Homodesiribus

dimanche 9 mai 2010

Agostino Arrivabene (Italie)

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Agostino est né à Arrivabene Rivolta d'Adda, près de Crémone, en 1967. Il est diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Milan, mais sa véritable formation a été acquises dans le cadre de la participation directe des peintures de grands maîtres du passé, errant parmi les différents musées de l'Europe et le monde, toujours à la recherche d'un seul engrenage qui unirait la poésie du passé et la quête de la «beauté», avec la réalité contradictoire de notre temps.

Sa recherche artistique se développe sous le signe des vieux maîtres, dont Léonard de Vinci, Dürer, Rembrandt et Van Eych.

Dans une façon très personnelle anti-moderne, l’artiste autodidacte a découvert dans ses années de formation, les techniques de peinture traditionnelles pour la préparation des couleurs traditionnelles.

Ses œuvres sont caractérisées par une forte ascendance symboliste visionnaire. Elles sont fabriquées avec des matériaux précieux désormais tombés en désuétude, tous préparés à la main.

Le thème du mal, la mort et la douleur est une constante dans sa production, dans laquelle les personnages en pleur se promenent dans des paysages visionnaire sans fin.

Autoritratto urlante

Studio per L'innamorato incosciente, 1999

Studio per Il giovane e la morte, 1999, sanguigna

I folli, 1999, tecnica mista su cartone

Il pescatore di meteore, 2005

Il sognatore, 2005

Il viandante dei ghiacci, 2001

Opistotono, l'ultima luce, 2001/2003

I lagrimanti, 2004

Il peso del destino II, 2001

Lucifero, 2006

Studio per Down (o Gli angeli caduti)

Studio per L'apparizione, 2006

vendredi 7 mai 2010

A NE PAS MANQUER !

Exposition Lucian Freud à Beaubourg

(du 10mars au 19 juillet 2010)

L'ATELIER

Working at Night, 2005
[Au travail la nuit]
Photographie, 56,7 x 76 cm
© David Dawson, courtesy of Hazlitt Holland-Hibbert, Londres

Lucian Freud, aujourd'hui âgé de 88 ans, est une figure de la peinture contemporaine. Cet artiste, parmi les peintres vivants les plus importants au monde, n'avait pas été exposé en France depuis la première rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou en 1987. Hommage inédit, l'exposition présente un ensemble exceptionnel de tableaux retraçant son œuvre : une cinquantaine de peintures de grand format, complétées par une sélection d'œuvres graphiques en provenance, pour la plupart, de collections particulières, ainsi que des photographies de l'atelier londonien de l'artiste.

L'exposition s'organise autour du thème de l'atelier, ce huis-clos qui fonde la peinture et la pratique de Lucian Freud. Elle réunit, dans un espace de plus de 900 m2, les principales grandes compositions du peintre dites Large Interiors, les variations autour des maîtres anciens, la série des autoportraits et les récents et imposants portraits de Leigh Bowery ou de Big Sue, chefs-d'œuvre du peintre.

La singularité du travail de Lucian Freud tient en grande part au traitement minutieux et quasi obsessionnel du portrait et du nu fondé sur une approche absolue du métier de la peinture. « Je veux que la peinture soit chair (…) » ou encore « Pour moi le tableau est la personne » dit-il... Le modèle est observé dans le monde clos de l'atelier, laboratoire du peintre.

Lucian Freud ne peint que ce qu'il place au sein de cet espace; il y installe ses modèles selon des mises en scène précises, mettant en jeu le mobilier et les objets raréfiés de l'atelier, accessoires récurrents et reconnaissables des compositions : plante verte, canapé crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs maculés de peinture. Les quelques paysages construits selon des angles de vue en plongée, serrés, sont peints en général depuis ses fenêtres ou son seuil. Ainsi, les adresses successives de ses ateliers constituent des éléments de titre ou de datation (w11, w9…), depuis celui de Paddington où il s'installe en 1943 pour trente ans, jusqu'à la maison de Notting Hill en passant par le loft de Holland Park.

Le thème de l'atelier porte en lui la métaphore de la peinture : le huis-clos entre le peintre et son modèle (depuis Rembrandt en passant par Courbet et Picasso), l'espace de la peinture – représentation du réel, processus de création -, la figure de l'artiste – autoportraits et relecture des maîtres.
Extrait dossier de presse du centre Pompidou

Catalogue del'exposition (pour feuilleter le catalogue, cliquez sur l'image)

Leigh under the Skylight, 1994

Painter Working Reflection, 1993

David Gremard Romero (San-Francisco-USA)

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Self portrait as Wonder Woman with Linda Carter as Diana Prince, 2006

"La préoccupation centrale, l'unification de tout mon travail est un engagement à la pratique des anciens maîtres, en particulier ceux de la période baroque et rococo. Leur perfection du métier, leur exploration de modes narratifs, et leur lien explicite à l'histoire et la politique sont une source de fascination continue et d'inspiration pour mon travail. A travers l'iconographie contemporaine et les thèmes de la figuration classique, je cherche à démêler les rapports cachés et les continuités entre l'art classique et de la culture actuelle.

En tant que gay, catholique, artiste américano-mexicain, les thèmes complexes de la race, la sexualité, la subjectivité et l'identité se trouvent mêlés au défilé baroque de catcheurs mexicains, hermaphrodites mythiques, super-héros imaginaires, et angelots bestiaux qui peuplent mon imagination, mes dessins, et mes peintures."

Sheltering Superman, 2006

Portrait of Migs in transformation into a Superhero, 2005

Portrait of Migs at the Fight Academy, 2006

Oh, Ganymede, 2005

Portrait of Mike as the Chimera, 2006

La Caida, 2008

Portrait of Tony as Tezcatlipoca, 2008

Portrait of Daniel as Zipacna, 2008

Portrait of Alejandro as auto de Fe, 2007

Portrait of Josh as a sleeping Superhero, 2005

Portrait of Martin as a musical Superhero, 2005

David Rudolph as the lumberjack, 2005

Portrait Of Todd as Superhero, 2004

Peter Churcher (1964-Australie)

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Self Portrait in the Toilets of MACBA

Peter Churcher est né à Brisbane, en Australie en 1964 et a terminé ses études de peinture à Melbourne en 1992. Depuis ce temps, il a organisé des expositions solo à Melbourne, Sydney et Brisbane et a été représenté dans de nombreuses expositions collectives à travers le pays. Il vit et travaille maintenant à Barcelone.

"Churcher préfère peindre les gens qu'il voit dans la rue plutôt que les modèles professionnels. Ces gens ordinaires, avec leur propre personnalité et de l'énergie naturelle, apparaissent et réapparaissent souvent dans ses tableaux"
Michael Reid

Untitled

The First Barcelona Model, 2006

The Bather, 2007

Agustin regarding Himself

Diego - Study for Plaza de Los Angeles

Agustin Dreaming, 2008

After Goya, 2006

Artist with model, 2006

The Clinic, 2008

Agustin at Sant Luc, 2007

mercredi 5 mai 2010

Lionel Wendt (1900-1944)

Autoportrait, 1938

Lionel Wendt est né à Colombo, à Ceylan le 3 Décembre 1900. Après des études primaires et secondaires à Colombo, il part à Cambridge où il étudie le droit. Il suit également des cours de musique à la Royal Academy of Music de Londres.

De retour en 1924 dans son île natale il pratique le droit pendant quelques temps. Mais bientôt il se consacre à la musique. A partir de 1935 il se tourne vers ce qui est devenu son obsessionnelle passion, la photographie. Son talent est révélé au monde lors d’une grande exposition à Londres en 1938. Il meurt à Colombo le 19 décembre 1944 d’une crise cardiaque dans son sommeil.

Conformément aux dernières volontés de Lionel Wendt sa maison après sa mort a été transformé en un centre dédié aux arts. Elle est aujourd’hui un des lieux culturel les plus importants de Colombo, d’où la gloire posthume de Lionel Wendt.

Lionel Wendt fut durant sa courte vie un homme multiple à la fois pianiste, photographe, critique de cinéma et cinéaste.

De la date de son retour à Ceylan jusqu’à sa mort, Lionel Wendt a occupé une place centrale dans la vie artistique de son pays. il fréquenta tous les intellectuels de passage dans l’ile dont Pablo Neruda (1904-1973) qui fut consul du Chili à Ceylan. Il parle longuement de son ami Lionel Wendt dans ses mémoires.
En juillet 1935 avec ses amis BG Thornley et PJC Durrand, 1935, il lance la "Photographic Society of Ceylon".

Sa contribution a été essentielle dans la formation du "43 Group" dont la réunion inaugurale a eu lieu dans la maison de Wendt, au 18 Guilford Crescent, le 29 août 1943. L'objectif était de regrouper certains peintres indépendants, tels que George Keyt Peries et Ivan - artistes qui sont aujourd’hui reconnus comme étant les meilleurs représentants du modernisme asiatique en matière d’art au milieu du XX ème siècle.

Un de ses collègues photographes détruit tous ses négatifs peu de temps après sa mort, au motif spécieux qu'il s'agissait d'une pratique acceptée dans les milieux photographiques ( «le négatif est le client, le tirage la performance",-Ansel Adams-).

Toutes les photos de Lionel Wendt que l’ on peut voir, sont donc des tirages argentiques datant de la période 1934-1944. Elles ont été réalisées avec un Rolleiflex et leur format n’exède que rarement 24cm x 30 cm.