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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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jeudi 22 août 2013






THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW




Film américain de Jim Sharman, 1975, d'après une pièce anglaise de Richard O'Brien.











En 1973, Richard O'Brien, acteur au chômage estimant qu'on est jamais mieux servi que par soi-même, écrit en quelques jours une comédie musicale intitullée They Came from Denton High.

Faisant le tour des producteurs, le jeune scénariste trouve rapidement preneur en la personne de l'Anglais Lou Adler. La pièce se monte, change plusieures fois de titre (The Rocky Hor-roar Show, puis le définitif Rocky Horror Show), et fait un carton dans les petites salles de théâtre anglaises.









Bardée de prix en Angleterre (meilleure comédie musicale, meilleur scénario...), la pièce débarque triomphalement aux Etats-Unis, fait un tabac à Los Angeles... Et un four à Broadway - qu'on attribue généralement à une mauvaise publicité et au choix malheureux de la salle.








La pièce raconte l'histoire de deux jeunes amoureux, Brad et Janet, qui partent de nuit retrouver leur ancien professeur pour lui annoncer leur futur mariage. Sur la route, sous un orage, un pneu crève. Les deux tourteraux n'ont d'autre solution que celle d'aller chercher de l'aide auprès des occupants du château voisin. A l'intérieur, ils découvrent un monde fait de débauche, dirigé par le Dr. Frank N'Furter, scientifique extraterrestre, travaillant à la construction de la créature parfaite: un beau blond musclé répondant au doux nom de Rocky.

Brad et Janet ne pourront résister à l'attrait de la chair, et seront débauchés avant la fin de la nuit... Evidemment, Hollywood ne tarde pas à faire les yeux doux à la petite troupe.








Richard O'Brien accepte d'adapter son bébé pour le grand écran, et s'y attelle avec Jim Sharman, australien metteur en scène de la pièce originale. Le texte est retravaillé, les chansons aussi. Les rôles sont redistribués - au casting de la pièce s'ajoutent Susan Sarandon, Meatloaf...

Le tournage du Rocky Horror Picture Show débute en 1974 dans un château anglais, Oakley Court, dans lequel De Gaulle a résidé durant la Seconde Guerre mondiale.

Septembre 1975, le film, très attendu, est projeté à la presse. Le désastre est total. La moitié des spectateurs quittent la salle avant la fin du film. En résumé, on lui reproche de ne pas retrouver l'ambiance délirante de la pièce.

On lui reproche également ses trop grandes approximations, ses mauvais effets spéciaux, sa mise en scène inexistante... Les producteurs prennent peur et balancent le film n'importe comment un mois plus tard au public américain. A l'échec critique succède l'échec public.

Petit cours d'histoire: les années 1970 étaient une période fabuleuses durant laquelle une mode a éclos, celle des midnight movies. Le principe est simple: rentabiliser un petit film sur plusieurs mois ou années, en ne le projetant qu'une fois par semaine (le samedi à minuit) dans quelques salles du pays. C'est ainsi que quelques films difficiles d'accès ont pu devenir de très grands succès (El Topo, Eraserhead, Pink Flamingos...).










Les producteurs du Rocky Horror Picture Show accordent donc à Lou Adler une dernière chance et sortent le film en avril 1976 dans une salle de Greenwich Village à New York. C'est à ce moment que le phénomène commence. Le directeur de la salle où est projeté le film fait état d'un truc bizarre: chaque semaine, il n'y a que vingt spectateurs dans la salle... Mais ces spectateurs sont toujours les mêmes!

La Fox flairant le bon coup décide de ressortir le film dans un plus grand parc de salles, mais toujours selon le même principe des séances de minuit.

C'est ainsi que la deuxième vie du film démarre. Le bouche à oreille aidant, les exploitants affichent tous au fur et à mesure complet tous les samedi soir. Ceci pour la première étape.








Le deuxième temps fort commence quelques mois après la resortie du film, quand un jeune étudiant, Louis Faresse lance une blague pendant la projection du film. Le culte tel qu'on le connait actuellement démarre.

Quelques semaines plus tard, une jeune femme du nom de Dori Hartley (devenue chanteuse depuis) vient à la séance déguisée en Frank N'Furter. Dans la salle, les blagues fusent, le riz et l'eau volent pendant les scènes de mariage ou d'orage, les costumes sont de plus en plus nombreux... Le succès est total. Et s'étend au reste du pays et du monde.







Des spectateurs se lèvent durant la séance pour jouer devant l'écran leur rôle préféré, s'organisent en cast, crééent des fan-clubs... Tout cela aboutissant à une gigantesque convention pour le dixième anniversaire du film, en 1985, à laquelle participent les acteurs du film et plusieurs centaines de fans en délire.

Depuis, le culte va bon train, des conventions sont organisées chaque année, le fan-club compte plus de 40 000 membres, plusieurs milliers de sites sont consacrés au film, et les articles sur le Rhps se négocient contre des fortunes. Le films est projeté dans plus de 200 salles aux Etats Unis, trois salles en Angleterre, en Italie, une salle en France, une dizaine au Japon...

source: Anthony Sitruk
























Casting


Tim Curry: Dr. Frank-N-Furter
Susan Sarandon: Janet Weiss

Barry Bostwick: Brad Majors

Richard O'Brien: Riff Raff

Patricia Quinn: Magenta

Nell Campbell: Columbia

Jonathan Adams: Dr. Everett Von Scott

Peter Hinwood: Rocky Horror

Meat Loaf: Eddie

Charles Gray: The Criminologist

Jeremy Newson: Ralph Hapschatt

Hilary Labow: Betty Munroe








































Trailer






























"Sweet Transvestite"









































































Time Warp
























































































































Les Mystères de l'Ouest



 The Wild Wild West.





 Robert Conrad




















Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West) est une série télévisée américaine en 104 épisodes de 50 minutes (dont 28 - soit la première saison - en noir et blanc), créée par Michael Garrison et diffusée entre le 17 septembre 1965 et le 4 avril 1969 sur le réseau CBS.

En France, la série est diffusée à partir du 9 avril 1967 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.










Certains analystes de série, notamment Martin Winckler, ont relevé plusieurs indices indiquant que la série pouvait avoir des connotations homosexuelles. L'adjectif redoublé « Wild wild » (litt. « sauvage ») dans le titre original de la série pourrait signifier dans un certain contexte « sexuellement déchaîné ». Le personnage de James West est fréquemment vêtu de tenues moulantes, Artemus Gordon se travestit souvent en femme pour le besoin de ses enquêtes et le méchant docteur Loveless évoque fréquemment son admiration pour le corps athlétique de West. De plus, il s'avère que le créateur de la série, Michael Garrison, était ouvertement homosexuel. source: wikipédia








Toujours est-il que Robert Conrad, James West, a fait fantasmer de nombreux jeunes homos de ma génération. Portant des pantalons moulants, en permanence torse nu, souvent attaché et torturé, chaque scène était un prétexte à mettre son magnifique corps en valeur.






























James T. West (Robert Conrad) et Artemus Gordon (Ross Martin)

































































































































































































































































THE YOUNG PHYSIQUE, usa. Années 60















































































James Bidgood






























































Rheinhold Begas,1831-1911. Allemagne









Prométhée, Berlin. 1900