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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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dimanche 2 mai 2010

René Bolliger (1911-1971) illustrateur français.



Merci à Jean-Marc et à Rolf











Les beaux gars









La retenue de Jean-Paul Aron





L'apprenti sorcier










Hombres de Paul Verlaine






















Les deux amis






La retenue




samedi 1 mai 2010

La religion catholique, homophobe ?







Le pape Benoit XVI a affirmé lundi 22 décembre 2008 que l'Église catholique devrait protéger l'homme contre l'autodestruction. Dans son message de Noël à la Curie, il affirmait à mots couverts que le fait de sauver l'humanité des comportements homosexuels était aussi important que de protéger l'environnement. Il affirmait en fait que «parler de la nature de l'être humain comme homme et femme et demander que cet ordre de la création soit respecté ne relève pas d'une métaphysique dépassée». Il ajoutait que «si les forêts tropicales méritent notre protection, l'homme (...) ne la mérite pas moins».


Dans une lettre adressée en 1986 aux évêques de l’Église catholique, le cardinal Ratzinger décrit l’homosexualité comme un « mal moral », « un désordre objectif qui est contraire à la sagesse créatrice de Dieu ». Mgr Ratzinger recommande qu’un « souci spécial devrait être porté sur les personnes de cette condition, de peur qu’ils soient menés à croire que l’activité homosexuelle est une option moralement acceptable ». Il conclut sa lettre en souhaitant que soit retiré « tout appui envers un organisme qui cherche à contredire ces enseignements ».


En juillet 1992, le Vatican envoie une lettre aux évêques américains signée par le cardinal Ratzinger, dans laquelle les discriminations envers les homosexuels sont justifiées dans certains domaines : le droit à l’adoption, les homosexuels dans l’armée, l’homosexualité des enseignants. Ratzinger soutient que tenir compte de l’orientation sexuelle n’est pas « injuste ». Poursuivant le raisonnement, il n’hésite pas affirmer qu’en demandant des droits, les gays et les lesbiennes encourageraient les violences homophobes. « Ni l’Église ni la société ne devraient être étonnées quand les réactions irrationnelles et violentes augmentent ».


En 2003, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dirigée par Joseph Ratzinger, publie des « Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles » dans lesquelles elle affirme « Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité ». Et de rappeler que « le parlementaire catholique a le devoir moral de voter contre les projets de loi ». Dans le cas où la loi existerait déjà, il doit « s’opposer par les moyens qui lui sont possible et faire connaître son désaccord ».

source:La France gaie et lesbienne



ET POURTANT, ET POURTANT...


Une petite histoire de la sexualité des papes!


JEAN XII ( 937-964)

En 955, il est mis de force sur le trône de Saint Pierre à l'âge de 17 ans. Dans le domaine de la débauche et des extravagances homosexuelles il donne libre cours à son invention juvénile. Extrait de Chronologie des Papes: "Il était complètement corrompu. Sa résidence pontificale du Latran, envahie aussitôt par les femmes, les eunuques et les esclaves, devint le palais de
la débauche, seul domaine où le pape ait une indéniable compétence."

BENOÎT IX (1021-1052)

Théophile, fils du compte de Tusculum est élu pape à l'âge de 12 ans en 1033, sous le nom de Benoît IX. La simonie et la débauche sont les principales caractéristiques de son pontificat. Il se vautre sans retenue dans des orgies homosexuelles.

AMÉDÉE VIII (1383-1451) FÉLIX V


Lors du grand Schisme, le Concile de Bâle, en 1439, l'élit pape sous le nom de Félix V, bien qu'il n'ait jamais été ordonné prêtre. Selon des documents de l'époque Amédée se livrait à des orgies homosexuelles.

PAUL II (1417-1471)

Pierre Barbo, neveu du pape Eugène IV, succède à Pie II en 1464, sur le trône de Saint Pierre.

SIXTE IV (1414-1484)

François d'Abescola de la Rovere, fils d'un pêcheur, devient supérieur de l'ordre des franciscains. Élevé au cardinalat par Paul II, il est - à la mort de ce dernier - élu pape en 1471. Il embellit Rome par le pont et la chapelle qui porte son nom, et crée les fameux coeurs de la Sixtine. Il subventionne de nombreux artistes parmi lesquels Botticelli. Sixte IV nomme cardinal de nombreux jeunes gens, célèbres par leur beauté, parmi lesquels son neveu et amant Raphaël Riario - cardinal à 17 ans. Si le goût du pape pour les garçons est notoire, toutefois l'information du théologien Balaeus (16e siècle) selon laquelle Sixte IV aurait donné aux cardinaux "l'autorisation de pratiquer la sodomie pendant les périodes de grandes chaleurs" paraît peu vraisemblable.

ALEXANDRE VI (1431-1503)

Il devient pape en 1492. Il protège les artistes tels Michel Ange et Raphaël, et affirme l'autorité du Vatican face aux puissances. Il est bisexuel, il apprécie également les jolis garçons tel
Astorre Manfredi, seigneur de Faenza qu'il attire au Château Saint-Ange. Après en avoir abusé, il le fait jeter dans le Tibre.

JULES II ( 1443-1513)

Le cardinal Della Rovere, élu pape en 1503 protège Michel- Ange et Raphaël et entreprend la construction de Saint-Pierre de Rome. Jules II restaure le pouvoir politique de la papauté. Le 11
novembre 1511, le concile de Pise dépose Jules II. Le décret invoque la "sodomie" parmi les motifs de la déposition. Cette accusation reste sujette à caution.

LÉON X (1475-1521)

Il est fait cardinal à l'âge de 13 ans, par Innocent VIII. Il est élu pape en 1513 (vers l'âge de 38 ans) sous le nom de Léon X. Extrait de Chronologie des Papes: "Plus que d'autres, il fit de la diplomatie l'art du mensonge: rien n'était moins sûr que sa parole. Il n'a pas tenu les engagements de son élection. -- Pendant que l'Église de l'Allemagne était en ébullition, il ne pensait qu'à s'accrocher aux principes d'une domination incontrôlée et souveraine. Les indulgences finançaient les travaux de la basilique Saint-Pierre et les grands palais. -- C'est alors qu'en 1517 Luther, un moine augustinien, afficha à Wittenberg ses fameuses 95 thèses contre le trafic des indulgences et se vit accusé par les dominicains. En 1521, le pape excommunie Luther, mais le protestantisme était lancé et rien ne l'arrêterait plus. -- Quand Léon X est mort, il laissait la papauté dans la faillite. Insatiable de plaisirs, il avait tout gaspillé."

PAUL III (1468-1549)

Alexandre Farnèse est élu pape en 1534. Il soutient François I contre Charles Quint. Bisexuel, père de Pierre Louis Farnèse. Le pape ne dédaigne pas les garçons. On lui doit d'avoir compris et protégé Michel-Ange.

PAUL IV (1476-1559)

Pietro Carafa, élu pape en 1555, irrite le peuple, non par son goût des jeunes garçons - c'est alors une habitude banale -, mais par sa sévérité qui se traduit par la création de l'Index et le maintien de l'Inquisition. À sa mort, les Romains se vengent en jetant sa statue dans le Tibre.

"La Bible est la source essentielle de la répression de l'homosexualité . Il faut attendre le troisième Concile de Latran (1179) pour trouver une condamnation explicite de ces pratiques, et la naissance de l'Inquisition (1183) pour que les "sodomites"soient poursuivis et torturés. Au 15e et 16e siècles, les Espagnols conquérants du Nouveau Monde, aidés de leurs missionnaires catholiques, éradiquent par des tortures et des massacres les pratiques homosexuelles courantes liées aux religions autochtones. "

source: Michel Larivière (historien) dans La tribune des athées-n°129-décembre 2006

Mais les autres religions ne sont pas en reste, nous y reviendrons..
Psychedelic Picasso



art gif Pictures, Images and Photos
Karl Pavlovich Briullov (1799-1852)



Roma



1817



Satyre silencieux et Bacchanales



Narcisse, 1819

Photobucket

mercredi 28 avril 2010

Estampes homoérotiques chinoises



Dynastie Ming



Dynastie Quing



Dynastie Quing



Illustrations pour l'édition hollandaise de La nouvelle Justine où les malheurs de la vertu du Marquis de Sade (1740-1814), autour de 1800



































Salvador Dali (1904-1989)

"Aucun désir n'est coupable, il y a faute uniquement dans leur refoulement"


"Les désirs que je considère les plus nobles sont ceux que je considère comme les plus humains c'est à dire les plus pervers."



Pape du surréalisme en peinture, Salvador Dali est né le 11 Mai 1904 à Figueras en Catalogne. Il porte le même prénom que son père et que son frère décédé 9 mois auparavant, ce qui sera la source de beaucoup de pensées morbides et de troubles psychiques.

L'érotisme dalinien exprimé dans son oeuvre, exprime bien le rapport ambigu qu'il entretient avec la sexualité. Dans ses écrits, Dali se définit clairement dès son plus jeune âge comme un "parfait pervers polymorphe". Sous l'angle psychanalytique, la sexualité dalinienne apparaît comme le moteur principal de ses traumatismes et ses pulsions de jeunesse.

Très jeune, la sexualité, ou plutôt les jeux érotiques, ont fait partie du pesonnage de Dali. Afin de choquer son entourage et surtout les domestiques, il s'adonnait fréquemment à des jeux exhibitionnistes, offrant son corps nu chaque matin à la personne qui venait le réveiller.

Les premières approches littéraires de la sexualité ont profondemment traumatisé le jeune peintre. Dali raconte que son père disposait d'un recueil médical très détaillé sur les maladies vénériennes. Pour cette raison, longtemps Dali imagina l'acte amoureux comme une petite mort, homme étant dévoré à mort par la femme (concept de la mante religieuse).

A l'adolescence, il explora l'onanisme avec beaucoup de ferveur. Certains analystes des oeuvres de jeunesses de Salvador Dali affirment avoir décelé la présence de fantasmes incestueux inavoués dans ses nombreux portraits de dos de sa soeur Maria.

Son talent de dessinateur est révélé très jeune par un ami peintre de la famille, Ramon Pitchot. Il n’a donc pas de difficultés à convaincre ses parents de la nécessité de suivre des cours de dessin à l’Ecole des Beaux Arts de Madrid, où il rencontre Luis Bunuel et Federico Garcia Lorca, avec lequel il a une amitié complexe ainsi qu’en témoigne son tableau « composition aux 3 figures ».


Composition aux trois figures, 1926



Malgré une constante retenue, Dali est en proie à des obsessions sexuelles et scatologiques, à des fantasmes de pénétration et de peur de la castration. Lorca le sait et en joue avec lui. Dali tombe amoureux de Lorca sans que l'on sache s'ils ont concrétisé cette relation, Dali ayant affirmé ne pas avoir eu de relation sexuelle en dehors de Gala. Lorca ayant essayé de le sodomiser, en vain.


Lorca était homosexuel, totalement, exclusivement. Il voulut aimer librement. Cet aspect de sa vie est très important. Lorca aima Dali qui le lui rendit mais qui, plus tard, sous l'influence de Luis Buñuel horrifié par l'homosexualité, nia leur passion réciproque. Dali a passé sa vie à mentir. Obsédé par son refus du corps féminin, résista-t-il complètement à ses pulsions homosexuelles ?


"Quand Garcia Lorca voulait me posséder, je m'y refusais avec horreur. Mais en vieillissant, je suis un peu plus attiré par les hommes. À condition qu'ils n'aient pas de barbe, qu'ils soient très jeunes, qu'ils ressemblent à des filles, avec de longs cheveux et des visages angéliques. Sur un corps très souple, quasi féminin, voir se dresser une virilité me réjouit les yeux"


Politiquement, il est de tendance anarchiste et s’oppose à la dictature de Primo de Rivera. Il est exclu de l’école et emprisonné…Il devient héros parmi les étudiants et commence à se créer une réputation. C’est ainsi qu’on lui propose de participer à une exposition à Barcelone à la galerie Dalmau. Il est repéré par deux peintres catalans Picasso et Miro, qui lui ouvriront les portes des galeries parisiennes.

Bunuel, jaloux de cette relation avec Lorca et fondamentalement dégouté par cette homosexualité inavouée, commence à travailler avec Dali et cherche à le sortir de Barcelone et de Madrid. Il travaille avec Dali sur le « Chien andalou » ; ensemble ils le présentent à Paris et obtiennent un réel succès.

L’expérience parisienne est un choc érotique qui développe un peu plus ses obsessions : ombres phalliques, couples homosexuels, homme à mains vaginales, décomposition, excréments. Celui qui deviendra le Grand Masturbateur a trouvé sa voie. Typique de ces leitmotiv, le "Jeu lugubre ", où le sein d’une femme est le testicule d’un doigt phallique, où les fessiers sont rougis ou souillés.



Dali et Lorca






Extraits des lettres que Salvator Dali adresse à Federico Garcia Lorca, entre 1925 et 1936:

« Mon chéri, écris-moi, toi, le seul homme intéressant que j'ai connu ».

« Si j'étais à tes côtés, je ferais le Pédé pour t'émouvoir et te voler tes petits billets ».

« Pour Federico, avec toute la tendresse de son Bébé ».

« Il y a bien une histoire de saint Sébastien, qui prouve à quel point il est bien attaché à sa colonne, et que son dos est intact. Tu n'avais pas pensé que le cul de saint Sébastien n'est pas abîmé. »

Ses obsessions commencent à inquiéter son entourage… C’est à ce moment qu’il rencontre Eluard et sa femme Gala, dont il tombe amoureux. S’amorcera alors la période la plus prolifique et inventive de Dali.


Plus tard, Dalí organisera des rencontres érotiques qui raviront son besoin d'érotisme visuel et distant. Il théorisa ses fantasmes sous le terme de clédalisme, nom provenant de Solange de Cléda, héroïne de son unique roman érotique Visages Cachés.

Il en explique lui-même le fonctionnement : il s'agit d'abord de convaincre une quinzaine de participant à se livrer aux fantasmes du maître selon une organisation méticuleusement préparée et consignée par écrit par des "notaires". Les participants sont choisis pour leur beauté et leur raffinement, voire leur innocence. Il faut ensuite réunir tout le monde dans un lieu propice et minutieusement préparé. Et enfin, plaisir suprême de Dalí, une fois que tout est minutieusement en place, préparé depuis parfois plusieurs années, annuler brusquement la party au dernier moment. Organisation digne du Marquis de Sade, plaisir de la débauche, voyeurisme, frustration, impuissance... un vrai fantasme dalinien.

sources: Wikipédia, Emmanuelle Falsanisi, Notes et chronologie de Rafael Santos Torroella, Éditions Carrère, 1987, univerdali.com, culture et débat-overblog, Dali/Pauwels, Les Passions selon Dali, éditions Denoël, 2004 .





Salvador Dali et Federico Garcia Lorca












L'énigme de Guillaume Tell






Poesie d'Amerique, 1943






dessin érotique






Etude pour Guillaume Tell, 1932







Guillaume Tell, Gravida et le bureaucrate, 1932






Dessin érotique, 1931







Dessin érotique, 1931

dimanche 25 avril 2010

Pedro Centeno Vallenilla (1904-1988)







Né à Barcelone, le 13 Juin, 1904 et mort à Caracas le 14 août 1988. En 1915, il entra à l'Académie des Beaux Arts de Caracas, où il a étudié avec Alvarez Almeida García Crespo. Il poursuit ses études de droit à l'Université Centrale du Venezuela, où il obtient un doctorat en 1926, puis entre dans le service diplomatique.

En 1927, il voyage en Europe, en poste à Paris à partir de 1932, puis à Rome, comme représentant du Venezuela au Vatican. De 1940 à 1944, il vécut aux États-Unis. À son retour à Caracas, il se consacre entièrement à la peinture et ouvre une académie dans son studio. Ses premières expositions ont eu lieu à l'École de Musique de Caracas en 1932, et à la Galerie Charpentier à Paris en 1933. Dans les années cinquante, il a été recruté pour réalisé de grandes peintures murales pour le Palais fédéral et le cercle des Forces armées.

Ses thématiques sont éthniques, religieuses, payennes, mythologiques.Il représente les indiens, les noirs avec de beaux corps forts musclés dont le trait peut faire penser à George Quaintance. Sa représentation du corps de l'homme transpire l'homoérotisme.



La Estirpe,1935.














san sebastian




QUETZALCOHUATL




Motivos plasticos de la fundacion de Caracas, 1950




Gran Arquitecto



















Samson et Dalila




El Dia




Impressions de Grêce, 1933