de Rudolf Noureev au Cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, France



Les premiers pas de danse de Noureev en U.R.R.S





Rudolf Noureev - "L'apres-midi d'un Faune."





Rudolf Noureev - "Le jeune homme et la mort."







(Sources: Noureev L'insoumis. Ariane Dolfus, 2007, éditions Flammarion. Alban Deags sur Classique news.com. Disjecta. Wikipédia)

1 commentaire:

  1. MERCI! Quelle texte, quelles photos, manifiques toutes ensamnle! Mes admirations à vous!

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