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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 15 octobre 2016




MUSIQUE
















SIA


The Greatest






The Greatest rend hommage aux victimes de la tuerie du Pulse à Orlando. Dans la vidéo on peut y voir 49 jeunes danseurs qui représentent les 49 victimes du massacre qui s’est produit en juin dernier.









































Uh-oh, running out of breath, but I
Oh, I, I got stamina
Uh-oh, running now, I close my eyes
Well, oh, I got stamina
And uh-oh, I see another mountain to climb
But I, I, I got stamina
Uh-oh, I need another lover, be mine
Cause I, I, I got stamina

Don't give up, I won't give up
Don't give up, no no no
Don't give up, I won't give up
Don't give up, no no no

I'm free to be the greatest, I'm alive
I'm free to be the greatest here tonight, the greatest
The greatest, the greatest alive
The greatest, the greatest alive

Well, uh-oh, running out of breath, but I
Oh, I, I got stamina
Uh-oh, running now, I close my eyes
But, oh, I got stamina
And oh yeah, running through the waves of love
But I, I got stamina
And oh yeah, I'm running and I've just enough
And uh-oh, I got stamina

Don't give up, I won't give up
Don't give up, no no no
Don't give up, I won't give up
Don't give up, no no no

I'm free to be the greatest, I'm alive
I'm free to be the greatest here tonight, the greatest
The greatest, the greatest alive
The greatest, the greatest alive

Oh-oh, I got stamina
Oh-oh, I got stamina
Oh-oh, I got stamina
Oh-oh, I got stamina

Hey, I am the truth
Hey, I am the wisdom of the fallen - I'm the youth
Hey, I am the greatest
Hey, this is the proof
Hey, I work hard, pray hard, pay dues, hey
I transform with pressure, I'm hands-on with effort
I fell twice before my bounce back was special
Letdowns will get you, and the critics will test you
But the strong will survive, another scar may bless you, ah

Don't give up (no no), I won't give up (no no)
Don't give up, no no no (nah)
Don't give up, I won't give up
Don't give up, no no no

I'm free to be the greatest, I'm alive
I'm free to be the greatest here tonight, the greatest
The greatest, the greatest alive (don't give up, don't give up, don't give up, no no no)
The greatest, the greatest alive (don't give up, don't give up, don't give up, no no no)

The greatest, the greatest alive (don't give up, don't give up, don't give up, no no no)
The greatest, the greatest alive (don't give up, don't give up, don't give up, no no no)
The greatest, the greatest alive (don't give up, don't give up, don't give up, no no no)
The greatest, the greatest alive (I got stamina)
The greatest, the greatest alive (I got stamina)
The greatest, the greatest alive (I got stamina)







Burning Man









vendredi 14 octobre 2016





Aubrey Beardsley









Illustration pour L‘Apres Midi D’un Faune de Stéphane Mallarmé, 1893





Le Faune


Ces nymphes, je les veux perpétuer.


                                                        -Si clair,
Leur incarnat léger, qu'il voltige dans l'air
Assoupi de sommeils touffus.


                                          Aimai-je un rêve ?

Mon doute, amas de nuit ancienne, s'achève
En maint rameau subtil, qui, demeuré les vrais
Bois même, prouve, hélas! que bien seul je m'offrais
Pour triomphe la faute idéale de roses --


Réfléchissons...


                              -ou si les femmes dont tu gloses
Figurent un souhait de tes sens fabuleux !
Faune, l'illusion s'échappe des yeux bleus
Et froids, comme une source en pleurs, de la plus chaste :
Mais, l'autre tout soupirs, dis-tu qu'elle contraste
Comme brise du jour chaude dans ta toison ?
Que non! par l'immobile et lasse pâmoison
Suffoquant de chaleurs le matin frais s'il lutte,
Ne murmure point d'eau que ne verse ma flûte
Au bosquet arrosé d'accords; et le seul vent
Hors des deux tuyaux prompt à s'exhaler avant
Qu'il disperse le son dans une pluie aride,
C'est, à l'horizon pas remué d'une ride
Le visible et serein souffle artificiel
De l'inspiration, qui regagne le ciel.


O bords siciliens d'un calme marécage
Qu'à l'envi de soleils ma vanité saccage
Tacite sous les fleurs d'étincelles, CONTEZ
« Que je coupais ici les creux roseaux domptés
» Par le talent; quand, sur l'or glauque de lointaines
» Verdures dédiant leur vigne à des fontaines,
» Ondoie une blancheur animale au repos :
» Et qu'au prélude lent où naissent les pipeaux
» Ce vol de cygnes, non! de naïades se sauve
» Ou plonge...


                                --Inerte, tout brûle dans l'heure fauve
Sans marquer par quel art ensemble détala
Trop d'hymen souhaité de qui cherche le la :
Alors m'éveillerai-je à la ferveur première,
Droit et seul, sous un flot antique de lumière,
Lys! et l'un de vous tous pour l'ingénuité.


Autre que ce doux rien par leur lèvre ébruité,
Le baiser, qui tout bas des perfides assure,
Mon sein, vierge de preuve, atteste une morsure
Mystérieuse, due à quelque auguste dent ;
Mais, bast! arcane tel élut pour confident
Le jonc vaste et jumeau dont sous l'azur on joue :
Qui, détournant à soi le trouble de la joue,
Rêve, dans un solo long, que nous amusions
La beauté d'alentour par des confusions
Fausses entre elle-même et notre chant crédule ;
Et de faire aussi haut que l'amour se module
Évanouir du songe ordinaire de dos
Ou de flanc pur suivis avec mes regards clos,
Une sonore, vaine et monotone ligne.

Tâche donc, instrument des fuites, ô maligne
Syrinx, de refleurir aux lacs où tu m'attends !
Moi, de ma rumeur fier, je vais parler longtemps
Des déesses; et par d'idolâtres peintures
À leur ombre enlever encore des ceintures :
Ainsi, quand des raisins j'ai sucé la clarté,
Pour bannir un regret par ma feinte écarté,
Rieur, j'élève au ciel d'été la grappe vide
Et, soufflant dans ses peaux lumineuses, avide
D'ivresse, jusqu'au soir je regarde au travers.


O nymphes, regonflons des SOUVENIRS divers.
« Mon oeil, trouant les joncs, dardait chaque encolure
» Immortelle, qui noie en l'onde sa brûlure
» Avec un cri de rage au ciel de la forêt ;
» Et le splendide bain de cheveux disparaît
» Dans les clartés et les frissons, ô pierreries !
» J'accours; quand, à mes pieds, s'entrejoignent (meurtries
» De la langueur goûtée à ce mal d'être deux)
» Des dormeuses parmi leurs seuls bras hasardeux ;
» Je les ravis, sans les désenlacer, et vole
» À ce massif, haï par l'ombrage frivole,
» De roses tarissant tout parfum au soleil,
» Où notre ébat au jour consumé soit pareil.
Je t'adore, courroux des vierges, ô délice
Farouche du sacré fardeau nu qui se glisse
Pour fuir ma lèvre en feu buvant, comme un éclair
Tressaille ! la frayeur secrète de la chair :
Des pieds de l'inhumaine au coeur de la timide
Qui délaisse à la fois une innocence, humide
De larmes folles ou de moins tristes vapeurs.
« Mon crime, c'est d'avoir, gai de vaincre ces peurs
» Traîtresses, divisé la touffe échevelée
» De baisers que les dieux gardaient si bien mêlée :
» Car, à peine j'allais cacher un rire ardent
» Sous les replis heureux d'une seule (gardant
» Par un doigt simple, afin que sa candeur de plume
» Se teignît à l'émoi de sa soeur qui s'allume,
» La petite, naïve et ne rougissant pas :)
» Que de mes bras, défaits par de vagues trépas,
» Cette proie, à jamais ingrate se délivre
» Sans pitié du sanglot dont j'étais encore ivre.


Tant pis ! vers le bonheur d'autres m'entraîneront
Par leur tresse nouée aux cornes de mon front :
Tu sais, ma passion, que, pourpre et déjà mûre,
Chaque grenade éclate et d'abeilles murmure ;
Et notre sang, épris de qui le va saisir,
Coule pour tout l'essaim éternel du désir.
À l'heure où ce bois d'or et de cendres se teinte
Une fête s'exalte en la feuillée éteinte :
Etna ! c'est parmi toi visité de Vénus
Sur ta lave posant tes talons ingénus,
Quand tonne une somme triste ou s'épuise la flamme.


Je tiens la reine !

                             O sûr châtiment...

                                                            Non, mais l'âme

De paroles vacante et ce corps alourdi
Tard succombent au fier silence de midi :
Sans plus il faut dormir en l'oubli du blasphème,
Sur le sable altéré gisant et comme j'aime
Ouvrir ma bouche à l'astre efficace des vins !


Couple, adieu ; je vais voir l'ombre que tu devins.



                                                                               .Stéphane Mallarmé, 1876

















 Zhang Minjie, 1959. Chine


Dancing Great Wall, 1992 


















































Champion Studio




Dana Summers, 1960







Bruce LaBruce, USA





Suspenders, 2001, 50.8 × 33 cm







Andy Warhol, USA






Blow Job, 1964







Efrain Almeida, 1964. Brésil






Self (Frente com mãos na cadeira), 2014, Watercolor on paper, 44.9 × 29.7 cm






Self (Lado), 2014, 2014, Watercolor on paper, 44.9 × 29.7 cm






Self (Costas com mãos na cadeira), 2014, 2014, Watercolor on paper, 44.9 × 29.7 cm






Observador, 2014. Umburana (bois) et huile, 37.9 × 14 × 7.9 cm














Espectador (Com as mãos para Trás), 2014. Umburana (bois) et huile, 38.9 × 17 × 8.9 cm 




















Pierre Molinier, 1900-1976. France






Gode dit à cannelures, vers 1965. Epreuve gélatino-argentique, 21.6 × 26.7 cm







SEAN FADER 





Left image, 20Twenty22, Dlist.com, July 23rd 2010; Right Image, Evan, Bolton Hill, Baltimore, July 24th 2010, 2010







 Left Image, UnderHere, Dudesnude.com, July 15th, 2010 Right Image, Jan, Carroll Gardens, Brooklyn, July 15th, 2010









Anonyme, fin 19ème, début 20ème




















TOM OF FINLAND 






Untitled, 1961. Graphite on paper, 31.1 × 24.8 cm






Untitled, 1968. Graphite on paper, 30.5 × 23.8 cm






Untitled, 1973. Graphite on paper, 31.1 × 22.2 cm






Untitled, 1972. Graphite on paper, 32.1 × 23.6 cm




jeudi 13 octobre 2016







Illustrierter Film-Kurier, 1931







Cardwell Higgins












John S. Barrington, 1920-1991. Angleterre





Beresford Morris, 1958







NANTES


Art Urbain

ADOR