Hans von Marées (1837-1887)
Autoportrait au chapeau jaune, 1874
Nudo di uomo seduto (1873-4)
Giovani sotto gli aranci (1870)
Due nudi maschili 1875-1880
Due nudi maschili 1873-75
Hans von Marées est un peintre allemand né le 25 décembre 1837 à Elberfeld et mort en juin 1887 à Rome. Avec Anselm Feuerbach, le sculpteur Adolf von Hildebrand et Arnold Böcklin, von Marées fait partie des peintres qu'on a appelé les : Deutsch-Römer autre groupe important d'artistes allemands travaillant en Italie à partir des années 1860 après celui des Nazaréens.
Il fit ses premières études à Berlin de 1853 à 1855 dans l'atelier de Carl Steffeck. De 1857 à 1864, il travaille à Munich, peint des scènes militaires (Soldats au fourrage, 1862, Wuppertal, Von der Heydt Museum) et des portraits inspirés de Rembrandt.
En 1863, il crée sa première œuvre vraiment personnelle, le Bain de Diane (Munich, Neue Pin.), composée d'un groupe de nus décoratifs se détachant sur un fond de paysage. De 1864 à 1870, son évolution stylistique se poursuit en Italie, où il rencontre Feuerbach, sous l'influence dominante de la peinture du cinquecento. Grâce à l'aide matérielle que lui donne le philosophe Konrad Fiedler, Marées peut réaliser ses projets artistiques.
C'est à cette époque qu'il rencontre le sculpteur Adolf von Hildebrand dont il s'éprend et les deux hommes deviennent amants. En 1869, il entreprend un voyage en Espagne, en France, en Belgique et en Hollande où il s'intéresse à la peinture ancienne (Philippe et l'eunuque, 1870, musées de Berlin).
Quand Hildebrand rentra à Berlin, Marées le suivit et ils s'installèrent dans un atelier ou le jeune sculpteur devint son élève et protégé. De 1870 à 1873, il travaille à Berlin et à Dresde. À Naples, en 1873, il décore avec Hildebrand la salle de la bibliothèque de l'Institut zoologique allemand de cinq fresques illustrant la vie des paysans et des pêcheurs de la région. Le travail terminé, il partit avec Hildebrand à Florence, où ils vécurent. Leur relation dura deux ans, jusqu'au moment ou Hildebrand tomba amoureux d'Irene Schäuffelen, qu'il épousa.
Von Marées dépeint la fin de sa romance avec Hildebrand dans un dessin, Die Frau zwischen die beiden Männer (La femme entre les deux hommes, 1875). Dans ce document, von Marées, vêtu d'un pagne, se dresse à gauche, son regard est direct et son bras est étendu vers Hildebrand nu. Le jeune homme ne renvoie qu'un regard oblique et fait un geste vers la main ouverte et tendue de von Marées.
En 1874-75, il réside à Florence, puis à Naples et enfin à Rome, où il restera jusqu'à sa mort.
À partir de 1874, ses compositions représentent presque uniquement des groupes de corps nus aux carnations lumineuses sur un fond de paysage sombre dont le rôle accessoire consiste surtout à servir de lien entre les figures et où se fonde un nouveau rapport à l'Antiquité. Ses personnages sont l'image d'une humanité supérieure. Son art, chargé de préoccupations éthiques (l'Âge d'or, 1879-85, Munich, Neue Pin.), séduit par sa recherche passionnée de pureté formelle. Brossées dans une pâte généreuse et travaillée (Ganymède, 1887, Munich, Neue Pin.), ses scènes toujours très claires sont savamment équilibrées par des formes contrebalancées et se détachent dans une atmosphère crépusculaire.
Marées reprenait souvent ses œuvres principales. À partir de 1879, il exécute de grands triptyques, comme les Hespérides (2e version de 1884-1887), les Trois Cavaliers, saint Martin, saint Hubert et saint Georges (1885-1887) et Die Werbung (1885-1887), tous conservés à Munich (Neue Pin.). Vers 1874, sa production graphique atteint une rare qualité. La plupart de ses dessins sont des études préliminaires pour ses peintures (Ausfahrt der Fischer, Wuppertal, Von der Heydt Museum). Ceux de ses dernières années sont parmi les plus beaux que l'on connaisse dans ce genre en Allemagne au XIXe s.
Autoportrait avec Hildebrand, 1873, Wuppertal, Von der Heydt MuseumEn 1863, il crée sa première œuvre vraiment personnelle, le Bain de Diane (Munich, Neue Pin.), composée d'un groupe de nus décoratifs se détachant sur un fond de paysage. De 1864 à 1870, son évolution stylistique se poursuit en Italie, où il rencontre Feuerbach, sous l'influence dominante de la peinture du cinquecento. Grâce à l'aide matérielle que lui donne le philosophe Konrad Fiedler, Marées peut réaliser ses projets artistiques.
C'est à cette époque qu'il rencontre le sculpteur Adolf von Hildebrand dont il s'éprend et les deux hommes deviennent amants. En 1869, il entreprend un voyage en Espagne, en France, en Belgique et en Hollande où il s'intéresse à la peinture ancienne (Philippe et l'eunuque, 1870, musées de Berlin).
Quand Hildebrand rentra à Berlin, Marées le suivit et ils s'installèrent dans un atelier ou le jeune sculpteur devint son élève et protégé. De 1870 à 1873, il travaille à Berlin et à Dresde. À Naples, en 1873, il décore avec Hildebrand la salle de la bibliothèque de l'Institut zoologique allemand de cinq fresques illustrant la vie des paysans et des pêcheurs de la région. Le travail terminé, il partit avec Hildebrand à Florence, où ils vécurent. Leur relation dura deux ans, jusqu'au moment ou Hildebrand tomba amoureux d'Irene Schäuffelen, qu'il épousa.
Von Marées dépeint la fin de sa romance avec Hildebrand dans un dessin, Die Frau zwischen die beiden Männer (La femme entre les deux hommes, 1875). Dans ce document, von Marées, vêtu d'un pagne, se dresse à gauche, son regard est direct et son bras est étendu vers Hildebrand nu. Le jeune homme ne renvoie qu'un regard oblique et fait un geste vers la main ouverte et tendue de von Marées.
En 1874-75, il réside à Florence, puis à Naples et enfin à Rome, où il restera jusqu'à sa mort.
À partir de 1874, ses compositions représentent presque uniquement des groupes de corps nus aux carnations lumineuses sur un fond de paysage sombre dont le rôle accessoire consiste surtout à servir de lien entre les figures et où se fonde un nouveau rapport à l'Antiquité. Ses personnages sont l'image d'une humanité supérieure. Son art, chargé de préoccupations éthiques (l'Âge d'or, 1879-85, Munich, Neue Pin.), séduit par sa recherche passionnée de pureté formelle. Brossées dans une pâte généreuse et travaillée (Ganymède, 1887, Munich, Neue Pin.), ses scènes toujours très claires sont savamment équilibrées par des formes contrebalancées et se détachent dans une atmosphère crépusculaire.
Marées reprenait souvent ses œuvres principales. À partir de 1879, il exécute de grands triptyques, comme les Hespérides (2e version de 1884-1887), les Trois Cavaliers, saint Martin, saint Hubert et saint Georges (1885-1887) et Die Werbung (1885-1887), tous conservés à Munich (Neue Pin.). Vers 1874, sa production graphique atteint une rare qualité. La plupart de ses dessins sont des études préliminaires pour ses peintures (Ausfahrt der Fischer, Wuppertal, Von der Heydt Museum). Ceux de ses dernières années sont parmi les plus beaux que l'on connaisse dans ce genre en Allemagne au XIXe s.
Nudo di uomo seduto (1873-4)
Giovani sotto gli aranci (1870)
Due nudi maschili 1875-1880
Due nudi maschili 1873-75
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