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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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lundi 2 novembre 2009

Francis Bacon

Anglais d’origine, Francis Bacon naît en Irlande (Dublin) le 28 octobre 1909 ou il passe ses seize premières années dans un climat familial tendu, peu de contacts avec sa mère et parfois trop avec son “salaud de père” comme il ne cessera de l’appeler tout au long de sa vie. Le bonhomme, militaire et prompt au châtiment, le chasse d’ailleurs de la famille à 17 ans lorsqu'il découvre son homosexualité, il le surprend vêtu de sous-vêtements féminins.Dès lors, Bacon mène une vie de bohème de Londres à Berlin et Paris, ville qu’il affectionne, avant de retourner à Londres en 1929. Il y travaille comme décorateur et commence à peindre ses premières huiles et gouaches en autodidacte, influencé par Picasso, Rembrandt et Vélasquez à qui il rend hommage plus tard avec sa série des “Papes”. Il subit aussi l’influence de Buñuel, le cinéaste.

Bacon réalise ses premières grandes toiles en 1933, dont plusieurs Crucifixions, présentées dans le cadre de deux expositions collectives à la Mayor Gallery de Londres. Dès 1944, il se consacre uniquement à la peinture et commence à se faire connaître, notamment avec “Trois études de figures au pied d'une crucifixion ”, un tableau d'une rare violence expressive et “deux figures” qui représente deux hommes dans un lit, une peinture qui fait scandale. Bacon peint Une Etude d'après le Portrait du pape Innocent X (1953) de Vélasquez et peint son premier autoportrait en 1956.

Francis Bacon devient célèbre avec son style bien particulier, celle de la déformation de l'image humaine et crée une esthétique de l'angoisse , de l'épouvante voire de l'isolement. En 1962, première grande rétrospective de l'œuvre de Francis Bacon à la Tate Gallery de Londres, suivit en 1963 d'une autre rétrospective au Guggenheim Museum de New York et en 1971 première grande rétrospective de Francis Bacon en France au Grand Palais de Paris. Les vingt années qui suivent Bacon expose dans le monde entier, de Moscou au Japon, en passant par les Etats-Unis et aussi en France.

Francis Bacon connaîtra le succès jusqu’à sa mort à l'âge de 82 ans en 1992 (Au cours d'un séjour à Madrid, Bacon contracte une pneumonie due à son asthme.) et après puisqu’il est unanimement considéré avec Picasso comme l’un des plus grands peintres du XX ème siècle. Largement influencé par l'art classique, Bacon bâtit une oeuvre violente et déchirante triturant la figure humaine qu'il peignit pourtant exclusivement, sans jamais chercher l'abstaction chère à son époque. Bacon est resté un électron libre, il est écarté par les surréalistes et il rejetait autant la figuration "classique", imitative, que l'abstraction pure, qu'il considérait comme décorative.

Ses peintures les plus violentes restent dérangeantes et parfois inaccessibles, tant dans les poses des corps (dis)tordus ou écrabouillés que dans la matière, décomposée ou écorchée. Ses oeuvres provoquent des réactions extrêmes, souvent d'intense répulsion, tant elles sont violentes et expressives. Sa peinture, s'est très vite imposée comme une oeuvre incontournable.

"Nous sommes des carcasses en puissance. Quand je vais chez le boucher, je trouve toujours surprenant de n'être pas là, à la place de l'animal" Francis Bacon.
source: mik-art



Triptych 1944










human form 1949


Study for Crouching Nude, 1952

Study After Velazquez's Portrait of Pope Innocent X, 1953


three studies for a crucifixion 1962











Portrait of George Dyer in a Mirror, 1968


triptych 1972











Study for the Human Body Man turning on the light, 1974


Study for self-portrait, 1976





Oedipus and the Sphinx After Ingres, 1983


Figure in Movement, 1985


Study for a Portrait March 1991

Jack Balas





OUTWARD, ELSEWHERE, ACROSS VAST OCEANS 2008



ED RUSCHA, (B)USTED (GL)ASS 2008



THE SCULPTURES OF PICASSO 2008



TICK TOCK 2007



ST. JOHN THE BAPTIST 2007



HITCHHIKED 2007



EX VOTO 2007



THE GRAND TOUR 2006



PLACE SETTING 2006



JOHN COPLANS 2006



CINDY SHERMAN 2006



ALWAYS MODERN 2006

dimanche 1 novembre 2009

Magnus Enckell (1877-1923)


Magnus Enckell est le premier peintre finlandais à rompre de manière décisive avec les idéaux naturalistes de ses années de formation à Helsinki de 1889 à 1891. Il fait à partir de 1891 un premier séjour à Paris, où il est l'élève de Jules Joseph Lefebvre et de Benjamin Constant à l'Académie Julian. Influencé tout d'abord par Pierre Puvis de Chavannes, il adopte les idées symbolistes et s'intéresse au spiritualisme très en vogue à cette époque.

Lors d'un séjour en Bretagne, il réalise deux peintures au chromatisme ascétique, Autoportrait et Femme Bretonne. Il se passionne pour la haute Renaissance et adhère aux conceptions idéalistes et mystiques de Sar Péladan, dont il intègre dans ses toiles l'idéal de beauté, la figure de l'androgyne. Dans L'Éveil, qu'il peint pendant son deuxième séjour à Paris en 1893, il se sert de la rigueur de la composition et de la transparence des couleurs pour tenter de parvenir au spirituel.

En 1894 et 1895, il séjourne à Milan, Florence, Ravenne, Sienne et Venise. Ces années-là sont celles d'un douloureux conflit intérieur et ses œuvres une réflexion sur la relation entre l'art et la vie. Les mois passés en Italie lui apportent la couleur, une atmosphère plus optimiste. Dans les premières années de XXe siècle, il s'intéresse à une peinture plus colorée, lumineuse, proche du post-impressionnisme, qui annonce la série des Baignades aux couleurs intenses et vivantes. Avec Verner Thomé et Ellen Thesleff, il fonde en 1912 le groupe Septem qui réunit les peintres partageant ses idées.
source:wikipedia






the raising 1894


Diana ja Endymion 1921


young boy and skull


Le jeune homme, 1916

narcisse 1896


adonis








poika-rannalla-1917

lepaava-poika-1892


la edad de oro 1917


fauno 1914



Il Sodoma





Le Sodoma (1477-1549), est un peintre siennois dont l'œuvre assure la transition artistique entre la fin de la Renaissance et le début du maniérisme.

Né à Vercelli (en français, Verceil, Piémont), Giovanni Antonio Bazzi, dit le Sodoma (surnom qui, selon le peintre Vasari dans son recueil de la biographie des peintres de la Renaissance, Le Vite, lui a été attribué pour des mœurs supposées licencieuses (il se "partageait" ses jeunes modéles avec Le Carravage, Cellini, Michel-Ange) dont il se glorifiait par des stances et vers qu’il déclamait sur la voie publique en s’accompagnant au luth), est l'élève de Giovanni Martino Spanzotti (v. 1456-v. 1526).

Il séjourne à Milan à partir de 1497 où il subit très tôt l'influence de Léonard de Vinci (avec qui on lui prèterait une liaison). Ses œuvres de jeunesse (Amour et Chasteté, musée du Louvre, Paris ; Nativité, 1503, et Judith, Pinacothèque nationale, Sienne ; Madone entourée de saints, Pinacothèque, Turin) témoignent d'un vif intérêt pour les recherches du maître, notamment le « sfumato ».

Dès 1501, le Sodoma quitte le Piémont pour Sienne. En juillet 1503, il entreprend la décoration à fresque du réfectoire de l’abbaye olivétaine Sant’Anna in Camprena, près de Pienza (Scènes de la vie du Christ), puis, poursuivant l’œuvre laissée inachevée par Luca Signorelli en 1497-1498 au cloître de l’abbaye de Monte Oliveto Maggiore (cycle de neuf fresques où sont retracées des Scènes de la vie de saint Benoît de Nursie), il s'attache à la réalisation de vingt-sept autres fresques (1505-1508).

En 1508, il est appelé à Rome par le banquier siennois et secrétaire apostolique Agostino Chigi qui l’a connu à Sienne en 1507. Après avoir commencé à travailler à la Chambre de la signature du Vatican (Stanze Vaticane), le Sodoma perd en 1509 la charge de ses travaux lors de la venue de Raphaël et retourne à Sienne en 1510, avant de revenir à Rome en 1516. C’est au cours de ses deux séjours dans la capitale romaine que le Sodoma peint à fresque (Noces d’Alexandre et de Roxane, 1509-1510 ; Alexandre le Grand rendant hommage à la famille de Darius, 1516-1517) la chambre à coucher (dite salle des noces) de la villa Chigi sur les bords du Tibre (cette villa que construit son ami architecte siennois Baldassare Peruzzi sera connue plus tard sous le nom de Farnésine après son rachat en 1579 par le cardinal Alexandre Farnèse). Cette fresque (jugée parfois incongrue et d’un style peu homogène par ses détracteurs), a pour prétextes narratifs quelques épisodes de la vie d'Alexandre, dont les noces légendaires d’Alexandre avec la princesse Roxane, d’après un tableau perdu du peintre grec Aetion, minutieusement décrit par Lucien.

La fresque des noces, peinte en l’honneur de la belle Imperia, la maîtresse d’Agostino Chigi qui se suicidera en pleine fleur de l’âge, porte indubitablement l’empreinte de Léonard de Vinci et de Raphaël, comme en attestent la beauté suave des visages et des corps et la grâce voluptueuse des « putti » ailés qui volètent autour du lit nuptial où repose une Roxane presque dénudée. Cette influence s'estompera dès le retour de l'artiste à Sienne en 1510.

De nouveau à Sienne en 1517, après un détour par Florence pour rencontrer Léonard de Vinci, le Sodoma est dès lors affublé par les Siennois du surnom d’« il mattaccio » (le « cinglé ») en raison de la bizarrerie de son comportement et de l’extravagance de son mode de vie (régentant une cour de jeunes éphèbes et flanqué de toute une ménagerie de singes, d’écureuils, de chats, de chiens et d’ânes nains), le Sodoma se met à peindre un Christ à la colonne pour l’église San Francesco (1517-1518, Pinacothèque nationale, Sienne). Il entreprend l’année suivante, avec l’aide de Domenico Beccafumi et de Girolamo del Pacchia, la décoration de la partie supérieure de l’oratorio de San Bernardino (saint François d’Assise ; saint Antoine de Padoue ; Couronnement de la Vierge,…).

Les œuvres de la dernière partie de la vie du Sodoma (nommé en 1518 chevalier de l’ordre du Christ par le pape Léon X puis comte du Palatin par l’empereur Charles Quint) sont marquées par un pathétisme maniériste nourri d'influences composites (saint Sébastien, 1525, galerie Palatine, palais Pitti, Florence ; fresques de la Vie de sainte Catherine de Sienne : Extase de Sainte Catherine ; Évanouissement de la sainte, 1526, chapelle de sainte Catherine, église San Domenico, Sienne ; fresque dominant l’autel de la capella di Piazza du Palazzo Pubblico, Sienne ; fresques de la chapelle des Espagnols de l’église Santo Spirito, Sienne, 1530 ; Épiphanie, 1536, église Sant’Agostino, Sienne ; Sainte Conversation, 1542, Museo Nazionale di San Matteo, Pise). Le Sodoma achève ses vieux jours, criblé de dettes, à l’hôpital de Santa Maria della Scala (en face du Duomo de Sienne).
source:encarta (remanié)




Frontispice de Le Vite






Saint Sébastien







la vestale tarpeia battue par les soldats de Tatius






le voleur non repenti 1530







la crucifixion







St Jérôme dans le désert, 1535







la flagellation du Christ







autoportrait au mont des oliviers







Saint-Sébastien 1525







Saint Michel terrassant le démon







Pieta, 1533







Homme nu, debout, tourné vers la droite







Cupidon dans un paysage, 1510







Ecce Homo







La résurrection (verso), 1535







le Christ portant la croix (recto), 1535






Gravures libertine (18ième)