.
.
.
.
"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
.
.

vendredi 23 octobre 2009

Andrey Avinoff (1884-1949)

Andrey Avinoff était un entomologiste et peintre russe, directeur du Carnegie Museum de Pittsburgh. il s'intéressait particulièrement aux papillons. Issu d'une riche famille russe, il quitta la Russie après la révolution et vint à Pittsburgh, où il fut directeur du musée de 1924 à 1946. Sa peinture illustre bien le style Art Déco populaire dans les années 1930. C'était un proche ami D'Alfred Kinsey(article à venir) et ses dessins homoérotiques ont été recueillis par le docteur Kinsey et sont maintenant la propriètè de la fondation Kinsey. il était passionné par Nijinsky et l'a représenté comme un faune sur un papillon.


Alfred Kinsey 1948


The fall of Atlantis 1944


The fall of Atlantis 1944


Standing nude man with figure of saint avinoff


portrait of bob at different age 1943


Nijinsky 1918


My special longing 1947


man emerging from a tree stump



male nude with orchid


autoportrait 1943


David Hockney (1937-)



"A partir du moment où vous trichez par égard pour la beauté, vous savez que vous êtes un artiste"



David Hockney est un peintre majeur du XXe siècle. Après des études au Royal College of Art de Londres, il débute sa carrière par des œuvres expressionnistes, influencées par Francis Bacon : il déclare son homosexualité dans plusieurs d’entre elles, dont We Two Boys Together Clinging (1961).

Hockney rencontre Andy Warhol en 1963 à New York et oriente alors sa peinture vers le Pop Art. Il utilise le graffiti, les dessins d’enfants, les papiers collés et les images publicitaires juxtaposés à ses peintures. La série des Swimming Pools, illustration de l’univers artificiel californien, représente une évolution dans son œuvre et fait sa notoriété : entre Pop Art et hyperréalisme, il figure un monde plat, figé, dans lequel la sensation de confort provoque paradoxalement un sentiment d’angoisse (A Bigger Splash, 1967).

L’artiste exécute également des portraits de proches, en essayant de saisir les relations complexes entre les personnages, ou avec lui-même : Mr and Mrs Clark and Percy (1971) est l’un des tableaux-phares de la Tate à Londres.Hockney ne se limite pas à la peinture : à partir de 1976, il réalise des photomontages constitués de multiples clichés au Polaroid, ensuite remontés pour former des mosaïques, en référence à la méthode cubiste de Picasso, artiste qu’Hockney vénère (Pearblossom Highway, 1986). 

En 1998, il parvient à l’aboutissement de cette méthode : le Grand Canyon, conçu à partir d’un photomontage de 1986, est constitué de 60 tableaux. Par ailleurs, ses gravures témoignent de son habileté technique et de sa connaissance des maîtres, à partir desquels il réalise des séries (Hogarth, Picasso...).Artiste aujourd’hui adulé, David Hockney vit et travaille en Californie depuis 1978. source : fluctuat.net















Two Men in a Bed 1937








In an Old Book 1937 (le sexe a malheureusement été flouté par un idiot)








Gregory with Gym Socks 1976








Peter 1969








Standing Gregory








Two boys in the pool Hollywood, 1965








Portrait of an Artist (Pool with two Figures), 1972








Peter getting out of Nick's pool, 1966









Sunbather, 1966









Shower Beverly Hills








Nick Wilder







1966













"A bigger splash", de Jack Hazan



C'était en 1974, bien avant la mode des biopics, ces biographies de célébrités qui prolifèrent aujourd'hui. Portrait du peintre britannique David Hockney, figure clé de la scène arty des années 70 et 80, A bigger splash, de Jack Hazan, innovait doublement : c'est le peintre peroxydé qui joue son propre rôle, comme tous les autres protagonistes - une audace sans précédent. 

Et au lieu de raconter tout l'itinéraire de l'artiste, le film se concentre sur un épisode emblématique de quelques années (un peu comme le récent Truman Capote de Bennett Miller) : une rupture bien réelle avec un jeune modèle-amant trop aimé, et la gestation douloureuse d'une toile, double portrait allégorique où figure le bel absent.Passé en trente ans d'une interdiction aux moins de 18 ans à un visa tous publics, A bigger splash fit sensation en son temps pour ses nus masculins (qui dialoguent avec ceux, sur fond de piscines californiennes, des fameuses toiles de Hockney) et une scène d'amour gay. 


Aujourd'hui, c'est la composition ultraténue du récit qui étonne, tout en ellipses feutrées, en sous-entendus mystérieux, en associations oniriques. La séparation du peintre et de sa muse produit une onde de choc à long terme dans la petite communauté, à la page ou à la ramasse (ou les deux), qui gravite autour de David Hockney, assistant vulnérable, galeriste fauché, copain styliste, amie designer. « Quand l'amour tourne mal, il n'y a pas que les amants qui souffrent », dit l'un d'entre eux. A Bigger Splash résonne à la fois des derniers soubresauts du swinging London et de liens défaits dont la contrepartie poétique se dépose sur les tableaux de Hockney.

source:Louis Guichard
Télérama n° 3027















Dans la série apprenons un nouveau mot...
Aujourd'hui : ithyphallique


Ithyphallique est un adjectif qui désigne celui qui a un phallus (pénis) en érection. Ce terme s'applique surtout en ce qui concerne des représentations, le plus souvent de façon symbolique.



Ithyphalliques et pioupiesques [...]
Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon cœur, qu'il soit sauvé !
Arthur Rimbaud


Anonyme Serviteur nain chauve ithyphallique portant deux paniers - Musée du Louvre


GRECE

Mercure


Priape

Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutinus Mutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape. On reconnait Priape par son gigantesque pénis constamment en . Cette particularité a donné son nom au terme médical priapisme. Il naît à Lampsaque, sur l'Hellespont, en Asie Mineure. Il est le fils de Dionysos et d'Aphrodite (certaines traditions lui donnent plutôt Hermès ou Adonis, voire Zeus pour père). D'autres auteurs, le vieillissant de plusieurs générations, voient en lui un Titan auquel Héra aurait confié le soin d'enseigner le maniement des armes à Arès. Il est généralement représenté de façon grotesque, pourvu d'un énorme phallus en érection perpétuelle. Les Romains placent souvent dans leur jardin des statues grossières en bois (des hermai) de figuier, peintes de vermillon, représentant Priape, pour servir d'épouvantail.
Priape est l'obscénité incarnée. Cette difformité serait due à la malveillance d'Héra, jalouse de la beauté d'Aphrodite. Honteuse, elle abandonne l'enfant. Il est recueilli par des bergers qui apprécient sa rusticité. Priape est l'équivalent de Mutinus. Priape écarte le mauvais œil et sa statue protège les vergers, mais il ne connaît ni le plaisir ni la fécondité.



Priape avec Caducée, Priape-Mercury, ou faussement bien doté Mercury pompei 89-79 av JC












Priape - Casa Viettii (Pompeï)


Culte de Priape Agostino Carracci (1557-1602)




Priape d'Ephèse - anonyme

EGYPTE:

Min


Dans la mythologie égyptienne, Min est un dieu ithyphallique du neuvième nome de Haute-Égypte qui portait le nom de Minou (le foudre de Min).
Divinité de la fertilité et de la reproduction. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque soir pour donner naissance au soleil. D'autre traditions font de lui le protecteur des pistes du désert arabique, ou le géniteur qui fertilise la terre pour permettre la moisson.
Il est représenté sous les traits d'un homme momiforme debout le phallus en érection, coiffé de deux hautes plumes et tenant un fléau dans sa main droite levée.
Il finit par être absorbé par Amon pour devenir Amon-Min, puis par Horus devenant Min-Horus capable de faire taire Seth. Dieu tutélaire de la ville de Koptos, on trouve également des centres de son culte dans les villes de Akhmîm, de Qift et de Louxor.
Min est sans doute une des divinités les plus anciennes de l'Égypte.













Min et Thoutmosis III




Osiris


Osiris ithyphallique, musee de Vienne


La culture de Nagada


Nagada ou Naqada est un site archéologique chalcolithique, qui a donné son nom à la culture de Nagada ou Amratien (-3800 / -3150) en Haute-Égypte, et à la dernière période du prédynastique égyptien

Figure ithyphallique de la culture de Nagada

jeudi 22 octobre 2009

Retour sur...Pavel Tchelitchew






























mercredi 21 octobre 2009

Brian Biedul

Artiste peintre, né en 1955 à Colorado Springs, diplômé du Art Center of Design de Pasadena, basé à Sanat Monica.A exposé à Miami, New-York, Los Angeles, san Francisco…


série rectangle