Fabio Panichi (1988 - Teramo. Italie)
LE NU MASCULIN DANS L'ART . . . . Homosexualité masculine et culture art peinture dessin photographie cinéma littérature sculpture histoire et bien d'autres choses...
mardi 8 juin 2010
Sandro Chia est un peintre et sculpteur italien contemporain, un des protagonistes importants du mouvement Trans-avant-garde.
Après avoir étudié à l'Institut des Arts, Sandro Chia s'inscrit à l'Académie des Arts de Florence, obtenant son diplôme en 1969. Il voyage en Inde, en Turquie et dans l'ensemble de l'Europe avant de s'établir à Rome en 1970. Il continue à travailler dans le domaine conceptuel, faisant beaucoup d'expositions à Rome et en Europe dans les années 1970. Après avoir obtenu une bourse de la ville de Mönchengladbach en Allemagne, il va y travailler de septembre 1980 jusqu'à août 1981, date à laquelle il s'installe à New York. En 1985 il participe à la Biennale de Paris. Aujourd'hui, ses activités se partagent entre New York, Montalcino et Rome.
Sandro Chia aime représenter l'homme sous ses aspects les plus charnels. La figure du héros parcourt toute son œuvre. Inspiré par l'art classique italien, il accentue la robustesse de ces modèles pour rendre toute son importance à la figure humaine jamais impliquée dans un contexte défini. Sa maîtrise de différentes techniques comme la pointe sèche, l'eau-forte, la lithographie et l'aquatinte lui offre une grande variété dans le rendu des expressions.
Après avoir étudié à l'Institut des Arts, Sandro Chia s'inscrit à l'Académie des Arts de Florence, obtenant son diplôme en 1969. Il voyage en Inde, en Turquie et dans l'ensemble de l'Europe avant de s'établir à Rome en 1970. Il continue à travailler dans le domaine conceptuel, faisant beaucoup d'expositions à Rome et en Europe dans les années 1970. Après avoir obtenu une bourse de la ville de Mönchengladbach en Allemagne, il va y travailler de septembre 1980 jusqu'à août 1981, date à laquelle il s'installe à New York. En 1985 il participe à la Biennale de Paris. Aujourd'hui, ses activités se partagent entre New York, Montalcino et Rome.
Sandro Chia aime représenter l'homme sous ses aspects les plus charnels. La figure du héros parcourt toute son œuvre. Inspiré par l'art classique italien, il accentue la robustesse de ces modèles pour rendre toute son importance à la figure humaine jamais impliquée dans un contexte défini. Sa maîtrise de différentes techniques comme la pointe sèche, l'eau-forte, la lithographie et l'aquatinte lui offre une grande variété dans le rendu des expressions.
Bread and Wine, 1984
Figura Galante, 1981
Cocktail, 1981/82
Water Bearer, 1981
Blast Portrait of Ezra Pound, 1983
Beautiful Man with Red Arm, 1983
Lonely Traveler, 1984
lundi 7 juin 2010
Charles Aznavour - Comme ils disent - 1972
(paroles et musique: Charles Aznavour)
J'habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J'ai pour me tenir compagnie
Une tortue deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range je lave j'essuie
A l'occasion je pique aussi
A la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier c'est la nuit
je l'exerce en travesti
Je suis artiste
Jai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n'en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là on s'en donne à cœur joie
Et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu'on a dans le nez
On les lapide
Mais on fait ça avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d'acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leurs tablées
Marchent et ondulent
Singeant ce qu'ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous
De ridicule
Ça gesticule et parle fort
Ça joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les ladzis, les quolibets
Me laissent froid puisque c'est vrai
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent
A l'heure où naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J'ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
A ce garçon beau comme un dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
A ma mémoire
Ma bouche n'osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l'objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Au lit des femmes
Nul n'a le droit en vérité
De me blâmer de me juger
Et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent
dimanche 6 juin 2010
Allen Ginsberg
Allen Ginsberg et son compagnon Peter Orlovsky
Allen Ginsberg et son compagnon Peter Orlovsky
Il était le plus jeune fils de Louis Ginsberg, un professeur d'anglais et un poète, et de Naomi Levy Ginsberg. Son œuvre fut marquée par le modernisme, les rythmes et cadences du jazz et de la pop, sa foi bouddhiste et hindouiste, son ascendance juive et son homosexualité. Il fut l'artisan du rapprochement idéologique entre les beatniks des années 1950 et les hippies des années 1960, fédérant autour de lui des hommes comme (Gregory Corso), Jack Kerouac, Neal Cassady, William Burroughs et plus tard Bob Dylan.
Ginsberg, qui ne faisait pas mystère de ses idées libertaires et de son opposition à la politique américaine, fut rapidement considéré par le FBI comme une menace contre la sécurité intérieure.
En vertu de sa personnalité charismatique, Allen Ginsberg fut d'ailleurs très souvent présent lors des manifestations: pacifistes contre la guerre du Viêt-Nam, sociales contre les discriminations sexuelles, politiques avec les communistes, musicales en véhiculant une spiritualité orientale stimulée par les drogues.
Il a effectué de nombreux voyages sulfureux (au Mexique, en Inde, au Japon, en Chine, en Russie, à Cuba, au Maroc et en Tchécoslovaquie notamment) et était aussi proche de Timothy Leary et de Chögyam Trungpa Rinpoché, qui fut son guru à partir de 1970.
La poésie de Ginsberg, manifeste de la Beat Generation à elle seule, se caractérise par sa liberté de ton et son aspect volontiers décousu, lié à une écriture la plus spontanée possible afin de faire naître une prosodie toute particulière. Abordant de front la sexualité, les désillusions sociales américaines et les modifications de la conscience, elle a fortement influencé l'émergence des idées hippies. On lui attribue le slogan Flower Power abondamment utilisé par la communauté Hippie.
Son engagement inconditionnel en faveur de la liberté d'expression l'a conduit à manifester son soutien à la Association nord-américaine pour l'amour entre les hommes et les garçons (NAMBLA), aux côtés de Harry Hay, pionnier de la défense des droits des homosexuels aux États-Unis, au moment où l'International Lesbian and Gay Association décida en 1994 d'exclure la NAMBLA de son sein. À ceux qui ne comprirent pas cette décision, jugée choquante, Ginsberg expliqua alors que c'est parce que l'hystérie anti-pédérastie lui rappelait l'hystérie anti-homosexuelle, qu'il avait dû supporter dans sa jeunesse, qu'il faisait le choix de défendre le droit de cette association à la libre expression.
Sa principale publication, Howl, un long poème en prose, fut en son temps un scandale littéraire, en raison de son langage cru et explicite. Il fut ainsi très rapidement condamné et retiré de la vente pour obscénité.
Ginsberg, qui ne faisait pas mystère de ses idées libertaires et de son opposition à la politique américaine, fut rapidement considéré par le FBI comme une menace contre la sécurité intérieure.
En vertu de sa personnalité charismatique, Allen Ginsberg fut d'ailleurs très souvent présent lors des manifestations: pacifistes contre la guerre du Viêt-Nam, sociales contre les discriminations sexuelles, politiques avec les communistes, musicales en véhiculant une spiritualité orientale stimulée par les drogues.
Il a effectué de nombreux voyages sulfureux (au Mexique, en Inde, au Japon, en Chine, en Russie, à Cuba, au Maroc et en Tchécoslovaquie notamment) et était aussi proche de Timothy Leary et de Chögyam Trungpa Rinpoché, qui fut son guru à partir de 1970.
La poésie de Ginsberg, manifeste de la Beat Generation à elle seule, se caractérise par sa liberté de ton et son aspect volontiers décousu, lié à une écriture la plus spontanée possible afin de faire naître une prosodie toute particulière. Abordant de front la sexualité, les désillusions sociales américaines et les modifications de la conscience, elle a fortement influencé l'émergence des idées hippies. On lui attribue le slogan Flower Power abondamment utilisé par la communauté Hippie.
Son engagement inconditionnel en faveur de la liberté d'expression l'a conduit à manifester son soutien à la Association nord-américaine pour l'amour entre les hommes et les garçons (NAMBLA), aux côtés de Harry Hay, pionnier de la défense des droits des homosexuels aux États-Unis, au moment où l'International Lesbian and Gay Association décida en 1994 d'exclure la NAMBLA de son sein. À ceux qui ne comprirent pas cette décision, jugée choquante, Ginsberg expliqua alors que c'est parce que l'hystérie anti-pédérastie lui rappelait l'hystérie anti-homosexuelle, qu'il avait dû supporter dans sa jeunesse, qu'il faisait le choix de défendre le droit de cette association à la libre expression.
Sa principale publication, Howl, un long poème en prose, fut en son temps un scandale littéraire, en raison de son langage cru et explicite. Il fut ainsi très rapidement condamné et retiré de la vente pour obscénité.
"Inspiré par les oeuvres de Walt Whitman, William Blake ou encore André Breton, Howl est un long cri de rage, de lamentation et surtout de défi à une Amérique qui se complait dans son rêve matérialiste. Il exalte la révolte, la liberté, le sexe et les drogues. Extrait des premières lignes:
"J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l'aube dans les rues nègres à la recherche d'une furieuse piqûre, initiés à tête d'ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne, qui pauvreté et haillons et oeil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l'obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz, qui ont mis à nu leur cerveaux aux Cieux sous le Métro aérien et vu des anges d'Islam titubant illuminés sur les toits des taudis, qui sont passés à travers des universités avec des yeux radieux froids hallucinant l'Arkansas et des tragédies à la Blake parmi les érudits de la guerre, qui ont été expulsés des académies pour folie et pour publication d'odes obscènes sur les fenêtres du crâne [...]".
Lu en octobre 1955 à la Six Galerie de San Francisco, Howl fait sensation. Dédié à Carl Solomon et préfacé par William Carlos Williams, le texte est publié fin 1956 par Lawrence Ferlinghetti sous l'enseigne de la jeune maison d'édition City Light Books (Numéro 4 de la collection The Pocket Poets).
Mais le livre, considéré comme une menace contre la sécurité intérieure, subit bientôt les foudres de la censure et doit faire face à un procès pour obscénité. L'affaire dure tout l'été 1957 et devient emblématique de la lutte pour la défense de la littérature et du premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d'expression.
Allen Ginsberg et Lawrence Ferlinghetti sont finalement acquittés l'année suivante et Howl deviendra l'un des trois grands manifeste de la Beat Generation, avec Sur la route (1957) de Jack Kerouac et Le Festin nu (1959) de William Burroughs. Allen Ginsberg deviendra lui l'un des plus grands poètes du XXe siècle en même temps qu'une icône de la jeunesse hippie des années '60 et '70.
Ses autres publications majeures sont Kaddish, une méditation sur la mort de sa mère (Naomi Ginsberg) écrite sous amphétamines, et Hadda be Playin' on a Jukebox, un poème relatant les évènements des années 60 et 70. Plutonian Ode est une charge contre l'armement nucléaire. Ginsberg fut finaliste pour l'attribution du prix Pulitzer pour son livre Cosmopolitan Greetings : Poems 1986-1992.
source: wikipédia et Noël Blandin / La République des Lettres
Lu en octobre 1955 à la Six Galerie de San Francisco, Howl fait sensation. Dédié à Carl Solomon et préfacé par William Carlos Williams, le texte est publié fin 1956 par Lawrence Ferlinghetti sous l'enseigne de la jeune maison d'édition City Light Books (Numéro 4 de la collection The Pocket Poets).
Mais le livre, considéré comme une menace contre la sécurité intérieure, subit bientôt les foudres de la censure et doit faire face à un procès pour obscénité. L'affaire dure tout l'été 1957 et devient emblématique de la lutte pour la défense de la littérature et du premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d'expression.
Allen Ginsberg et Lawrence Ferlinghetti sont finalement acquittés l'année suivante et Howl deviendra l'un des trois grands manifeste de la Beat Generation, avec Sur la route (1957) de Jack Kerouac et Le Festin nu (1959) de William Burroughs. Allen Ginsberg deviendra lui l'un des plus grands poètes du XXe siècle en même temps qu'une icône de la jeunesse hippie des années '60 et '70.
Ses autres publications majeures sont Kaddish, une méditation sur la mort de sa mère (Naomi Ginsberg) écrite sous amphétamines, et Hadda be Playin' on a Jukebox, un poème relatant les évènements des années 60 et 70. Plutonian Ode est une charge contre l'armement nucléaire. Ginsberg fut finaliste pour l'attribution du prix Pulitzer pour son livre Cosmopolitan Greetings : Poems 1986-1992.
source: wikipédia et Noël Blandin / La République des Lettres
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