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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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lundi 8 février 2010





Fred Holland Day (1864-1933)








Fred Holland Day, 1911






Fred Holland Day, né à Boston (Massachusetts) le 8 juillet 1864 et mort le 12 novembre 1933, est un photographe et éditeur américain.

Au tournant du siècle, son influence et sa réputation en tant que photographe rivalisaient avec celles d'Alfred Stieglitz, qui plus tard éclipsèrent les siennes. Le point culminant de la carrière de Day fut probablement l'organisation et l'exposition de photographies à la Royal Photographic Society en 1900, qui présentait 375 photographies de 42 photographes, dont 103 de Day, et qui provoqua à la fois les louanges et les avis au vitriol de la critique.

Day appartenait au mouvement pictorialiste, qui considérait la photographie comme un des beaux-arts. Ses photographies font référence à l'antiquité classique par la manière, la composition et souvent par le thème. Il réalisait souvent une seule épreuve à partir d'un négatif. Il n'employait que le procédé du platinotype, se montrant peu satisfait des autres, et perdit tout intérêt pour la photographie quand le platine devint impossible à obtenir après la Révolution russe de 1917.

La vie et l'œuvre de Day ont toujours suscité la controverse. Ses sujets photographiques étaient souvent de jeunes hommes nus. Pam Roberts, dans F. Holland Day (Waanders Pub, 2001 ; catalogue d'une exposition Day au Musée Van Gogh), écrit : « Day ne s'est jamais marié et, bien qu'il soit largement admis qu'il ait été homosexuel, à cause de ses intérêts, de ses sujets photographiques, et de son comportement flamboyant, son orientation sexuelle était, comme beaucoup d'autres choses le concernant, un sujet très privé. »

Day passait beaucoup de temps parmi les enfants pauvres d'immigrés à Boston, les encadrant pour lire et les assistant. L'un d'entre eux, un immigrant libanais de 13 ans, Khalil Gibran, devint célèbre grâce à son livre Le Prophète.

Day cofonda et finança personnellement la maison d'édition Copeland & Day, où furent publiés une centaine de titres entre 1893 à 1899 sous l'influence du mouvement Arts & Crafts et la Kelmscott Press de William Morris. Copeland & Day fut le premier éditeur américain de la pièce Salomé d'Oscar Wilde, illustrée par Aubrey Beardsley ; du Yellow Book, également illustré par Beardsley ; et du Black Rider and Other Lines de Stephen Crane.

De 1896 à 1898, Day se lança dans les thèmes religieux, se prenant lui-même comme modèle pour incarner Jésus. Ses voisins de Norwood l'aidèrent à reconstituer en extérieurs la Crucifixion en photographie. Cette expérience donna la série d'autoportraits intitulée Les Sept Mots, dépeignant les sept derniers mots du Christ.

Day tomba dans l'oubli pour plusieurs raisons. Il fut éclipsé par son rival, Stieglitz. Le style photographique pictorialiste passa de mode. La plupart de ses épreuves et de ses négatifs disparurent dans un incendie en 1904. Et Day lui-même se désintéressa de la photographie et se retira de la scène photographique.
source bio: wikipedia





Portrait of Nicola Giancola, 1900









Study for the Crucifiction











St Sebastian, 1906











Da Suffering the ideal 3











Da Suffering the ideal 2











Da Suffering the ideal 1












Nude youth, playing the pipe, 1910












St Sebastian, 1906












Beauty is Truth, Truth is Beauty, 1898












Warrior (Tannyhill as King), 1897












Youth sitting on a stone (Nicola Giancola), 1907










George Cayford (1931-Londres)

site



































dimanche 7 février 2010



Bob Mizer


AMG

(Athletic Model Guild)








En 1945, Bob Mizer, un jeune homosexuel de 22 ans qui vit chez sa mère à Los Angeles, ouvre avec deux associés un studlo photo à l'intérieur de la maison familiale, exclusivement réservé à la prise de vue de jeunes américains, et qu'il dénomma l'Athletic Model Guild (AMC).






Il parcourt alors Los Angeles à la recherche de modèles potentiels ou déjà établis : il recrute des étudiants, des acteurs en devenir qui débarque à Hollywood, et même des prêtres ! Deux ans plus tôt, Bob Mizer avait lui même posé pour le photographe Fred Kovert. Ses travaux sont caractérisés dès cette époque par la volonté de Bob Mizer, qui ne s'est jamais pensé comme artiste, d'éviter les poses classiques, académiques et stériles au profit de poses mettant en valeur la force des corps et la grâce des jeunes gens qu'il photographie. Il enduit alors généreusement d'huile le corps de ses modèles pour mettre en valeur leur musculature.








Devant son objectif, les modèles de Bob Mizer deviennent alors de valeureux soldats de l'Antiquité ou du futur, de dangereux voyous, de virils motards, ou toutsimplement de jeunes hommes respirant la santé et incarnant la force.








Autre aspect de son travail, le kitch ! Plus par manque de moyens que par une réelle volonté les corps sont photographiés dans des décors fabriqués avec les moyens du bord : vases en cristal placés dans le champs des projecteurs pour créer des fonds lumineux irréels, planches de contreplaqué sur lesquelles sont collés des boutons pour créer les intérieurs de vaisseaux spatiaux, costumes en lamé argenté pour transformer les modèles en gentils extra-terrestres,.. Ce ne sont que quelques astuces qui permettront à Bob Mizer de créer ses univers.








Il transforme même la maison de sa mère, située au 1836 West 11th Street à Los Angeles, en une vraie ménagerie en y élevant des poules, des chèvres et des singes qui deviennent des éléments vivants des décors en posant aux côtés des modèles. Il met à contribution sa famille : son frère gère la comptabilité, sa mère confectionne les cache-sexes (posing straps).












Mais Bob Mizer qui souhaitait faire de l'AMG une agence qui mettrait en relation artistes et modèles, se rend compte que cette activité ne permettra pas à l'AMG de poursuivre son but premier . Il a alors I'idée de distribuer à ses amis et relations un catalogue qui comprend à son lancement une seule page avec les photos de ses derniers modèles et la possibilité pour les lecteurs d'acheter les tirages complets des photographies des modèles présentés. Très rapidement la notoriété de ce catalogue franchit les frontières de Californie pour s'étendre à tous les Etats-Unis.








En 1947, la justice porte un coup d'arrêt à l'AMG. La Poste américaine accuse Bob Mizer de diffuser des images pornographiques par son intermédiaire. La photo incriminée ne montre pas les organes génitaux du modèle {Pour passer au travers de la censure, Bob Mizer dessine à l'encre des slips sur les photos pour dissimuler la nudité des modèles, qu'un coup d'éponge suffisait à faire disparaître). Bob Mizer est alors condamné à six mois de prison ferme. Son avocat porte l'affaire jusqu'à la Cour Suprême de Californie qui déboute la Poste américaine et autorise la diffusion d'images de nu masculin. Les démêlés judiciaires continueront quelques années plus tard avec I'accusation par les autorités policières de Los Angeles pour l'AMG de couvrir une activité de prostitution des modèles. Ën observant les photographies des modèles, on peut remarquer que celles-ci comportent des symboles décrivant les personnalités des modèles, dont on peut s'interroger de la démarche véritable.












Le catalogue de I'AMG reprend sa diffusion et devient Physique Pictorial en mai 195O. Le succès de Bob Mizer fait des émules et le nombre de revues similaires à Physique Pictorial croît d'années en années. Physique Pictorial propose toujours à ses lecteurs d'acquérir les photographies des modèles, puis à partir des années 60 des films en Super 8 et en vidéo à partir des années 80 qui mettent en scène les histoires imaginées par Bob Mizer. Physique Pictorial est devenu le premier magazine de chanme pour hommes et le dernier de tous à disparaître en 1992, après la mort de Bob Mizer cette même année le 12 mai.












Physigue Pictorial est devenue depuis 1950 une entreprise florissante en multipliant les publications comme Young Adonis Magazine. Entre 1945 et 1992, Bob Mizer a photographié près de 15 000 modèles et réalisé près d'un million de clichés en noir et blanc et en couleurs. Au cours de ces 50 années, Bob Mizer aura photographié de nombreux garçons aux vies tourmentées : nombreux sont ceux qui ont des soucis avec la justice pour des vols et des violences, nombreux aussi sont ceux qui sont sous l'emprise de drogues et en meurent... La maison de Bob Mizer, jusqu'à sa mort, devient un refuge pour ces jeunes hommes qui posent en échange d'un abri et/ou d'argent". Jusque dans les années 1960, les travaux de Bob Mizer reste "chastes"; ce dernier refusant d'aborder la pornographie. Bob Mizer crée des univers ultramasculins où les rapports de dominations sont souvent mis en scène (cowboy/ indien , prisonnier /gardien, délinquant /policier , esclave/maître, élève/professeur...) et constitue le prétexte à des "bagarres" (où les protagonistes perdent un à un leurs vêtements) et à des attouchements.
















Ce n'est que dans les années 1960 que ces attouchements ne sont transformés en scènes de sexe plus explicites, simulées dans un premier temps (les modèles étant souvent hétérosexuels), réelles à partir des années 1970. Plus de 15 ans après sa mort et la disparition de Physigue Pictorial l'influence de Bob Mizer n'en est pas moins négligeable aujourd'hui.
















Sa maison du 1836 West 11th Street à Los Angeles a été vendue, mais ses travaux ont été conservés et font I'objet de restauration et de numérisatisn. L'Athletic Model Guild a été transférée dans le nord de la Californie, Dennis Bell, photographe pour Falcon Studio et détenteur actuel des archives de Bob Mizer fait revlvre l'AMG au travers d'un site internet, de nouvelles productions vidéos (AMG Brazil), d'expositions et de publications.
source biographie: homme-objet.com











Marlon Brando



Johnny Virgin et Dino Frazano


Francois Xavier Fabre




Francois Xavier Fabre est né en 1766 et mort en 1837 à Montpellier en France.Prix de Rome en 1787, il devient un « peintre florentin » et se rendit à Rome, puis à Florence. Il se lia d'amitié avec Alfieri et la comtesse d'Albany veuve du dernier des Stuarts.

À partir de 1790, il travaille loin de Paris et de son maître David. Sa clientèle est cosmopolite et aristocratique en Italie. Il donne de ses modèles des images agréables, discrètement flatteuses, plutôt réalistes, conformément à la conception du portrait traditionnel mondain. Il se cantonne à un répertoire de tradition.

Pour le style il s’inspire de celui de David des années 1780. Il se distingua par la sévérité du style, la pureté du dessin et la richesse de la couleur. En 1824, à la mort de la comtesse d'Albany, il s'installe à Montpellier et offre à la ville ses collections de peintures et de livres à la condition qu'elles soient le point de départ d'un musée, l'actuel musée Fabre, et qu'il puisse habiter ce musée. La municipalité accepte la donation en janvier 1825 et entame l'installation du musée dans l'hôtel de Massilian, dans l'Écusson et donnant sur l'Esplanade.Le musée ouvre en 1828.

Jusqu'à sa mort, Fabre en est le directeur, ainsi que celui de l'école des Beaux-Arts de la ville.Les changements en art (le romantisme) et en politique (la révolution de 1830) le déçoivent. À sa mort en 1837, il lègue à la ville l'ensemble de ses collections avec la condition que le comte de Nattes en soit directeur. Plus d'un millier de tableaux, dessins, gravures, objets d'art viendront ainsi enrichir le jeune musée de Montpellier.
source:wikipédia



La mort d'Abel 1790



La mort de Saint-Sébastien 1789



La Mort d’Hippolyte, 1825



le gladiateur au repos 1789



Le Jugement de Pâris, 1808



Prédication de saint Jean-Baptiste,1790-92



Prométhée, vers 1790



Ulysse et Néoptolème enlevant à Philoctète les flèches d’Hercule, 1800