LE NU MASCULIN DANS L'ART . . . . Homosexualité masculine et culture art peinture dessin photographie cinéma littérature sculpture histoire et bien d'autres choses...
mercredi 8 mars 2017
L' Odysée des rêves. Cathédrale de Nantes, décembre 2016
L'Ave Maria de Caccini
Ave Maria de Caccini est un pastiche enregistré par Vladimir Vavilov en 1970 sous le titre « Ave Maria - auteur inconnu du xvie siècle » sous le label Melodiya.
Vladimir Vavilov (1925-1973) a écrit sa composition dans les années 1960. Il l'a éditée et enregistrée dans l'album Musique de luth des XVIe et XVIIe siècles (ru) comme une œuvre sans attribution (« auteur inconnu du xvie siècle »). L’attribution à Giulio Caccini (1551-1618) apparaît dans un enregistrement d'Irina Bogatcheva (en) de 1975. Cette attribution est d’autant plus étonnante que cet Ave Maria est totalement étranger au style du compositeur italien et à celui de son époque. Un compositeur de la Renaissance aurait en effet composé sa musique sur l'intégralité de la prière à la Vierge et non sur les deux seuls mots « Ave Maria ». En toute logique et dans un souci d'exactitude, cette pièce musicale célèbre devrait donc être intitulée Ave Maria (dit de Caccini) par Vladimir Vavilov.
En 1987, l'Ave Maria de Caccini fut enregistré par Irina Arkhipova. Plusieurs années plus tard, la soprano lettone Inessa Galante l'enregistra à son tour en 1994 et 1995. L'ayant entendu en tournée (probablement en Russie), la chanteuse l’aurait transcrite afin de pouvoir l’interpréter lors de ses propres concerts. Le succès obtenu fut immédiat et immense, d’abord dans les pays baltes et en Russie, puis dans le reste du monde.
Inessa Galante
Sumi Jo 2001
lundi 6 mars 2017
TELEVISION
ARTE
Otto Dix ou le regard impitoyable
La vie et l’oeuvre d’Otto Dix (1891-1969), peintre provocateur au regard sans concession sur la société allemande de l'entre-deux-guerres. Issu d’un milieu populaire, il gardera à vie le souvenir traumatique des tranchées, qu’il a vécues dans sa chair : son oeuvre ne cessera d’explorer les tréfonds de l’âme humaine, sa misère, sa solitude et sa folie belliqueuse.
Peu de peintres ont su mettre à nu leur époque – et briser les tabous artistiques en vigueur – comme l'Allemand Otto Dix (1891-1969). Ce grand représentant de la Nouvelle Objectivité – même s'il ne s'en est jamais réclamé – brosse un portrait cruel et sans concession de son pays, d’une guerre à l’autre. Prostituées, mendiants, gueules cassées de la Grande Guerre, crimes sexuels et pauvreté… : ses œuvres documentent – non sans un certain humour noir – la vie du Lumpenproletariat et les inégalités qui règnent dans une société brisée par la Première Guerre mondiale, où se dessine le spectre du nazisme.
Les tranchées de l'âme
Issu d’un milieu populaire, Dix gardera à vie le souvenir traumatique des tranchées, qu’il a vécues dans sa chair : son œuvre ne cessera d’explorer les tréfonds de l’âme humaine, sa misère, sa solitude et sa folie belliqueuse. Avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler, Dix le provocateur verra sa création muselée par l’étiquette nazie d’"art dégénéré", et partira sur le front en 1944-1945. À travers images d’archives, extraits de lettres et interviews rares du peintre ainsi que d’historiens de l’art, ce film dévoile le processus créatif d'un artiste que l’on découvre aussi dans l'intimité.
dimanche 5 mars 2017
Ren Hang, 1987-2017. Chine
Rongé par la dépression, Ren Hang a mis fin à ses jours le 24 février. Il avait 29 ans. Né le 30 mars 1987 à Changchun, province de Jilin, au nord-est du pays, d’un père cheminot et d’une mère ouvrière, Ren Hang n’a pas étudié la photographie mais le marketing à l’université. Trouvant ses études ennuyeuses, il s’est mis à photographier ses amis de dortoir dans des mises en scène improvisées. Il gardera toujours cet aspect instantané : chez lui, pas de lumière sophistiquée, pas d’équipe fournie, il photographie avec un petit Minolta et saisit son intuition du moment.
A peine trentenaire, le jeune homme avait déjà fait l’objet d’une monographie chez Taschen en janvier, intitulée tout simplement Ren Hang. En Occident, son œuvre singulière, pleine de nus à la fois délicats et désinvoltes, lui avait valu une reconnaissance rapide. Il empilait les corps pour faire des dunes, entremêlait les bras et les jambes en piles ou accrochait ses modèles dans les arbres comme des pantins ou au sommet de gratte-ciels. Cheveux au vent, sexes apparents et corps tout blancs, se doublaient toujours chez lui de visages au regard impassible ou lointain. Un mélange d’érotisme, de distance et d’humour qui ne plaisait pas vraiment en Chine, où il a été censuré de nombreuses fois.
Il choisit ses modèles parmi ses connaissances, et ensuite parmi ceux qui postulent sur son site Internet. Il doit leur parler et s’entendre avec eux pour faire une photo, sinon il arrête la séance. Son studio, au début, se limite à son petit appartement. Sans jamais théoriser sa démarche, Ren Hang renouvelle le genre du nu en traitant le féminin et le masculin avec la même désinvolture amusée et distante, mêlant les corps des deux sexes, s’arrêtant aussi bien sur les seins que les fesses, les aisselles, le pénis.
En Chine, la nudité et l’absence de pudeur de ses images jugées pornographiques lui valent très vite des ennuis. Il se fait embarquer lors des séances de shooting, on l’empêche d’exposer certaines images – il répond en accrochant des cadres vides –, on ferme son exposition au bout de quelques heures ou quelques jours, on clôt son profil weibo. Pourtant, les images de Ren Hang ne se veulent pas provocantes ou subversives. « Les idées politiques exprimées dans mes images n’ont rien à voir avec la Chine, expliquait-il dans la monographie publiée chez Taschen. C’est la politique chinoise qui veut s’introduire dans mon art. Une de mes expositions a déjà été annulée par le gouvernement chinois pour “suspicion de sexe” ».
La dépression, dont il souffre depuis des années, occupe une section à part entière de son site Internet, où il consigne des poèmes et des notes personnelles. Sa maladie a même donné le titre à un de ses livres, en 2013. « Depuis tant d’années, j’ai essayé de me soigner, partageant mon moi entre les rôles de médecin et de malade, écrit-il sur son site Web en 2016. Si la vie est un abîme sans fond, lorsque je sauterai, la chute sans fin sera aussi une manière de voler ».
vendredi 3 mars 2017
jeudi 2 mars 2017
Qui sommes-nous réellement ?
Même si cela est une publicité pour une agence de voyage, les participants sont réels et non des acteurs et les test sont également réels (Seule l'examinatrice est une actrice)
NON à la "race", NON au racisme, NON à la xénophobie, NON aux extrémismes, NON au rejet. Intelligence, rencontre, acceptation, compréhension, tolérance, accueil, partage, égalité, fraternité, solidarité, amitié, amour.
dimanche 26 février 2017
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