.
.
.
.
"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
.
.

samedi 7 novembre 2015




Eugène Chaperon, 1857-1938. France






La douche au Régiment, 1887. Huile sur toile, 81 × 54 cm






Détail



5 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Quel magnifique commentaire cher Stéphane. Quelle belle interprétation. Voir du sacré dans la scène de soldats se douchant, il faut le faire. Mais vous avez réussi à me faire regarder le tableau avec un autre regard, bravo. Vous me faîtes penser à un ancien correspondant, un charmant vieux monsieur, Pierre, un breton à la tête de bois. Serait-ce vous? En tout cas votre commentaire est très intéressant et original. Le meilleur que l'on ait fait. Merci. Et n'hésitez pas à recommencer

    RépondreSupprimer
  4. Et non, cher Stéphane, je ne peux pas corriger les fautes d'orthographe. Je ne peux pas interagir sur votre message. Je pense que la seule chose possible est que vous repreniez ce message avec un copier-coller, que vous corrigiez les erreurs et le repostiez. J'effacerai alors le message initial. Amicalement

    RépondreSupprimer
  5. Merci pour votre suggestion
    Fascination: le Sacré et le Nu
    Dans ce tableau on est au spectacle. Indifférents à leur propre nudité trois soldats se lavent. Un quatrième est peu visible, caché par un soldat vêtu qui garde le bord droit du tableau. Neuf autres soldats les regardent. Ils semblent fascinés par ce spectacle. Les personnes qui contemplent le tableau se joignent aux soldats voyeurs. Le nu exerce toujours son pouvoir sur les êtres même sur ceux qui ne s’en rendent pas compte. Le sacré a la même fonction. Au pied de la croix (de la fenêtre) sont rassemblés, le Christ et le bon et le mauvais larrons. Nous savons tous ce qui va leur arriver. Un soldat transperce de sa lance d’eau le flanc du Christ. Dieu éclaire la scène de l’extérieur et la grande fenêtre devient vitrail . Sur l’étagère le linge de Sainte Véronique sur lequel s’est fixé le visage de Jésus. La toile du peintre fixe elle aussi la scène. Sur l'affichette qui se trouve sur la paroi de bois on lirait presque INRI. La vapeur d’eau fait un pagne pudique au Christ. Mais il s’agit d’une simple douche au régiment et ce sont bien des soldats nus qui réjouissent notre regard.
    Stéphane

    RépondreSupprimer