LE NU MASCULIN DANS L'ART . . . . Homosexualité masculine et culture art peinture dessin photographie cinéma littérature sculpture histoire et bien d'autres choses...
lundi 17 avril 2017
samedi 15 avril 2017
Les choses se confirment...
La Tchétchénie torture les homosexuels dans des camps de concentration
13 AVR. 2017 PAR THOMAS MONTEIRO BLOG : LE JOURNAL DE THOMAS MONTEIRO
Le journal d'investigation russe, Novaya Gazeta, a révélé le 1er avril que des centaines d'homosexuels avaient été arrêtés et torturés en Tchétchénie. Trois auraient été tués. Les ONG réclament l'ouverture d'une enquête.
Le journal d'investigation indépendant russe Novaya Gazeta a publié, samedi 1er avril, un article mettant en cause la police de la République russe de Tchéchénie, qui aurait organisé l'enlèvement d'une centaine de personnes lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) ou soupçonnées de l'être. Elles auraient été maltraitées et brutalisées. Trois personnes au moins auraient été tuées, selon des sources au sein de la police et du gouvernement.
D’après les témoignages anonymes que la journaliste Elena Milashina a recueillis, les détenus seraient torturés. On les contraindrait à livrer les noms d’autres homosexuels de leur entourage. Certains sont libérés, soit contre une rançon, soit faute de preuves. Depuis cette vague d’arrestations, la plupart des homosexuels ont fermé leurs comptes sur les réseaux sociaux. D’autres ont fui car ils connaissaient quelqu’un qui a été arrêté, ce qui peut les désigner comme des victimes potentielles.
Ces faits ont été confirmés par l'ONG Human Rights Watch dans un communiqué. "Nous avons une multitude de sources indépendantes les unes des autres sur le terrain qui disent la même chose", confirme Boris Dittrich, directeur de la défense des droits des LGBT à Human Rights Watch, joint par France 24. "Les gens craignent pour leur vie. Beaucoup d’entre eux essaient de fuir. Certains vont ailleurs en Russie mais c’est une solution provisoire et peu sûre. Ces personnes ont besoin d’aide pour sortir de Tchéchénie et de Russie le plus vite possible", estime le porte-parole de l’ONG, qui appelle les pays de l’Union européenne à "leur accorder le droit d’asile dès que possible".
Human Rights Watch rappelle que les personnes qui réchappent de ces persécutions ne sont pas forcément tirées d'affaire. "Il y a un tel degré d’homophobie en Tchétchénie, que les personnes LGBT peuvent être visées par leur propre famille et être victimes de 'crimes d'honneur'", explique Boris Dittrich.
Novaya Gazeta évoque également l'existence d'un centre d'internement dans un ancien bâtiment militaire de la ville d'Argoun, dans l'est de la région. L'une des sources affirme qu'il servirait de lieu de détention secret. Quant aux responsables de ces persécutions, le journal désigne des personnalités haut placées : Magomed Daoudov, président du Parlement tchétchène, et Aioub Kataev, chef de la police d’Argoun.
Boris Dittrich se refuse pour sa part à parler de "camps de concentration pour homosexuels". En revanche, il existe, selon lui, des lieux de détention informels : "Ces endroits ont été utilisés depuis des années contre des groupes ciblés comme les drogués. À présent, ils sont utilisés contre les homosexuels ou les hommes perçus comme tels".
Cynisme des autorités
En raison de sa publication un 1er avril, le porte-parole du ministère de l'Intérieur de Tchétchénie a qualifié les accusations du journal de "poisson d'avril" avant d'affirmer qu'il n'y avait aucun homosexuel en Tchéchénie et, que "si de telles personnes existaient, les autorités n'auraient pas à s'en faire puisque leur propre famille les enverrait à un endroit dont on ne revient pas". Une réponse jugée "choquante et cynique" par Boris Dittrich.
Le 3 avril dernier, le porte-parole du Kremlin à Moscou, Dimitri Peskov, a annoncé que le pouvoir central n'était pas au courant de ces persécutions tout en croyant bon de préciser qu’il n’était pas spécialiste "en relations non-traditionnelles". Selon RFI, il a conseillé aux victimes de déposer plainte auprès de la police… Celle-là même que l'article de Novaya Gazeta met en cause. La médiatrice russe pour les droits de l’Homme dit quant à elle n’avoir reçu aucune plainte, toujours selon RFI.
Les ONG et le Conseil de l'Europe tirent la sonnette d'alarme
"Human Rights Watch a envoyé au président du comité d'enquête de la Fédération de Russie (l'organe principal d'enquête en Russie) une lettre demandant l’ouverture d’une enquête ainsi que des garanties concernant la sécurité des victimes", a indiqué Boris Dittrich à France 24.
"Peu après la publication de l'information de Noveta Gazeta, nous avons publié un appel à action urgente. Nous exigeons que les autorités russes se saisissent du dossier", a déclaré de son côté Alexander Artemyev, porte-parole d'Amnesty International en Russie, joint par France 24.
De leur côté, des membres de l’ONG Russian LGBT network ont ouvert une ligne téléphonique d’urgence pour aider les victimes à se mettre en sécurité en dehors de la région. "Si vous vous sentez en danger, si l’on vous menace, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org", propose l’organisation.
Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjorn Jagland, a également demandé aux autorités russes d'enquêter sur les révélations de Novaya Gazeta et de Human Rights Watch. Les ministères des Affaires étrangères britannique et allemand ont quant à eux exigé que la sécurité des personnes LGBT soit garantie en Tchétchénie.
Source : Romain HOUEIX
Source : Médiapart
Une pétition pour faire fermer les camps d'internement est en ligne sur le site Avaaz. A cette heure, plus de 800 000 signatures et ça grimpe à toute vitesse. Il faut faire vite.
vendredi 14 avril 2017
jeudi 13 avril 2017
TOM of FINLAND
Les collages sur papier, 1966 - 1990
Touko Laaksonen, pour s’inspirer découpait des photos de nus
masculins trouvés dans divers magazines et les conservait dans des classeurs.
Il les classait par catégories qui représentaient les différents archétypes de
sa production picturale : les adeptes du cuir, les cyclistes, les jeunes
beefcake, les garçons en jock-strap ou les hommes en uniforme. Il est amusant d’essayer
de déceler dans ces photos les traits qui l’ont inspiré pour créer son univers
peuplé d’hommes à la mâchoire carrée, au sourire arrogant, aux vestes en cuir et
aux jeans à l’entrejambe démesurée.
samedi 8 avril 2017
Suspicion de massacres d'homosexuels en Tchétchénie
Le président (dictateur) tchétchène, Ramzan Kadyrov, pantin de Poutine
Les autorités tchétchènes sont suspectées d'être à l’origine de la disparition et de l’assassinat d’homosexuels résidant dans cette petite république musulmane du nord Caucase.
Selon plusieurs sources, des dizaines d’homosexuels ont disparu corps et âmes de Tchétchénie ces dernières semaines.
L’information a été révélée par le journal d’investigation russe Novaya Gazeta qui évoque au moins trois assassinats et une centaine d’arrestations arbitraires.
C’est le New York Times qui a tiré la sonnette d’alarme hier sur le web, et aujourd’hui même en version papier.
Voilà des semaines que des hommes âgés de 16 à 50 ans disparaissent des rues des villes tchétchènes sans explication apparente. Mais le lien a été fait par des journalistes russes : tous ces hommes seraient soupçonnés d’homosexualité.
C’est donc plus de 100 hommes qui ont dernièrement été mis en détention pour “orientation sexuelle non traditionnelle“.
La nouvelle a été confirmée par les autorités et une experte de la région a également validé la véracité des sources du journal russe.
Un des porte-paroles du président tchétchène Ramzan Kadyrov dément ces informations. Si des homosexuels existaient en Tchétchénie “leurs parents les auraient déjà envoyés là d’où ils ne reviendraient jamais” explique ainsi Alvi Karimov.« Vous ne pouvez pas arrêter et persécuter les gens qui n'existent tout simplement pas dans la république », a-t'il dit.
À l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, les députés responsables des droits de l’homme dans le Nord Caucase se disent extrêmement préoccupés et réclament que les autorités enquêtent sur ces accusations. (source : Euronews.)
Symbole de protestation contre l'homophobie du régime russe, cette image a été ajoutée à la liste des quelques 4000 productions censurées.
La Douma russe a adopté, le 11 juin 2013, une loi punissant tout acte de « propagande des relations sexuelles, non traditionnelles » à destination des mineurs. Sur 436 députés, un seul s’était abstenu et aucun n’avait voté contre. Selon cette loi, une personne physique risque de 100 à 125 €, une personne dépositaire de l’autorité publique de 1 000 à 1 250 € et une entité juridique de 19 000 à 23 500 €.
Sur Internet, les sanctions sont encore plus lourdes et un site peut être fermé jusqu’à 90 jours. Les étrangers risquent aussi une amende, pouvant aller jusqu’à 2 300 €, 15 jours de détention et l’expulsion.
L’homosexualité a été considérée comme un crime à l’époque soviétique jusqu’en 1993, puis comme une maladie mentale jusqu’en 1999. Aujourd’hui encore, l’homosexualité est très mal acceptée par les Russes.
Les Russes favorables à cette législation :
Selon un sondage de l’institut Vtsiom, 88 % des Russes soutiennent cette loi. Par ailleurs 54 % de la population pense qu’il faut punir l’homosexualité. Depuis le début de l’année, l’Ong Sova a comptabilisé 16 agressions à l’encontre des membres de la communauté homosexuelle et transsexuelle, en Russie.
Récemment plusieurs cas de meurtres ont été recensés. Vladislav Tornovoï, âgé de 23 ans, a été achevé à coups de pierres sur la tête après une séance de torture, le 9 mai à Volgograd, l’ancienne Stalingrad. Le même mois, Oleg Serdiouk, 39 ans, a été tué à coups de couteaux par trois hommes, qui ont ensuite brûlé son corps, à Kamtchatka (Extrême-Orient russe).
Ces violences envers la communauté gay sont renforcées par un pouvoir, ouvertement hostile aux homosexuels, qui n'hésite pas à faire des amalgames douteux. « J’imagine difficilement un tribunal moscovite autorisant une organisation qui fait l’apologie de la pédophilie », a déclaré le président Vladimir Poutine, interrogé sur les droits des minorités sexuelles, à la télévision russe, le 25 avril, « Si une association favorable à la pédophilie voit le jour, les gens dans nos régions vont prendre les armes ! Vous imaginez le mariage gay en Tchétchénie ? Ca ferait des victimes. ». (source ouest France)
jeudi 6 avril 2017
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