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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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lundi 10 mai 2010

Corrado Cagli (1910-1976 - Italie)






Corrado Cagli est né à Ancône, en 1915 il déménage avec sa famille à Rome. En 1927, il fait ses débuts artistiques, avec une fresque peinte sur un bâtiment dans la rue Sistina. L'année suivante, il réalise une autre peinture murale dans une salle de la rue Vantaggio. En 1932, il presente sa première exposition personnelle dans la Galerie d'Art de Rome . Avec d'autres artistes parmi lesquels Giuseppe Capogrossi et Emanuele Cavalli, il forme le groupe de La nouvelle école romaine de peinture.

Au début des années 1930 à Rome, bien qu'encore très jeune, Cagli est classé parmi les éléments les plus prometteurs de la nouvelle génération d'artistes. En 1937 et 1938, il expose des œuvres à la Comète galerie à New York.

En 1938, quand Mussolini intensifie la persécution des Juifs en Italie, Cagli fuit à Paris et ensuite à New York où il prend la nationalité américaine.

Il rejoint comme volontaire l'armée américaine et participe en 1944 au débarquement de Normandie, combat en Belgique et en Allemagne.Il fait partie des forces armées qui ont libéré le camp de concentration de Buchenwald. Il a realisé une série de dessins dramatiques à ce sujet.

En 1948, Corrado Cagli retourne à Rome et s'y établit.À partir de ce moment-là, selon sa méthode de recherches multiples, il expérimente diverse techniques abstraites et non-figuratives (néo-métaphysique, le néo-cubiste, informel). Il a reçu les prix Guggenheim (1946) et Marzotto (1954).
source wikipedia



Catalogue exposition à la galerie Cometa, 1936















Elogio alla Pazzia di Erasmo (1964).



Les nouveaux arrivants, 1934




Veduta allegorica di Roma, 1937




Il Reno, 1974




San Sebastian




Oedipe devant Thèbes, 1933




Accattone, 1961










Raymond Voinquel (1912-1994 - France)



site dédié



Raymond Voinquel, natif de Fraizes, dans les Vosges a très tôt manifesté un intérêt profond pour les belles choses. Echappant à une vie de province sans relief particulier, il arrive à Paris en 1927 et s'éssaye à la figuration cinématographique, caressant l'espoir de devenir acteur.

Au hasard d'une rencontre il devient l'assistant du photographe de plateau Roger Forster. C'est le début d'une carrière magistrale qui fera de Raymond Voinquel l'un des tout grands de ce métier si particulier. Sa maîtrise de la chambre à grand format, de la lumière et du tirage lui vaudra l'amitié et la reconnaissance de nombreuses stars de l'époque, qui auront tôt compris l'intérêt pour leur renommée de proposer à leur public une image parfaite.

Ophüls, Renoir, Melville mais aussi Bunuel ou Carné feront appel à lui. Pendant la deuxième guerre mondiale, période de disette pour les génies du cinéma, souvent réfugiés à Hollywood, Raymond Voinquel integrera les studios Harcourt, obtenant le privilège de signer de son nom.

L'oeuvre de Raymond Voinquel comprend aussi de remarquables paysages, des photographies prises au cours de voyages en Orient ou transparait une préoccupation spirituelle.

Sa pratique du nu masculin, en studio comme en extérieur inspirera certains photographes de mode contemporain qui perpétuent la tradition et l'excellence du noir et blanc. Les lumières de la vie de Raymond Voinquel s'éteignent en 1994.
source : réunion des musées nationaux






Volupté, 1940




La grappe - (Tu m'as volé un dessin, Jean Cocteau) 1962




Etude de nu, 1950 ca.




Saint Sébastien, 1954




Jacques Sernas, 1948




Hommage à Monet, 1948




Le dormeur, 1945




Pub profumo Bandit, 1943




Hommage à Michel-Ange, 1943




Le Modèle, 1942




Le repos de l'athlète - Stade de Bordeaux, 1941




Louis Jourdan, 1939



Torse d'homme,1939




Jean Marais, 1938


Exposition à la galerie au bonheur du jour


du 21 avril au 26 juin 2010



site


Rétrospective du nu masculin en photographie, 1870 - 2010




Marconi, "L’homme au coussin", 1870
Au 19ème siècle, les photographies de nu masculin étaient rares. C’est Eugène Durieu (1800-1874) qui immortalisa en 1854 les premiers nus masculins, modèles pour le peintre Delacroix.

Ensuite, Guglielmo Marconi (1841-1885) et J.Louis Igout (1837-1880) photographiant pour l’Ecole des Beaux-Arts, des nus destinés aux peintres et sculpteurs.

Vers 1885, Guglielmo von Pluschow (1856-1930), arriva à Naples, ouvrant un studio photographique, dans le but d’idéaliser la beauté de la jeunesse. Son cousin Wilhelm von Gloeden (1856-1931), suivra en 1890, en exaltant le nu à l’antique à Taormina.

Vincenzo Galdi à Rome à la même époque, avec des nus masculins, souvent, plus explicites. Au début du 20ème siècle, Frank-Meedow Sutcliffe (1853-1940) fit des photos dans l’esprit naturaliste, des jeunes gens sur les côtes de Whitby (Yorkshire).

Les années 1930-1940 annoncèrent de grands noms de la photo, et des nus très sophistiqués , Robert-Hubert Payelle (1891-1971) Riebiecke (1878-1957), Raymond Voinquel (1912-1994), etc.. Les années 40-50-60 , trouvèrent l’alibi athlétique qui permit de dénuder le corps masculin dans toute sa splendeur.

Bob Mizer (1922-1992), Bruce of Los Angeles (1909-1974), Arax, Ferrero,Cadinot (1944-2008), etc.. La liberté d’expression a trouvé son accomplissement esthétique dans les années 70-80-90-2000. Bruce Weber, Joseph Caprio, Yves Paradis, Colt, Joseph Walsh, Lionel Biron, Hervé-Joseph Lebrun, etc....
source: Photosapiens

dimanche 9 mai 2010

Geoffrey Laurence


site (très bien fait)



Photographie de Darland Stanley, 2006




Né à Patterson, dans le New Jersey peu de temps après la fin de la deuxième guerre mondiale. Ses parents étaient des Américains naturalisés, les réfugiés de Silésie et survivants de l'Holocauste.C'est la raison pour laquelle son oeuvre est empreinte de cette terrible expérience.

Ses parents ont déménagé en Angleterre, où il a été élevé et a vécu pendant 38 ans. Il a suivi les cours de trois écoles d'art en Angleterre pendant plus de sept ans. Par la suite, durant 20 ans, il a travaillé dans l'art indépendant à travers différents domaines connexes; illustrateur, concepteur graphique, photographe pour un journal de Londres, designer dans la mode, architecte d'intérieur.

Par la suite il a repris des étude de technique de la peinture classique et en 1992, s'installe à New York où il obtient obtenu une maîtrise Cum Laude à l'Académie d'art de New York. En 1996, il déménage au Nouveau-Mexique, où il continue à travailler et à vivre.

Son oeuvre marque l'intention de lutter pour trouver et conserver un lien entre la peinture classique d'avant 1900 et la peinture moderne depuis 1900 ainsi que le désir de résoudre le problème d'empêcher l'une de nier l'autre.





the big A, 1994




Study for the strongman, 1997.




Steven,Steven, 1995




Fear eats the soul, 1996




Aaron, 2001 (de la série Holocaust)




Andrew Andrew




Duncan




steven and steven, 1995-96




Gulliver




Oscar




Union




We're All Mad Here
Agostino Arrivabene (Italie)


site



Agostino est né à Arrivabene Rivolta d'Adda, près de Crémone, en 1967. Il est diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Milan, mais sa véritable formation a été acquises dans le cadre de la participation directe des peintures de grands maîtres du passé, errant parmi les différents musées de l'Europe et le monde, toujours à la recherche d'un seul engrenage qui unirait la poésie du passé et la quête de la «beauté», avec la réalité contradictoire de notre temps.

Sa recherche artistique se développe sous le signe des vieux maîtres, dont Léonard de Vinci, Dürer, Rembrandt et Van Eych.

Dans une façon très personnelle anti-moderne, l’artiste autodidacte a découvert dans ses années de formation, les techniques de peinture traditionnelles pour la préparation des couleurs traditionnelles.

Ses œuvres sont caractérisées par une forte ascendance symboliste visionnaire. Elles sont fabriquées avec des matériaux précieux désormais tombés en désuétude, tous préparés à la main.

Le thème du mal, la mort et la douleur est une constante dans sa production, dans laquelle les personnages en pleur se promenent dans des paysages visionnaire sans fin.



Autoritratto urlante




Studio per L'innamorato incosciente, 1999




Studio per Il giovane e la morte, 1999, sanguigna




I folli, 1999, tecnica mista su cartone




Il pescatore di meteore, 2005




Il sognatore, 2005




Il viandante dei ghiacci, 2001




Opistotono, l'ultima luce, 2001/2003




I lagrimanti, 2004




Il peso del destino II, 2001









Lucifero, 2006




Studio per Down (o Gli angeli caduti)




Studio per L'apparizione, 2006

vendredi 7 mai 2010



A NE PAS MANQUER !




Exposition Lucian Freud à Beaubourg





(du 10mars au 19 juillet 2010)





L'ATELIER






Working at Night, 2005
[Au travail la nuit]
Photographie, 56,7 x 76 cm
© David Dawson, courtesy of Hazlitt Holland-Hibbert, Londres




Lucian Freud, aujourd'hui âgé de 88 ans, est une figure de la peinture contemporaine. Cet artiste, parmi les peintres vivants les plus importants au monde, n'avait pas été exposé en France depuis la première rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou en 1987. Hommage inédit, l'exposition présente un ensemble exceptionnel de tableaux retraçant son œuvre : une cinquantaine de peintures de grand format, complétées par une sélection d'œuvres graphiques en provenance, pour la plupart, de collections particulières, ainsi que des photographies de l'atelier londonien de l'artiste.

L'exposition s'organise autour du thème de l'atelier, ce huis-clos qui fonde la peinture et la pratique de Lucian Freud. Elle réunit, dans un espace de plus de 900 m2, les principales grandes compositions du peintre dites Large Interiors, les variations autour des maîtres anciens, la série des autoportraits et les récents et imposants portraits de Leigh Bowery ou de Big Sue, chefs-d'œuvre du peintre.

La singularité du travail de Lucian Freud tient en grande part au traitement minutieux et quasi obsessionnel du portrait et du nu fondé sur une approche absolue du métier de la peinture. « Je veux que la peinture soit chair (…) » ou encore « Pour moi le tableau est la personne » dit-il... Le modèle est observé dans le monde clos de l'atelier, laboratoire du peintre.

Lucian Freud ne peint que ce qu'il place au sein de cet espace; il y installe ses modèles selon des mises en scène précises, mettant en jeu le mobilier et les objets raréfiés de l'atelier, accessoires récurrents et reconnaissables des compositions : plante verte, canapé crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs maculés de peinture. Les quelques paysages construits selon des angles de vue en plongée, serrés, sont peints en général depuis ses fenêtres ou son seuil. Ainsi, les adresses successives de ses ateliers constituent des éléments de titre ou de datation (w11, w9…), depuis celui de Paddington où il s'installe en 1943 pour trente ans, jusqu'à la maison de Notting Hill en passant par le loft de Holland Park.

Le thème de l'atelier porte en lui la métaphore de la peinture : le huis-clos entre le peintre et son modèle (depuis Rembrandt en passant par Courbet et Picasso), l'espace de la peinture – représentation du réel, processus de création -, la figure de l'artiste – autoportraits et relecture des maîtres.
Extrait dossier de presse du centre Pompidou





Catalogue del'exposition (pour feuilleter le catalogue, cliquez sur l'image)




Leigh under the Skylight, 1994




Painter Working Reflection, 1993