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vendredi 18 février 2011
mardi 15 février 2011

Les Amants d’Antinoopolis (130 à 140 apr. JC). Artiste inconnu. Le Caire, Egypte, Musée égyptien.
Double portrait funéraire trouvé à Antinoé (où Antinoopolis) probablement par Albert Jean Gayet, qui mis au jour de nombreux portraits peints dans la région de 1896 à 1911. Il a été exposé à l'Exposition Universelle de 1900 à Paris.
Référencé comme « le Tondo des Frères », mais certains chercheurs pensent maintenant que les deux hommes représentés étaient amants, car ils sont trop différents physiquement. Mais encore plus significatives sont les petites images des dieux gréco-égyptienne placées au-dessus de leurs épaules. Le vieil homme est gardé par Hermanubis, un dieu des enfers adoré dans la ville voisine d'Hermopolis, le plus jeune est gardé par une divinité d'abord identifié comme Harpocrate, mais à présent considéré comme Osiris Antinoüs, le dieu patron d’Antinoopolis.



vendredi 11 février 2011

En 1970, Derek Jarman travaille sur les décors du film «Les diables» pour Ken Russell et collabore aussi à la production. Fasciné par les techniques cinématographiques, il participe au montage financier du «Messie sauvage» (1972) toujours de Russell. Parallèlement, Derek se fait la main en réalisant des courts métrages, des films publicitaires, des clips en super-huit et des vidéos.
En 1976, il coréalise, avec Paul Humfress, «Sebastiane», une œuvre sulfureuse qui fantasme sur la vie supposée de Saint-Sébastien, en mélangeant d’une façon très iconoclaste la religion à la sexualité. Le film fait scandale mais apparaît comme un véritable hymne au corps masculin et devient très vite une oeuvre culte pour la «gay community».
En 1977, il récidive en solo avec «Jubilé» avec Ian Charleson, un étrange voyage entre le sexe et la drogue sur une musique punk-rock. Deux ans plus tard, il revisite très librement «The tempest», la pièce de William Shakespeare.
Au cours des quinze années suivantes, le travail de Derek Jarman est sans compromis et illustre parfaitement le mouvement homosexuel, alors en pleine affirmation. Parmi ses réalisations les plus marquantes, nous pouvons citer: «Caravaggio» (1986) avec Dexter Fletcher, biographie anti-conventionnelle et hallucinée du célèbre artiste italien; «The last of England» (1987) avec Nigel Terry, un poème beau et déroutant, portrait pessimiste de l’Angleterre et «War Requiem» (1988) avec Laurence Olivier, un réquisitoire contre la guerre. Ses films présentés dans des festivals récoltent de nombreux prix.
En 1986, il apprend sa séropositivité. Il se retire dans une petite maison de pêcheur, dans le Kent et se consacre au jardinage lorsque qu’il ne tourne pas. En 1987, il participe à l’œuvre collective «Aria», aux côtés de réalisateurs aussi prestigieux que Jean-Luc Godard, Bruce Beresford et Robert Altman.
Derek Jarman par Steve Pyke
Dans les années quatre-vingt-dix, Derek Jarman dépeint toujours avec provocation la société anglaise, à travers sa préoccupation récurrente du fait homosexuel. Dans «The garden» (1990) il s’attaque de nouveau au christianisme en faisant une relecture très personnelle de la Passion du Christ au travers d’un couple d’homosexuels. Dans «Edward II» (1991) il relate les amours du roi et de son favori contrariées par la reine Isabelle, incarnée par Tilda Swinton, son amie et actrice fétiche. «Wittgenstein» (1992), est une biographie érotique du philosophe autrichien mort à Cambridge. Enfin il fait avec «Blue» (1993) son autoportrait face au SIDA et à sa mort annoncée. Tilda Swinton lui donne la réplique
En 1994, Jarman presque aveugle, trouve la force de monter son dernier film «Glitterburg» (1994), un documentaire d’une heure, d’images inédites de sa vie et des ses tournages. Très affaibli par des complications liées à sa maladie, Derek Jarman décède le 19 février 1994, à Londres. Le 2 mars, il est enterré au pied d’un vieil if, dans le cimetière de Old Romney dans le Kent. Il est désormais considéré comme l’un des grands cinéastes britanniques du vingtième siècle.
Biographie: Philippe PELLETIER
Derek Jarman - Sebastiane - 1976
Le film est en latin sous-titré en anglais
mercredi 9 février 2011
mercredi 2 février 2011
Ayant commencé sa carrière artistique au début des années 1980 en tant que membre du jeune groupe joyeux et « sauvage », « Nouveaux Artistes », Gurianov devient bientôt le batteur irremplaçable du groupe « Kino », tout en continuant à peindre. Il participe à la même époque aux activités du légendaire club des amis de Maiakovski, un rassemblement non officiel de jeunes artistes, poètes, musiciens, critiques d’art, collectionneurs et branchés.
Après la fin des activités de « Kino », les arts figuratifs redeviennent l’occupation principale de Georgy Gurianov. Il préside alors la chaire de peinture de la Nouvelle Académie des Beaux-Arts fondée par Timour Novikov, et devient une des figures principales du néo-académisme pétersbourgeois.
Le thème central du travail de Gurianov est l’apologie de la virilité et de la force, qui pour l’artiste se manifestent le mieux à travers l’architecture, le sport, le travail, l’armée et la marine. L’image qui traverse toute son œuvre est celle d’un bel homme athlétique, marin, travailleur, aviateur ou sportif.
Le style des tableaux de Gurianov combine l’influence du classicisme, la tradition des meilleurs représentants de l’école de peinture soviétique (Deïneka, Samokhvalov, Jilinski) et la légèreté du néo-académisme pétersbourgeois.
source: Orel Art




























