Roger Ballen, 1950. USA
« Mon travail est une réflexion sur l’absurdité de la condition humaine et une quête psychologique personnelle. Car je considère que la photographie est aussi une manière de se regarder dans le miroir. »
Appearances, 2003
Roger Ballen réalise des portraits de Sud-Africains blancs — les fameux Afrikaners —, marginalisés mentalement instables (souvent du fait de mariages consanguins), physiquement fragiles, et ne correspondant pas à ce qui peut être admis comme des standards de beauté. « Qu’est-ce qu’être beau veut dire ? Je ne crois pas aux définitions classiques de la beauté. Pour moi, il faut aller la chercher au-delà du masque que constitue notre visage. »
Brian and pet pig, 1998
« Je privilégie des formes simples, presque enfantines, pour aborder des thèmes complexes, pour percer l’inconscient humain. La photographie, c’est descendre à la mine »
Caged, 2011
Virtuose du noir et blanc et du format carré, Roger Ballen est l’un des artistes photographes contemporains les plus anticonformistes. Après presque quinze années passées à documenter les dorps, ces villages sud-africains perdus au milieu de nulle part et où étaient relégués les exclus blancs de l’Apartheid, il est révélé au public international en 1994 avec son livre Platteland : images of rural South Africa (Images de l’Afrique du Sud rurale, éd. St Martins Pr). Mais ce succès le place aussitôt au centre d’une polémique. Il lui est reproché de faire du voyeurisme et de manquer d’empathie pour ses sujets. Pire, de les exploiter. Des critiques que Ballen balaie d’un revers de main et d’un regard noir : « Les gens n’ont aucune idée de la réalité de mon travail ni de la relation profonde que j’entretiens avec mes sujets. Ils m’aiment et je les aime. »
Dresie and Casie, 1993
Eulogy, 2004
Lunchtime, 2001
Man bending over, 1998
Room of the ninja turtles, 2003
Sergent F. de Bruin, 1992
Twirling wires, 2001
Wife of abattoir worker holding three puppies, 1994
DIE ANTWOORD
'I FINK U FREEKY'
Réalisation de Roger Ballen, 2012
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