.
.
.
.
"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
.
.

jeudi 10 juin 2010

Les nus académiques masculins de Pierre-Paul Prud’Hon (1758-1823)






Pierre-Paul Prud’Hon, fils d’un tailleur de pierre, est né à Cluny le 4 avril 1738. Elève de Devosge dès 1775, il fait ses études à Dijon. Prud’Hon est lauréat au Prix de Rome régional des états de bourgogne. Il s’installe à Paris, grâce aux largesses d’un amateur d’art de 1780 à 1783, et tisse des liens d’amitié avec Maximilien de Robespierre.

Il voyage en Italie de 1784 à 1788. Il connaît des années difficiles au point de vue matériel (il a des charges de famille depuis 1778). C’est par quelques compositions allégoriques reprises dans des gravures qu’il acquiert une certaine renommée. Il part vivre en Franche-Comté de 1794 à 1796, son amitié avec Robespierre l’oblige à quitter Paris.

Il vit alors de portraits et d’illustrations pour l’éditeur imprimeur Pierre Didot. Il est élu membre associé de l’Institut en 1796. Il revient alors à Paris où sa carrière prend un nouvel essor. Le Louvre met à sa disposition un atelier pour réaliser en grand La Sagesse et la Vérité descendant sur la terre (1798-1799) Il peint également pour l’hôtel du financier de Lannoy, des décors allégoriques qui reçoivent un franc succès.

Il reçoit commande du Louvre pour des plafonds décorés. Pour son plus grand malheur, Prud’Hon est l’époux d’une mégère, Jeanne Pennet, celle-ci n’hésitant pas à venir le harceler jusqu’en son atelier que le gouvernement lui a concédé à la Sorbonne. Pour échapper à cette furie, le peintre est obligé de demander la protection de Vivant Denon, directeur des musées.

Il rompt définitivement avec son épouse acariâtre et se lie avec une de ses élèves Constance Mayer (1775-1821) dont l’œuvre et l’existence sont liées à la sienne. Au salon de 18O8, il remporte tous les suffrages, la consécration vient au peintre avec La Justice et la vengeance divine poursuivant le crime, c’est l’un des tableaux les plus populaires du XIXe siècle français.

La fin de sa vie est loin d’être aussi brillante, de caractère mélancolique et dépressif, il est retombé dans la gêne financière. Constance Meyer, qui prend place dès 1799 au foyer du peintre et s’occupe des quatre enfants de ce dernier, se suicide devant le refus de Prud’Hon de l’épouser. Elle est, elle aussi, sujette à des troubles mentaux. Elle se tranche la gorge un jour de 1821. Elle était l’élève de Greuze et de Suvée. Le peintre demeure inconsolable, et se renferme dans la douleur et le souvenir de Constance, allant jusqu’à céder à un certain spiritualisme. Il ne lui survit qu’à peine deux années. Il est mort le 16 mars 1823 à Paris. Ils reposent tous les deux dans la même sépulture.















































































mercredi 9 juin 2010

Fabio Panichi (1988 - Teramo. Italie)






Symphonie n ° 5




Paresse




Nous avons seulement dit au revoir avec les yeux




Mon âme a été volé ...




Le bouffon d'Osiris




La prison de la raison




Fragile




Courant de conscience




Espoir




Espérant ..




Coupable!




Chrysalide




a [?] GA




[Radiciumane] nous sommes libres




[M et] est mort [et] s




[La cage de l'organisme] à l'intérieur de la vacuité




[Genèse 3.19] Expulsion


Ignacio Lozano




série"L" (modèle Luca Guarini)


























Film "L" par Domingo Fernandez


Retour sur Gio Peter Black




Deconstruction Castle, 2010

Retour sur...Robert Mapplethorpe



Patrice, 1977
Gallerie de pieds (gallery of feet)




Gallerie de nombrils (gallery of navels)



mardi 8 juin 2010

Sandro Chia (1946 - Florence, Italie)


site


Sandro Chia est un peintre et sculpteur italien contemporain, un des protagonistes importants du mouvement Trans-avant-garde.

Après avoir étudié à l'Institut des Arts, Sandro Chia s'inscrit à l'Académie des Arts de Florence, obtenant son diplôme en 1969. Il voyage en Inde, en Turquie et dans l'ensemble de l'Europe avant de s'établir à Rome en 1970. Il continue à travailler dans le domaine conceptuel, faisant beaucoup d'expositions à Rome et en Europe dans les années 1970. Après avoir obtenu une bourse de la ville de Mönchengladbach en Allemagne, il va y travailler de septembre 1980 jusqu'à août 1981, date à laquelle il s'installe à New York. En 1985 il participe à la Biennale de Paris. Aujourd'hui, ses activités se partagent entre New York, Montalcino et Rome.

Sandro Chia aime représenter l'homme sous ses aspects les plus charnels. La figure du héros parcourt toute son œuvre. Inspiré par l'art classique italien, il accentue la robustesse de ces modèles pour rendre toute son importance à la figure humaine jamais impliquée dans un contexte défini. Sa maîtrise de différentes techniques comme la pointe sèche, l'eau-forte, la lithographie et l'aquatinte lui offre une grande variété dans le rendu des expressions.






Valzer, 1979




Bread and Wine, 1984




Figura Galante, 1981




Cocktail, 1981/82




Water Bearer, 1981




Blast Portrait of Ezra Pound, 1983




Beautiful Man with Red Arm, 1983




Lonely Traveler, 1984




Poetic Declaration, 1983




Speed Boy, 1981






Noir c'est noir (black is black)
























Psychedelic - juste histoire de se faire mal aux yeux (ou au coeur)


Stanley Kubrick - Orange mécanique. 1971



lundi 7 juin 2010

Patti Smith et Robert Mapplethorpe







Photomaton de la 42ième rue, 1969