Luis Caballero (1943-1995)
Autoportrait
Luis Caballero Holguin est né en 1943 à Bogota, en Colombie. de 1946 à 1947 il suit sa scolarité à madrid, en Espagne suite à la nomination de son père comme chargé d'affaires au gouvernement espagnol.En 1948, retour de la famille en Colombie. De 1952 à 1956, la famille s'installe en Espagne où Luis découvre le musée du Prado à madrid. En 1957, retour à Bogota, où il s'inscrit en 1961 à l'Ecole des Beaux-Arts de l'Universitée de los Andes.
En 1962, son père a été nommé ambassadeur à l'Unesco. Toute la famille voyage en Europe, quelques temps en Espagne, puis s'installe à Paris. En 1963, Luis entre à l'académie de peinture de la Grande Chaumière. Au cours de cette période, son travail a été influencé par différents artistes contemporains comme le pape de l'art brut Jean Dubuffet, l'expressionniste Willem de Kooning, où l'anglais Francis Bacon. 1966, première exposition personnelle à la galerie du Tournesol, à Paris, puis retour en Colombie. Il reviendra en France en 1969 pour s'y installer définitivement.
Caballero s'attache à la représentation du corps et surtout du corps masculin ("Aujourd'hui, le sacré n'est pas Dieu, mais les êtres humains. L'image sacrée, pour moi, c'est le corps humain..").
Peu à peu il abandonne la couleur des débuts, il ne s'estime pas coloriste ("Pour moi, la couleur est beaucoup moins importante que la ligne, la forme, le volume, ou la lumière"), pour aboutir à des représentations plus sombres, monochromes, et plus violentes, plus dures, à forte tendance sado-masochiste (A travers la peinture j'exorcise mes fantômes et mes problèmes d'homme. Je cherche à comprendre ... à détecter et à voir ...")
L'influence de Bacon est indéniable. Ses tableaux sont admirables de violence, les corps torturés montrent un esprit torturé par des fantomes qui le suivent depuis son enfance, les personnages sont souvent seuls et quand ils sont plusieurs leur étreinte prend l'aspect d'une lutte, d'un combat qui ne peut aboutir qu'à la mort. La violence est présente, certes, mais aussi la sensualité et l'érotisme. La solitude et la douleur empreignent très vite son oeuvre et ne la quitteront plus.
Luis Caballero est mort en 1995 à Bogota, trois jours après l'inauguration d'une exposition de 137 œuvres sur papier.
En 1962, son père a été nommé ambassadeur à l'Unesco. Toute la famille voyage en Europe, quelques temps en Espagne, puis s'installe à Paris. En 1963, Luis entre à l'académie de peinture de la Grande Chaumière. Au cours de cette période, son travail a été influencé par différents artistes contemporains comme le pape de l'art brut Jean Dubuffet, l'expressionniste Willem de Kooning, où l'anglais Francis Bacon. 1966, première exposition personnelle à la galerie du Tournesol, à Paris, puis retour en Colombie. Il reviendra en France en 1969 pour s'y installer définitivement.
Caballero s'attache à la représentation du corps et surtout du corps masculin ("Aujourd'hui, le sacré n'est pas Dieu, mais les êtres humains. L'image sacrée, pour moi, c'est le corps humain..").
Peu à peu il abandonne la couleur des débuts, il ne s'estime pas coloriste ("Pour moi, la couleur est beaucoup moins importante que la ligne, la forme, le volume, ou la lumière"), pour aboutir à des représentations plus sombres, monochromes, et plus violentes, plus dures, à forte tendance sado-masochiste (A travers la peinture j'exorcise mes fantômes et mes problèmes d'homme. Je cherche à comprendre ... à détecter et à voir ...")
L'influence de Bacon est indéniable. Ses tableaux sont admirables de violence, les corps torturés montrent un esprit torturé par des fantomes qui le suivent depuis son enfance, les personnages sont souvent seuls et quand ils sont plusieurs leur étreinte prend l'aspect d'une lutte, d'un combat qui ne peut aboutir qu'à la mort. La violence est présente, certes, mais aussi la sensualité et l'érotisme. La solitude et la douleur empreignent très vite son oeuvre et ne la quitteront plus.
Luis Caballero est mort en 1995 à Bogota, trois jours après l'inauguration d'une exposition de 137 œuvres sur papier.
A voir, un site très complet qui lui est consacré
Première période : les années soixante
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