Nicolai Abraham Abildgaard (1743-1809. Danemark))
Figure majeure de l'art nordique de la fin du XVIIIe siècle, Nicolaï Abildgaard s'impose comme un coloriste hors pair. Formé à l'Académie de Copenhague, puis à Rome dès 1772 où il se passionne pour Fuseli, le peintre est l'auteur de portraits, d'esquisses et de fresques, à la fois teintées de romantisme et de néoclassicisme.
Cinq ans plus tard, il retourne au Danemark et commence à peindre dans un style très traditionnel, comme en attestent ses oeuvres illustrant les auteurs romains Terence et Apulée. Directeur de l'Académie de Copenhague de 1789 à 1791, l'artiste est également sculpteur, architecte, et dessinateur de costumes de théâtre et de meubles.
Exposé au Palazzo dei Diamanti de Ferrara en 2003, ou au Statens museum for kunst de Copenhague en 2007, son oeuvre fait aussi partie des collections permanentes du Nordjyllands Kunstmuseum d'Aalborg ou du Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague. S'il est tributaire de la veine néoclassique danoise, son art s'impose avant tout comme une peinture révolutionnaire, tant sur les plans esthétiques que politiques. Et c'est sans doute cette fusion d'un ancrage typiquement nord-européen et d'idées universelles influencées par la pensée des Lumières qui fait la force de Nicolaï Abildgaard.
Cinq ans plus tard, il retourne au Danemark et commence à peindre dans un style très traditionnel, comme en attestent ses oeuvres illustrant les auteurs romains Terence et Apulée. Directeur de l'Académie de Copenhague de 1789 à 1791, l'artiste est également sculpteur, architecte, et dessinateur de costumes de théâtre et de meubles.
Exposé au Palazzo dei Diamanti de Ferrara en 2003, ou au Statens museum for kunst de Copenhague en 2007, son oeuvre fait aussi partie des collections permanentes du Nordjyllands Kunstmuseum d'Aalborg ou du Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague. S'il est tributaire de la veine néoclassique danoise, son art s'impose avant tout comme une peinture révolutionnaire, tant sur les plans esthétiques que politiques. Et c'est sans doute cette fusion d'un ancrage typiquement nord-européen et d'idées universelles influencées par la pensée des Lumières qui fait la force de Nicolaï Abildgaard.
Le Philoctète blessé est un éloge de la masturbation. Il tient son pied comme il tiendrait son sexe et il s'est déshabillé. Quand on sait que du venin s'écoule de son pied (il vient d'être mordu par un serpent) et qu'il a été abandonné par ses compagnons (donc solitude), Abildgaard détourne , comme nombre d'artistes, une légende grecque pour donner libre cours à ses fantasmes. Notez l'obscénité de l'orteil enserré dans sa main.
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