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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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jeudi 4 août 2016





Max Ernst, 1891-1976. Allemagne






Portrait photomaton de Max Ernst réalisé vers 1929 pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.




Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Cette nouvelle approche de la personnalité de l’individu et de l’être ouvre de nouvelles perspectives aux artistes qui voient à travers la création artistique une excellente manière d’explorer davantage ce monde énigmatique et intérieur qu’est le MOI.

Mais les surréalistes ne cherchent pas à interpréter les rêves ou l’inconscient. Ils les révèlent esthétiquement. C’est une sorte de création du rêve à travers la peinture. D’ailleurs, les artistes de ce mouvement tentent de se mettre en état de rêve pour créer. Leurs tableaux sont une expression du fonctionnement de la pensée.








Max Ernst propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques qui évoquent les représentations du passé médiéval de Jérôme Bosch ou des Riches Heures du Duc de Berry.

Max Ernst est le fils du peintre Philipp Ernst et de Louise Kopp. En 1909, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à l'art. Il rencontre les membres du groupe Blaue Reiter en 1911 avec qui il expose à Berlin, en 1913. La même année, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, part pour Paris et s'installe dans le quartier du Montparnasse.








En 1920, il fonde le collectif Zentrale W/3 à Cologne un satellite allemand du mouvement Dada avec deux autres « stupides Occidentaux » (Weststupidien), Jean Arp et Baargeld. Au mois de février, ils publient une nouvelle revue La Chamade (Dilettantes, unissez-vous!), avec quelques contributeurs français, au rang desquels André Breton, Paul Éluard et Louis Aragon. La deuxième exposition Dada de Cologne (Dada-Vorfrühling) s'ouvre au mois d'avril 1920 à la brasserie Winter. Il y expose les Collages collectifs, rebaptisés plaisamment « FaTaGaGa (FAbrication de TAbleaux GArantis GAzométriques) », qu'il a réalisés avec Jean Arp. L'exposition déchaîne l'indignation et est fermée par la police pour trouble à l'ordre public.

Avec son comparse Baargeld, Ernst organise la Première internationale dadaïste à Berlin à la fin du mois de juin 1920. Quelques mois plus tard, en vacances à Tarrenz, dans le Tyrol, il y fait la connaissance de Tristan Tzara, et retrouve Hans Arp, Sophie Taeuber et André Breton.
Deux ans plus tard, en 1922, il retourne à la communauté d'artistes de Montparnasse à Paris où il vit chez le couple Éluard (dont Gala était la compagne avant de rencontrer Dali).





Huile sur toile de Max Ernst et Marie-Berthe Aurenche représentant André Breton à son bureau, en 1930.






Carton d'invitation de Max Ernst pour l'exposition surréaliste du 7 au 18 juin 1933 à la galerie Pierre Colle, Paris.



En 1925, Max Ernst invente le « frottage » : il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires. Elle s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes qu'il côtoyait comme Paul Éluard et André Breton.



Manuscrit de Max Ernst destiné au n°9-10 de La Révolution surréaliste paru le 1er octobre 1927













En 1934, fréquentant Alberto Giacometti, il commence à sculpter.





Affiche de l'exposition à Zürich. Arp, Max Ernst, A. Giacometti, Miro, Gonzalez, 1934







Apaisement, Huismes (1961).






Bosse de nage, Huisme 1959






Moonmad 1944






Oiseau-tête, 1934-35







Le roi joue avec la reine 1944 plâtre






Atelier de Max Ernst à Huismes, vallée de la Loire, 1961







La Plus Belle (detail), 1967



Dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, Max Ernst est arrêté comme « étranger ennemi » et interné dans le camp des Milles près d'Aix-en-Provence. Avec l'aide du journaliste américain Varian Fry, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en août 1940, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux États-Unis en 1941 et se marient l'année suivante.

Durant sa période américaine (1940-1953), il est à l'origine de la technique du dripping, consistant à faire gicler de la peinture sur la toile, qui influença directement l'Américain Jackson Pollock. En 1952, il devient satrape du Collège de Pataphysique.





Deux enfants sont menacés par un rossignol, 1924



C'est un expérimentateur chevronné. Il change constamment de style. "Un peintre est perdu quand il se trouve" dit-il. Il travaille la peinture comme un cuisinier, testant sans cesse. Il met au point le frottage. tente la décalcomanie : il applique de la peinture sur une feuille et la colle sur sa toile, puis la retire.Il crée la technique des oscillations, assimilables au dripping américain : l'artiste attachait une boîte de conserve trouée, remplie de peinture, et l'agitait au-dessus de la toile. Il étudie le collage comme dans La Femme 100 têtes, 1929.








































La Petite Mélancolie.






 Conversation sacrée, 1921. Collage photomontage




Une Semaine de bonté ou les sept éléments, Capitaux, 1934
































Le cauchemar chinois, 1920



Il souhaitait que son art reste "inacceptable pour les spécialistes de l'art, de la culture, du comportement, de la logique, de la morale".

Malgré cela, Max Ernst a été officiellement renvoyé du groupe surréaliste par André Breton en 1954, lorsqu'il accepte de recevoir le Grand Prix de peinture à la 27e Biennale de Venise (pour Breton, toute récompense institutionnelle devait être refusée).





Le groupe surréaliste en 1953



Au premier plan, de gauche à droite :
Man Ray, Maryse Z, Max Ernst, Alberto Giacometti.

Au second plan :
Michel Zimbacca, Clovis Trouille, J. Andralis, J.-L Bédouin, J.-P. Duprey.

Au troisième plan :
Suzanne Cordonnier, Julien Gracq, Elisa Breton, José Pierre, Sarah L.






Diplôme du collège de Boris Vian, le 22 Palotin 80.






Cahiers du Collège de Pataphysique. Couverture du numéro 15, consacré à « Jarry Pantagruéliste ».







Max Ernst par Arnold Newman, New York City, 1942






Max Ernst par Hermann Landshoff, 1942






Max Ernst par Hermann Landshoff, 1942






Max Ernst, Leonora Carrington, Marcel Duchamp et André Breton, New York, 1942






  Max Ernst et Dorothea Tanning (sa femme. Il en eut 4) avec la sculpture en ciment « Capricorne », Sedona, Arizona, 1948






Au premier mot limpide, 1923. Huile sur plâtre, reporté sur toile, 232 × 167 cm. Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf



Cette peinture a été réalisée en 1923. A l'époque, Ernst, qui a quitté sa première femme et son fils - il se mariera quatre fois -, est en ménage à trois avec Paul Eluard et sa compagne Gala (avant qu'elle ne le quitte pour Dali).






Chimère, 1928. Huile sur toile, 114 x 145,8 cm. Centre Pompidou, Paris







La tentation de Saint Antoine, 1945. Huile sur toile, 108 x 128 cm. Wilhelm-Lehmbruck-Museum, Duisburg






La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins, André Breton, Paul Éluard et le peintre, 1926. Huile sur toile, 196 × 130 cm. Museum Ludwig, Cologne


Cette toile, peinte en 1926, est doublement provocatrice. D'abord, ce pied-de-nez à l'histoire de l'art détourne une des images qui a le plus inspiré les artistes occidentaux, la Madone à l'enfant. Ensuite, la toile est sacrilège (à la suite de son exposition, Ernst sera d'ailleurs officiellement excommunié par l'Eglise catholique). La Vierge, dépeinte en mauvaise mère, fesse violemment Jésus dont l'auréole, comme un vulgaire couvre-chef, est tombée au sol. Remarquez d'ailleurs que l'auréole encercle la signature de l'artiste, qui se voit ainsi "sanctifié", comble de l'ironie.

Dans l'encadrement d'une sorte de fenêtre, trois témoins : les pionniers du surréalisme Paul Eluard (à gauche), André Breton (à droite) et Max Ernst lui-même, dont on devine au fond le regard bleu. Trois drôles de rois mages qui viennent signer cet attentat contre le bon goût et les institutions religieuses.






L’ange du foyer (Le triomphe du surréalisme), 1937. Huile sur toile, 114 × 146 cm. Collection privée



Ce tableau est l'un des rares à propos duquel Ernst a fourni quelques explications : selon lui, ce monstre personnifie la guerre civile en Espagne (la toile a d'ailleurs été peinte la même année que le célèbre Guernica, de Picasso). Mais l'œuvre semble aussi annoncer la barbarie de la seconde guerre mondiale.





L’antipape, 1941-1942 Huile sur toile, 160,8 x 127,1 cm. Peggy Guggenheim Collection, Venise (Solomon R. Guggenheim Foundation, New York)







 A l'intérieur de la vue, 1929. Huile sur toile, 100 x 81 cm. Centre Pompidou, Paris







Jardin gobe-avions, 1935. Huile sur toile, 54 x 74 cm. Centre Pompidou, Paris







L’Habillement de l’épousée, 1940. Huile sur toile, 129,6 × 96,3 cm. Peggy Guggenheim Collection, Venise (Solomon R. Guggenheim Foundation, New York)







Ubu imperator, 1923. Huile sur toile, 81 x 65 cm







George Barbier 


Le roman de la momie













Angel Ito, London




Figure waiting on the sun (Triptych), 2016








Anton , 1886-1950. Autriche





Liegender männlicher Akt (mit hochgezogenen Beinen) [Nu masculin couché (avec les jambes relevées)]. Crayon, 34 x 50 cm.







Paris













J - 5


mercredi 3 août 2016






Triangles roses: Rudolf Brazda le dernier survivant est mort.
























Anton Marrast 





The night when hosted bitterns, 2012 










‘HUNKS of  Nicaragua Calendar’, United Fruit Company. An activist group of radical gay men, Boston, 1986









George Tooker, 1920 - 2011. USA




Autoportrait, 1947. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre



«Dans certaines peintures je dis "c'est ce que nous sommes obligés de subir dans la vie", tandis que dans d'autres tableaux je dis "c'est ce que nous devrions être." "





George Tooker au 5 St. Luke's Place (avec Paul Cadmus et Jared French dans le miroir)




George Claire Tooker est un peintre homosexuel. Ou plutôt c’est un peintre et un homosexuel. Dans son œuvre, point d’homoérotisme ni même d’allusion à l’homosexualité (ou si peu). Pour lui, le message est celui du réalisme social.

J’ai tout de même voulu en parler car c’est un peintre américain majeur du Réalisme Magique. Même s'il y a une certaine androgynie chez lui (pas de caractère sexuel très affirmé), le message est ailleurs, comme si hommes et femmes n'étaient finalement que des humains dans une machine qui les broie.

Il y a un air de mystère dans les peintures de George Tooker. Des mots comme "énigmatique", "troublant" et "déroutant" viennent à l’esprit quand on regarde ses œuvres. Les personnages semblent glacés, tournés vers l’intérieur, où figés dans une réalité qui les agresse, les dépasse, et les panique.

En cela il faut rapprocher ces toiles du réalisme d’une société, rongée par le Mac Carthisme, en pleine guerre froide. Les peintures de Tooker sont des questions, pas des réponses. Les yeux morts, les regards vides semblent montrer l’enfermement de l’homme dans une société, qui malgré les progrès, ne lui convient pas, un monde orwellien qui dépasse et écrase l’humain. Ses tableaux sont l’évocation austère de l'aliénation sociale et de la conformité intellectuelle ressentie par beaucoup d'Américains au cours des années 1950.

George Claire Tooker, Jr. est né le 5 août 1920, à Brooklyn, New York. Il était le premier enfant d'une mère cubano-américaine et d'un père qui était un courtier en obligations municipales. Peu de temps après sa naissance, la famille déménage à Bellport. Sa destinée artistique a commencé à se manifester dès l'âge de sept ans, quand il a commencé à prendre des cours de peinture avec Malcolm Fraser, un ami de la famille dont l'œuvre était inspirée de la tradition de l’école de Barbizon.

Tooker a commencé l'école secondaire à Bellport, puis a passé ses deux dernières années à la Phillips Academy, à Andover, au Massachusetts, au nord de Boston. George a développé une profonde aversion pour l'école, les affaires et la finance, et était plutôt enclin à fréquenter le studio d'art de l'école où il travaillait sur des paysage et des aquarelles.

Après son diplôme de l’académie Phillips en 1938, Tooker est allé à Harvard, où il s'est spécialisé en littérature anglaise, qui était son seul centre d’intérêt à l’académie Phillips. Il passait beaucoup de temps au Fogg Art Museum et dans les environs de Boston, où il faisait des croquis à l’aquarelle des paysages urbains et ruraux. Cependant, c'est durant cette époque qu'il a commencé à s'intéresser au potentiel de l'art comme un outil de justice sociale. Particulièrement inspirante fut l'œuvre des peintres mexicains, en particulier David Alfaro Siqueiros, 1896-1974, peintre, militaire et activiste communiste ("Echo d'un cri") Et José Clemente Orozco, 1883-1949, peintre muraliste ("Les dieux du monde moderne").






David Alfaro Siqueiros. La Nouvelle Démocratie,  1945. Palais des Beaux-Arts de Mexico








David Alfaro Siqueiros. Echo d'un cri, 1937







José Clemente Orozco. Les dieux du monde moderne, 1934. Fresque



Diplômé de Harvard en 1942, il s’est immédiatement inscrit à l'école du corps des officiers de marine, mais un ancien mal d'estomac s’est aggravé, et il a été démobilisé après quelques mois.

Désireux de mener à bien sa carrière de peintre, il s'inscrit à l'Art Students League à New York, où il étudia pendant deux ans avec Reginald Marsh avec qui il travailla la détrempe à l'œuf (tempara), Kenneth Hayes Miller qui a également enseigné à Edward Hopper et Harry Sternberg. De par leurs influences, ces trois artistes avaient une conscience sociale qu’ils ont exprimée dans leur travail.

En 1944, Tooker rencontre le peintre Paul Cadmus. Cadmus travaillait également la détrempe à l'œuf (utilisant les techniques de la renaissance) et transmit son expérience à Tooker, l’incitant à développer cette technique.






Children and Spastics, 1946. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Danse, 1946. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre, 33,6 x 52,1 cm. Collection privée








Bird Watchers, 1948. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre, 67.9 x 83.2 cm. New Britain Museum of American Art




Tooker trouva son inspiration dans le style et les techniques de la Renaissance. En contraste avec le mouvement effervescent de l’expressionnisme abstrait, avec notamment Jackson Poolock, qui était à la mode dans cette période aux Etats-Unis.

Un an plus tard, avec le soutien financier de sa famille, George déménagea à Bleecker Street dans Greewich Village à New York. En 1949, Cadmus et Tooker passèrent six mois à voyager en Italie et en France, et la même année, il rencontra le peintre William Christopher, qui devait devenir son compagnon jusqu'à la mort de Christopher en 1973.







Market, 1949. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre




En 1950, Tooker et Christopher emménagèrent dans un loft situé W. 18th St. Tooker commençait alors à être reconnu: le Whitney Museum acheta son tableau le plus connu, Le métro (Subway). A partir de ce moment, il enchaîna les expositions solo. Et sa renommée ne fit que s’étendre.






Subway, 1950. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Fountain, 1950. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








 Sleepers I, 1951. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre







Divers, 1952. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre







Highway, 1953. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre, 58.1 x 45.4cm. Terra Foundation for American Art







Window I, 1955. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Government Bureau, 1956. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre. The Metropolitan Museum of Art, NY







Window II, 1956. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre, 24 x 18 inches




De 1965 à 1968, il retourna à L’Art Student League pour enseigner. A la fin de cette période, la santé de Christopher a commencé à se détériorer, à un point tel que les hivers du Vermont devinrent trop sévères pour lui. Ils se mirent alors à rechercher une maison en Europe, où ils pourraient passer l'hiver et finalement trouvèrent un appartement à Malaga, En Espagne.

Christopher est mort en Espagne en 1973, et Tooker a passé la plupart de l’année 1974 à s’occuper de sa succession.

Tooker a été élu à la National Academy of Design en 1968 et il fut membre de L'Académie américaine des Arts et des Lettres. En 2007, il reçut la National Medal of Arts. il est mort en 2011, à l'age de 91 ans.






Paul Cadmus et George Tooker, vers 1950








The Waiting Room, 1957. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Sleepers II, 1959. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre. Museum of Modern Art. NY








The Laundress, 1959, Tempéra à l'oeuf , 62,2 x 59,7 cm. Collection privée








 Voice I, 1963. Tempéra à l'oeuf 








Sleep, 1964. Tempéra à l'oeuf 








Lunch, 1964. Tempéra à l'oeuf 








Teller, 1967. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre, 59.7 x 39.4 cm. Collection privée








The Supermarket, 1972. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








The Lesson, 1974. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Embrace II, 1984, Lithographie, 30,5 x 40,5 cm, Fine Arts Museums of San Francisco








Landscape with figures II, 1985. Tempéra à l'oeuf sur panneau de plâtre








Study for Dark Angel with Self Portrait, 1996







Étude pour Window VI









Robert Mapplethorpe



Patti Smith

















































Robert Mapplethorpe






Kathinka and Moon, 1986







Egon Schiele  





Erich Lederer avec un col rouge - Albertina - Vienne 1913








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mardi 2 août 2016





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