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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mercredi 17 mars 2010

Jean Cocteau (1889-1963)






Jean Cocteau et Jean Marais, 1939





Tombe de Jean Cocteau en la chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Mittry-la-Forêt

"Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants."

























Les amoureux, 1951






Ulysse et les Sirènes, 1952, Tapisserie d'Aubusson






Sommeil hollywoodien, 1953, huile sur isorel






Phèdre et Oenone 1951






Pêcheur de perle, poème-objet






Orpheus, 1950






Méditerranée, 1952






L'Homme, 1938






Larmes d'Orphée, 1950, dessin à l'encre de Chine






La Veillée, 1961, huile sur toile






Faune flutiste






Antiquité bouclée, 1965, Tapisserie d'Aubusson






mardi 16 mars 2010

Jean Cocteau et le cinéma



Réalisateur

• 1925 : Jean Cocteau fait du cinéma
• 1930 : Le Sang d'un poète
• 1946 : La Belle et la Bête
• 1948 : L'Aigle à deux têtes
• 1948 : Les Parents terribles
• 1950 : Orphée
• 1950 : Coriolan
• 1952 : La Villa Santo-Sospir
• 1955 : L'Amour sous l'électrode
• 1957 : 8 X 8: A Chess Sonata in 8 Movements
• 1960 : Le Testament d'Orphée
• 1962 : Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000

Scénariste

• 1943 : L'Éternel Retour réalisé par Jean Delannoy
• 1948 : Ruy Blas réalisé par Pierre Billon
• 1950 : Les Enfants terribles réalisé par Jean-Pierre Melville, scénario de Jean Cocteau d'après son roman
• 1961 : La Princesse de Clèves réalisé par Jean Delannoy
• 1965 : Thomas l'imposteur réalisé par Georges Franju, scénario de Jean Cocteau d'après son roman

Dialoguiste

• 1943 : Le Baron fantôme (+ acteur) réalisé par Serge de Poligny
• 1945 : Les Dames du bois de Boulogne réalisé par Robert Bresson
• 1961 : La Princesse de Clèves réalisé par Jean Delannoy
• 1965 : Thomas l'imposteur réalisé par Georges Franju

Directeur de la photographie

• 1950 : Un chant d'amour réalisé par Jean Genet




Le sang d'un poête (1930)






avec Jean Desbordes











Pauline Carton














Jean Desbordes






Jean Desbordes



































Orphée (1950)



















Maria Casares






Jean Marais














Le testament d'Orphée (1960)






















































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Jean Cocteau




Innamorati




La série des Innamorati, dessins de style burlesque que Cocteau exécuta en 1961, est constituée de saynètes inspirées de la Commedia dell’arte, mettant en scène un pêcheur et une jeune femme de la Riviera. Le poète souhaitait qu’ils fussent conservés à Menton, dans son musée-testament.

Dans une lettre à Jean Marais en 1938, Jean Cocteau écrivait : " la bêtise des amoureux est immense, végétale, animale, astrale".

"Dans la série des Innamorati, composés de visages affrontés d’hommes et de femmes tirant l’un vers l’autre une langue à la fois luxurieuse et agressive, le motif féminin conquiert ouvertement sa signification sensuelle. On notera cependant que la dimension proprement érotique de ces parades d’amour est presque inexistante, ces hommes à peau brune et ces femmes à peau claire, lâchés l’un vers l’autre comme des griffons d’armoiries, donnant de leur attirance l’image d’une dévoration archaïque et méditerranéenne où la violence l’emporte sur le plaisir" (Jean Cocteau, l’œil architecte, Francis Ramirez et Christian Rolot, acr édition, p.146).

La technique.

Jean Cocteau écrit à Jean Marais le 26 janvier 1961, à propos des Innamorati qu’il est en train de dessiner : "je fais de grands dessins en couleurs qui m’éreintent parce que j’écrase des crayons de cire sur le papier noir. Après, je me jette dans l’eau froide". (Jean Cocteau, Lettes à Jean Marais, Albin Michel, p. 477). Confirmant la suprématie de la ligne sur la couleur, et son désir de rester "un poète qui dessine", il écrit dans son journal : "Les couleurs obéissent à l’organisation des lignes comme chez les peintres les lignes obéissent à l’organisation des couleurs".

"L’éclat des couleurs pures dans les tableaux de Cocteau justifierait qu’on évoquât à leur propos le Fauvisme, l’Expressionnisme ou même le Pop Art si le poète peintre n’avait cherché surtout à retrouver le primitivisme et la barbarie des couleurs des peintures d’enfants. Cocteau retrouva une intensité chromatique semblable à celle de ses tableaux en 1961, dans la série des Innamorati, dessins aux craies de couleurs à la cire (exactement "Neocolor 7000" de Caran d’Ache), opacifiant complètement le papier ». (Jean Cocteau, poète graphique, Société Nlle des éditions du Chêne, p. 155).






portrait de deux amoureux





le pêcheur et la jeune mentonnaise





le pêcheur et jeune fille au foulard bleu





le pêcheur enlaçant la jeune mentonnaise





pêcheur endormi, jeune fille au chapeau





les amoureux





le pêcheur, jeune fille en maillot de bain





le pêcheur jouant de la guitare au clair de lune





le pêcheur et l'étrangère





le pêcheur et la menteuse





le pêcheur et la jeune fille devant menton





le pêcheur embrassant la mentonnaise





le pêcheur chantant, le pirate et la jeune fille





le pêcheur et mentonnaise à la capeline
Cocteau en noir et blanc.