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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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dimanche 21 mars 2010



Joseph Radoccia



Né à Hornell, New York mais a grandi à Buffalo, Radoccia a reçu un baccalauréat en design du Buffalo State College et une maîtrise en peinture de l'Université de Buffalo. Ses œuvres ont été exposées au Hallwalls, au Burchfield-Penney Art Center, et à la Albright Knox Art Gallery. Depuis le milieu des années quatre-vingt, Radoccia est basé à Brooklyn, New York, où ses peintures et sculptures ont commencé à s'intéresser aux questions sociales, telles que l'apartheid et le sida.





The yellow man, 1999






The Path, 1995






The loss






The Gaze




Cycle, Les quatre saisons, 1999




Spring, The spoils of the early





Summer, The Leap of Faith





Fall, The infractions Dawn





Winter, Twilight of Sisyphus




jeudi 18 mars 2010





John Minton, 1917-1957. Angleterre





Portrait de John Minton par Lucien Freud, 1952



Francis John Minton est un peintre anglais, également illustrateur et décorateur de théatre. Il a été une figure centrale, avec Keith Vaughan, Michael Ayrton, Robert Colquhoun, Robert MacBryde et John Craxton, du mouvement néoromantique anglais des années 1940. Remarquable dessinateur, il a réalisé un prodigieux nombre de dessins, d’illustrations et de peintures. Il a fait de nombreuses expositions personnelles.

Né à Cambridge en 1917, Minton est pensionnaire au Reading School 1932 à 1935. Il a étudié l'art à St John's Wood School of Art de 1935 à 1938 et plus tard a continué à enseigner à la Camberwell School of Art (1943-1946), à l’école centrale des arts et métiers (1946-1948), et au Royal College of Art (1948 jusqu'à sa mort en 1957).
Entre 1938 et 1939, il s'est rendu en France, où il a partagé un atelier à Paris avec le peintre et écrivain Michael Ayrton.

Lors du déclenchement de la guerre, Minton se déclare objecteur de conscience. Mais rapidement, il change d’avis et rejoint le Corps des Pioneer. Il est démobilisé en 1943 et ne se consacre à partir de cette date qu’à son art.

Minton, au début, axe son travail sur le paysage urbain. Pour ses repérages, il découvre au cours de ses escapades nocturnes autour de Londres une activité homosexuelle vécue dans la clandestinité. Après un voyage en Espagne en 1949 et en Jamaïque en 1950, Minton découvre un répertoire plus frais de sujets et enrichit sa palette de couleurs.






Blitzed city with self-portrait 1941





L’homosexualité de Minton a eu une grande influence sur son travail. L'un de ses principaux thèmes était la figure des jeunes hommes. Comme beaucoup d’homme de la classe moyenne de cette èpoque, Minton a été interpelé par l’image d’hommes qui remplissait un idéal viril, et cette attraction se manifeste dans une grande partie de son œuvre, où il trace le portrait de ses beaux amants de la classe ouvrière ainsi que d'autres idéaux de la masculinité comme les gardes et les matadors.

Le 12 janvier 1950, Le Listener publie une lettre de Minton qu’il a écrit en réponse à une critique d'une nouvelle biographie d'Oscar Wilde par Herbert Read dans laquelle le Dr Marie Stopes parle de la sexualité de Wilde et dénigre ses relations avec Lord Alfred Douglas. Outré, Minton souligne l'énorme contribution apportée à la société par des homosexuels et rappelle que la loi qui a fait emprisonné Oscar Wilde est encore en activité. Dans sa lettre, il plaide pour une « une attitude plus saine à l'égard des homosexuels dans la société ».

L’œuvre de Minton a connu un grand succés jusqu’aux années cinquante, période où l’abstraction est devenue à la mode et où le style figuratif est tombé en désuètude.
Entre 1950 et 1952 Minton vivait ouvertement avec son amant Ricky Stride, un marin bodybuildé. Mais c’était une relation instable et violente qui s'est terminée à la suite de combats presque incessants, qui aboutissaient souvent à la violence de la part de Stride.

Le caractère de Minton était marqué par de grandes contradictions - une gaieté folle et un l'amour de l'esprit et des plaisanteries déguisées en contradiction avec une mélancolie intérieure qui confinait à la dépression. Vers la fin de sa vie, Minton a commencé à exprimer une hantise de la mort, et il a été particulièrement ému par la mort de star de cinéma et le symbole de la jeunesse rebelle James Dean. Son dernier tableau, qui est resté inachevé, est inspiré par un accident de voiture qu'il avait vu en Espagne, composition intitulée à titre posthume: La mort de James Dean en Septembre 1955. De plus en plus miné par l’alcool, dépressif, Minton se suicide en 1957 par overdose de Tuinal.

John Minton reste surtout célèbre par le portrait que lui a consacré Lucien Freud.
Source Shaun Cole sur glbtq.com.














Portrait de Minton par Cecil Beaton, 1950








Portrait de John Minton par Robert Buhler, 1949







Portrait of Bill, 1956






Painter and Model, 1953








Scottish City – The Gorbals, 1945







The Outskirts, 1941








Apple Orchard Kent
















David, 1950








Cornish coast, 1945








Composition with Figures









Portrait of Kevin Maybury, 1956




























































Life Model - Standing.1950








 Boy in a Landscape (Eric Verrico), 1948







David Tindle (b.1932), as a boy (1952)








Figure on the Beach, 1956









mercredi 17 mars 2010

Etre enfant, c'est apprendre à obéir, être adulte c'est apprendre à désobéir.
Michael Bergt (USA)



site



Michael Bergt est un artiste autodidacte né dans le Nebraska, dans une communauté agricole. A l'age de cinq ans, il décide de devenir artiste. Sa famille déménage à Denver alors qu'il a huit ans. A dix-neuf ans il se lie avec un groupe d'artistes et de poête "beat" qui le poussent dans sa voie. En 1978, il gagne San-Fransisco où il rencontre le marchand d'art John Pence qui lui offre sa première exposition solo en 1980. En 1985, il rencontre sa future femme, peintre elle aussi, avec qui il part pour l'Espagne où les deux poursuivent leur autoformation dans différents musée d' Europe. En 1988, de retour aux Etats-Unis, il rencontre le peintre Paul Cadmus, grand maître de la tempera à l'oeuf, avec qui il devient ami, réalise une exposition commune à New-York. Même s'il n'est pas homosexuel (?), la représentation de ses corps masculins dégage un fort homoérotisme.



Michael Bergt




Triangel, 2006




the knot 2009




the arch 2009




three views 2000




the plunge 2001




the conflict 2008




Mocked, 2009




manifestation 2007




homage to cadmus 2001




geometry 2002




Ganymede, 2009




entanglement 2007




black-resistance 2008
Christopher ’’Kit’’ Wood



Christopher ’’Kit’’ Wood (né le 7 avril 1901 à Knowsley, près de Liverpool - mort le 21 août 1930 à Salisbury), était un peintre anglais dont l'oeuvre, malgré la disparition prématurée de son auteur à la vie bohème, mouvementée et marquée par l'addiction aux drogues, a influencé le développement du modernisme anglais. Il est un des rares peintres britanniques à avoir obtenu une certaine reconnaissance dans la mouvance artistique parisienne des années 1920.

Fils de médecin, Christopher Wood s'initie au dessin à l'âge de quatorze ans, pendant une convalescence. En 1919, il débute des études d'architecture à l'université de Liverpool où il rencontre Augustus John qui l’encourage à devenir peintre avant que le collectionneur Alphonse Kahn ne l'invite à se perfectionner dans cette voie à Paris.

Dès 1921, Wood, surnommé ‘’Kit’’ par ses amis, y suit les cours de l'Académie Julian puis de la Grande Chaumière. Il s'intègre rapidement dans les cercles artistiques à la mode où Khan lui présente le diplomate chilien Antonio de Gandarillas, neveu de la mécène Eugenia Huici de Errázuriz. Cette rencontre aura une influence décisive sur la vie du jeune Wood. Riche, dilettante, homosexuel, opiomane et mondain, Tony de Gandarillas lui présente de nombreux artistes de Paris, l'initie à l’opium tandis que les deux hommes deviennent amants. Gandarillas soutiendra financièrement Wood, souvent impécunieux, jusqu’à sa mort. Pendant plusieurs années, le couple mènera une vie parisienne de bohème mondaine entrecoupée de nombreux voyages et séjours à travers l'Europe, en Afrique du nord, en Grèce et en Italie.

En 1925, Wood rencontre Jean Cocteau, également opiomane - dont le style au trait dépouillé influencera son dessin - et expose pour la première fois seul à Londres. La même année, Eugenia Errázuriz le présente à Picasso, dont l’influence est indéniable sur son oeuvre, qui apprécie son travail.

Toujours en 1925, il expose en compagnie de Paul Nash à la galerie Redfern de Londres et rencontre un couple d’artistes anglais avec lequel il restera intimement lié jusqu’à la fin, tant sur le plan personnel que sur un plan artistique : Ben Nicholson et son épouse Winifred. C'est durant ces années qu'il fait également la connaissance de Max Jacob, dont il peindra un remarquable portait quelques années plus tard, et se lie sentimentalement avec Jeanne Bourgoint, une mannequin qui, avec son frère Jean, inspirera à Cocteau Les Enfants Terribles.

En 1926, Diaghilev confie à Wood la création des décors et costumes du ballet Roméo et Juliette mais cette commande est annulée au dernier moment. Wood retourne alors en Angleterre où il prend part aux activités du Groupe de Londres puis, en 1927, de la Seven and Five Society en compagnie, entre autres, du couple Nicholson. Il ne cessera cependant les trajets entre le Royaume-Uni et la France, tantôt en Bretagne, tantôt dans le sud de la France ou en Cornouailles, exposant avec les Nicholson à Paris ou à Londres.

Avec les Nicholson, Kit se rend en 1928 dans le Cumberland puis dans les Cornouailles britanniques, stimulé par l’implication de Ben dans son propre travail artistique. Durant un voyage à St Ives, avec celui-ci, il rencontre le peintre-pêcheur Alfred Wallis, dont le style naïf répond à leurs aspirations communes à une expression primitive de la peinture ; cette influence finira d’asseoir le style personnel de Wood. Après une aventure malheureuse avec la peintre et riche héritière Meraud Guiness, il se lie avec Frosca Munster, une aristocrate russe qui a fui la révolution bolchevique. Cette dernière parait apporter un semblant d’équilibre à Wood qui demeure très dépendant aux drogues, quoiqu’il peigne de plus en plus.

En juin 1930, Wood se rend dans la station balnéaire de Tréboul, dans une région alors prisée par les peintres depuis le passage de Gauguin dont il admire l'oeuvre -avec celle de Van Gogh. Il y vit dans un petit hôtel et y travaille notamment en compagnie de son amant, le peintre anglais Francis Rose, et de Max Jacob qui l’y a rejoint. S'il produit beaucoup durant cette période, sa dépendance à l’opium est devenue telle que l’argent que lui font parvenir Frosca et Tony, sans cesse en voyage, ne suffit plus. Malgré les attentions de ses amis, il ne peut résister et finit par s’intoxiquer en fumant les déchets d’opium. Il décide alors rejoindre l’Angleterre pour obtenir l’aide de ses parents.

Il quitte la Bretagne, emportant les tableaux avec lesquels il projette de faire l’ouverture de la galerie londonienne Wertheim, qui doit avoir lieu en octobre de la même année. C’est alors, le 31 août 1930, qu’il tombe sous un train à la gare de Salysburry dans des circonstances restées mystérieuses : son addiction à l’alcool et à l’opium, ou encore ses troubles mentaux l’ont possiblement poussé à commettre un suicide mais sans que l’éventualité d’un accident puisse être écartée.
biographie:wikipédia





Autoportrait, 1927



the jokey, 1923



The Bathers (France, 1927)



Nude in a bedroom Francis Rose, 1930



Jean Bourgoint, 1926



Constant Lambert, 1926