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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mardi 8 décembre 2009

Retour sur...Attila Richard Lukacs (1962 -Alberta, Canada)





























































vendredi 4 décembre 2009

Will McBride




Will McBride (né en 1931 à Saint Louis (Missouri)) est un photographe de reportage et d'art américain. Il est aussi illustrateur, peintre et sculpteur.
Ayant grandi à Chicago, il fait ses études à l'Université du Vermont puis à l'Art Institute of Chicago.
Il est finalement diplômé à l'Université de Syracuse en 1953, puis il part faire son service militaire en Allemagne jusqu'en 1955.
Il s'installe alors définitivement comme photographe en Allemagne (pays où il réside toujours). Son oeuvre photographique se concentre essentiellement sur la nudité masculine en majorité d'adolescents; ce qui lui vaudra parfois d'être censuré dans certains pays notamment en 1975 pour son livre Show Me! (Zeig Mal!), livre photographique pédagogique sur la sexualité.




Falling Boy 1983



Amputee 2003



Boy in Red Bathing Slip 1997



Falling Boys 2004



Locker Room Conflict 1998



Portrait Bernd Koberling 1957



Rooftop Friendship 1957



Stephan Painting 1990



Uli 1979















Mike In Morning Shower

Duane Michals (1932 McKeesport, Pennsylvanie)



self-portrait as a devil on the occasion of my fortieth birthday



L’oeuvre de cet artiste américain, né en 1932, porte tout le poids de ses origines. Issu d’une modeste famille tchèque (comme Warhol) émigrée aux Etats Unis, Duane nait en tant que « le double ». Duane signifie le « double ». Quelle est sa véritable identité ? Qu’est-ce que le réel ? Qu’y a-t-il de l’autre côté du miroir ? Cependant , le « Duane » a bel est bien existé. Les riches employeurs de Madame Mihal (Michals)avaient un fils, disparu prématurément. La mère de Duane n’a trouvé rien de mieux que de l’affubler du prénom de l’enfant mort. Pauvre Vincent. Vincent II Michals est obsédé par la mort, la disparition, l’illusion, le temps qui s’écoule, le double, la superposition et les faux-semblants. Son Magritte fantomatique ne fait que passer , esquissant sur la toile la silhouette de son chapeau melon. L’empreinte de son corps est encore bien visible sur le coussin de la chaise, alors qu’un autre Magritte nous observe dans le miroir.

Après avoir réalisé plusieurs portraits d'inconnus lors d'un voyage en Russie à l'âge de 28 ans, armé d'un appareil photo emprunté, Duane Michals a sacrifié l'autonomie de l'image unique. En effet une seule photographie ne lui suffit pas à exprimer la complexité de ses pensées. Il impose la narration séquentielle dès 1966, créant sa réputation avec ses Sequences. Il accompagne ses tirages de texte, puis une histoire, et plus tard des poèmes ; pour lui il s'agit de la même trace qu'il peut laisser, ses annotations étant manuscrites. Ses photographies sont en noir et blanc afin de ne pas déconcentrer l'attention par des détails inutiles. Comme Roland Barthes le déclare dans la Chambre claire , le noir et blanc révèle la vérité originelle.Michals aborde alors différents thèmes dont les principaux sont souvent des oppositions binaires tel la vie et la mort, le corps et l'esprit, la jeunesse et l'âge mûr, le tout par le biais des séquences (environ 5 clichés), ou encore de jeux de surimpression.
Lorraine Karleskind

« La plupart des photographes sont des reporters, moi je suis un écrivain de la photographie. »

Il photographie Pasolini, Truffaut, Warhol, Duchamp, et surtout Magritte, toujours dans leur environnement naturel. « C'était surréaliste de manger à sa table avec sa femme en regardant un épisode de Bonanza, la série préférée de Magritte. »

Digne héritier des surréalistes, Duane Michals utilise lui-même à merveille la technique de la double exposition pour mêler deux images en une et exploiter son obsession du double. « C'est un vrai langage photogra­phique, cela n'existe pas dans la vraie vie sauf quand l'ivresse monte. » La technique, pourtant, n'est pas son dada. « On n'a jamais entendu Hemingway parler de la marque de sa machine à écrire. » Avec un humour de showman qui revendique ouvertement son homosexualité, Duane Michals se fiche de saisir le moment présent, l'obsession de tout photographe. Il pense, lui, que formuler l'idée du maintenant c'est déjà concevoir le passé. En travaillant sur des suites d'images, il cherche au contraire à étirer le temps.


L'homme est d'une extrême sensibilité. Son père d'origine tchèque, ouvrier à Pittsburgh, avait promis une lettre spécialement écrite pour lui. A sa mort, Duane l'a cherchée en vain dans son appartement et a écrit sur une photo qu'il a prise de son père avec son frère : « Je ne sais toujours pas où il a caché son amour. » En 1974, il écrira sur du papier sensible sans image : « Je suis une réflexion photographiant d'autres réflexions à l'intérieur de réflexions. C'est une mélancolique vérité, mais je dois toujours échouer. » Pas, en tout cas, quand il se moque de l'art contemporain avec une férocité jubilatoire, comme dans son dernier travail, Foto Follies, How photography lost its virginity on the way to the bank. Il s'y travestit en « Sidney » Sherman, dessine un dollar avec ses pellicules en hommage à Jeff Koons, tire sur tout ce qui bouge et fait mouche à chaque fois. « Pourquoi une toile d'Andy Warhol coûterait plus d'argent que tout ce que je pourrais acquérir dans ma vie ? L'art est peut-être mort le jour où on a eu l'idée de le commercialiser. »
Serge Ricco
Télérama n° 3107


Magritte With Hat




Grandpa Goes to Heaven


The Unfotuate Man



Who am I







Joe Dallesandro



The most beautiful part of a man's body



The Poet Decorates his Muse with Verse 2004



Cavafy Cheats Playing Strip Poke, 2004



Andy Warhol, 1972



All Things Mellow in the Mind





Gerald Davis (1974-Pittsburgh, Pennsylvania)










Animation is not Faggity, 1986 2006



The Rumor 2006



The Dollmaker



Terence



the painter



Retour sur...Pierre et Gilles



Les temps modernes

Europe 1 interview de Hélène Mandroux maire PS de Montpellier

Mardi 10 Novembre 2009





Un appel pour le mariage homosexuel

L'appel de Montpellier

CLIQUEZ =>



jeudi 3 décembre 2009

Jean Boullet



D'autres très beaux dessins de Boulet sur le blog de Bibliothèque gay


mercredi 2 décembre 2009

Peter Colstee

Mishima












Jean Cocteau





Raymond Radiguet endormi 1922

Brigitte Fontaine



Prohibition



Douglas Simonson


Douglas Simonson peint depuis plus de 40 ans. Née et élevée sur le sec, pays d'élevage poussiéreuses de l'Ouest américain, Simonson a été encouragé dans son art par sa mère, également artiste. Quand il avait 19 ans, Simonson quitté sa ville natale de Thedford, Nebraska pour passer aux îles Hawaii.
À Honolulu, Simonson a étudié l'art à l'Université d'Hawaii et de la Honolulu Academy of Art.



Relief in Hawaii