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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 5 mai 2012

Wilhelm von Plüschow (1852 - 1930. Allemagne)





Portrait par Von Gloeden



Wilhelm von Plüschow, dit Guglielmo Plüschow (Wismar, 18 août 1852 – 3 janvier 1930), est un photographe allemand qui s’établit durablement en Italie où il se consacra à la photographie de jeunes garçons. Il était le cousin de Wilhelm von Gloeden, qui excella lui aussi, un peu plus tard, dans la photographie de nus masculins, et éclipsa la notoriété de Plüschow.












Peter Wilhelm Weiermair Plüschow est né à Wismar, Allemagne du Nord. Peu de choses sont connues de l’enfance de Plüschow. Cadet d’une famille de sept frères et sœurs, son père, Friedrich Carl Eduard Plüschow, est un fils illégitime de Friedrich Ludwig von Mecklenburg-Schwerin.



Edoardo






Edoardo






Edoardo



Au début des années 1870, il s’établit à Rome et changea son prénom allemand en son équivalent italien « Guglielmo ». Tout d’abord marchand de vin pour pouvoir survivre, au début des années 1890, il travailla par la suite dans un studio de photographie dans le quartier Mergellina de Naples, à Posillipo pas. 55. Les premiers travaux de Plüschow à Naples étaient ceux des photographes de studio de l'époque, se résumant à des portraits formels de groupes, du photo-journalisme, et des cérémonies publiques. Il se tourna rapidement vers la photographie de nus masculins et féminins. Parmi d’autres contrats, il fut chargé de photographier Nino Cesarini, le jeune amant du baron Jacques d’Adelswärd-Fersen qui résidait dans la villa Lysis à Capri.



Martire cristiano. Scattata a Roma verso il 1896-1900



Au début, il a collaboré avec son cousin von Gloeden, qui vivait à Taormina, Sicile, partageant souvent les modèles et les accessoires, ce qui rend l'attribution difficile des clichés des débuts de leur carrière.

Son travail attira l'attention en obtenant une reconnaissance internationale lors de l'exposition annuelle de la Royal Photographic Society de Londres en 1893.

Plüschow a commencé à publier ses photographies dans les années 1890, quelques années après Gloeden. En 1896-1897 Plüschow a entamé une tournée en Tunisie, en Egypte et en Grèce; plusieurs études de jeunes gens drapés dans les ruines d'Athènes, ainsi que des photos de garçons nus, ont été publiés en Angleterre par Robert H. Cust Hobart.



Modello nudo a Roma.



Le travail de Plüschow a attiré l'attention et s'est répandu à travers ses apparitions régulières dans les magazines de photographie d'art, les ouvrages de vulgarisation ethnologique, et les parutions de libération homosexuelle. Ses photographies érotiques étaient populaires en Allemagne, en Angleterre et en Amérique.



Nudo di spalle



Suite à l'implication du baron Alfred Krupp, magnat de l'armement allemand, dans un scandale sexuel impliquant des jeunes garçons à Capri en 1902, une vague de répression à Rome a conduit à l'arrestation de Plüschow, de ses assistants et du modèle et photographe Vincenzo Galdi.

Une correspondance importante et extrêmement compromettante entre le photographe et des clients partout dans le monde a été saisie. Plüschow fut maintenu en détention dans l'attente de son procès. Il fut condamné à 8 mois de prison et à une forte amende, mais fut finalement exempté d'effectuer la peine de prison.

Plüschow a été arrêté pour la corruption de mineur en mai 1907. Il se «convertit» alors à la photographie de paysages. Il n'a jamais cessé de produire des photos érotiques, mais apprit à être plus discret.




Le document de la peine de Plütschow en 1907 pour avoir des relations sexuelles avec un garçon de 12 ans nommé Ernani Marinelli






Nudo drappeggiato davanti a rovine classiche nei dintorni di Roma (forse Villa Adriana).



En 1910, il a publié une série de photographies d'un autre genre, des paysages et des vues de bâtiments antiques et médiévaux dans la campagne autour de Rome. Ce fut sa dernière commission photographique.

En 1910, il retourna en Allemagne, et s'installa à Berlin. On n'a pas trouvé de clichés de Plüschow de cette période jusqu'à sa mort en 1930, seul, renié par sa famille.

L’un des plus fameux modèles de Plüschow était Vincenzo Galdi, probablement un de ses amants. Galdi devint plus tard lui aussi photographe de nus et propriétaire d’une galerie d’art.

De nos jours encore, certaines œuvres de Plüschow ou de son assistant Galdi sont attribuées à Wilhelm von Gloeden. La proximité de l’époque, des sujets et du style explique cette confusion.



Vincenzo Galdi a Posillipo






Nudo classicheggiante che forse ritrae Vincenzo Galdi a Mergellina sulla collina di Posillipo (Napoli), 1890






Vincenzo Galdi a Mergellina sulla collina di Posillipo






Nudo maschile con papiri. Roma, ca. 1900






n. 1070






n.1265






n.1666






Ritratto di ragazzo, Roma






n.10747






n.10791






n.10793






n.11172






n.11219






n.11483






n.1278






Vincenzo Galdi ed Edoardo. Il bacio






n.6087 (Vincenzo Galdi)






n.7686






n.9750






Ragazzo con statuetta della Vittoria. Roma, prima del 1907.






Ritratto di Giovane






n.6806






n.6812






n.9169






n.9785






n.11140






Vincenzo Galdi con turbante, 1895






Siegfried Zademack








Dualistic self-portrait






Trophy






Saint Simon on the pillar






On the way.






Ikarus in old age






Ikarus






Geometrical space



















Mursi de la vallée de l'Omo. Ethiopie





Retour sur...Hans Silvester. Donga. Se battre pour séduire.









Au coeur de la vallée de l'Omo, aux confins de l'Éthiopie de du Soudan, les Suri vivent comme leurs ancêtres l'ont toujours fait. Pour ces bergers semi-nomades, restrictions et frontières ne veulent pas dire grande chose. Même la monnaie officielle est remplacée par les vaches. Le Donga est un jour de fête.






Organisés en été, lors des années sans sécheresse ni mauvaises récoltes, les tournois de donga (le mot désigne des duels au bâton) sont l'occasion pour les jeunes bergers de prouver leur courage et d'essayer de gagner le coeur de leur bien-aimé par la prouesse de leurs muscles. Entièrement nus, le corps recouvert de dessins complexes (avec une attention particulière donnée aux fesses et aux épaules), les combattants se provoquent et se font mal avec leurs bâtons d'environ deux mètres, taillés en bois de noisetier.






Virilité, force et beauté sont poussées à leur paroxysme. On se bat, on se blesse, on meurt parfois, mais on séduit aussi... Jeunes femmes et hommes s’unissent parfois pour une nuit, parfois pour une vie.






Les combats ne durent pas plus de cinq minutes. Le plus faible des adversaires se met à genou s’il sent qu’il n’aura pas le dessus. D’autres veulent résister et s’en sortent avec des fractures. Quand il y a un mort, le donga s'arrête et l'on discute de la façon dont le vainqueur va indemniser la famille du vaincu.






« C’est une question de vitesse, d’agilité et de prévoyance. Il faut prévoir les coups qui vont arriver. A ce moment-là, on peut se défendre avec le bâton. Donc, c’est rude et c’est très puissant. Ca peut faire très mal. C’est un peu comme la boxe. Il y a beaucoup de blessures. C’est sûr que les os de la main sont très fragiles, les jambes c’est pareil. Et le plus dangereux, c’est vraiment le foie. Un coup sur le foie ça ne pardonne pas. Ca peut être mortel. Et chaque années, il y a des morts. » Hans Silvester






































Charles Le Brun (1619-1690. France)




Peintre et décorateur officiel de Louis XIV, notamment pour le château de Versailles.




Dédale et Icare, 1645-1646





Etudes de nus