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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mardi 3 novembre 2009

Dans la série les amours homosexuelles d'Apollon :


Hyacinthe

Dans la version la plus commune du mythe, Hyacinthe est le plus jeune fils du roi d'Amyclées, Amyclas (ou du roi de Sparte, Œbale). D'une beauté exceptionnelle, il est aimé d'Apollon et de Zéphyr, ou de Borée. Alors qu'Apollon lui apprend à lancer le disque, Hyacinthe est accidentellement (ou à cause de Zéphyr, selon la version) frappé à la tempe par le disque, et meurt. De son sang naissent des fleurs qu'on appelle, d'après le nom du jeune homme, des ὑάκινθοι / hyákinthoi, qui ne sont probablement pas des jacinthes mais plutôt des iris. Les pétales de la fleur portent l'initiale du jeune homme, Υ ou, selon la version, le mot ΑΙ, cri de lamentation d'Apollon.

Le pseudo-Apollodore (« Pseudo-Apollodore » est le nom donné à l'auteur de la Bibliothèque, anciennement attribué à Apollodore d'Athènes (IIe siècle av. J.-C.).La Bibliothèque est une sorte d'abrégé de la mythologie grecque. ) offre une version différente : Hyacinthe est le fils de la Muse Clio et du mortel Piéros, héros éponyme de la Piérie. L'aède thrace Thamyris s'en éprend, donnant ainsi naissance à la pédérastie.
Thamyris et Apollon tombèrent amoureux du très beau Hyacinthe. Apollon jaloux, fit perdre voix et mémoire au poète durant une compétition poétique. Zéphyr (Borée) qui contrôlait le vent d'ouest, rendit au poète ce qu'il avait perdu. Cependant, Zéphyr tomba sous le charme de Hyacinthe (lequel préférait Apollon); il décida alors de se venger... Apollon et Hyacinthe avait l'habitude de lancer le disque, lorsqu' Apollon lança le sien, Zéphyr détourna celui-ci par son souffle. Le disque frappa alors la tête de Hyacinthe qui mourut aussitôt. Malheureux, Apollon recueillit le sang de son bien-aimé et en fit naître une fleur pourpre. La version apollodorienne rejoint ensuite la version commune : Hyacinthe est aimé d'Apollon et tué accidentellement par lui, au cours d'un jeu de disque.
source:wikipedia


Ils allègent leurs corps de leurs vêtements et, tout luisants du suc de la grasse olive, ils engagent la lutte pour le lancement du large disque. Phoebus, après l'avoir bien balancé dans sa main, le lança à travers les airs, fendant de son poids les nues sur son passage. Longtemps après, la lourde masse retomba sur la terre consistante, témoignant de l'adresse que le dieu joignait à sa vigueur.

Aussitôt, sans réfléchir, dans l'emportement du désir de prendre part au jeu, l'enfant se précipita pour ramasser le disque. Mais sous le choc, le sol durci renvoyant celui-ci, le fit rebondir pour venir te frapper en plein visage, Hyacinthe [...] Celui-ci penche son visage marqué par la mort ; sa force l'abandonne, son cou est pour lui-même un fardeau et retombe sur son épaule. "Tu succombes, dit Phoebus, et je vois ta blessure, mon accusatrice. Tu es ma douleur et mon forfait [...]
Que ne m'est-il permis de perdre la vie, châtiment mérité, et avec toi. Ma lyre sous l'impulsion de ma main, mes chants, résonneront en ton honneur. Devenu une fleur nouvelle, tu répéteras, par l'inscription de tes pétales, mes gémissements [...] Tandis que ces mots sont proférés par la bouche sincère d'Apollon, voici que le sang, qui, s'épanchant sur le sol, avait teint le gazon, cesse d'être du sang, et une fleur naît...

Ovide, Métamorphoses, X 167 sqq


Jean Broc. La Mort d'Hyacinthe (1801)


Giovanni-Jacopo Caraglio. Apollo and Hyacinth (1500-7)



Francis Joseph Baron Bosio. Hyacinthe (1817)





lundi 2 novembre 2009

Samuel Salcedo








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realpeople III 2009.


real people 1 2009.


real people 2 2009.



ready 2008.



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L’atelier de Bacon


En 2001, le musée municipal d’Art moderne Hugh Lane à Dublin, à acquis l’atelier londonien de Francis Bacon suite au legs de John Edwards, le légataire de Bacon et à la frilosité de la Tate Gallery de Londres. Le musée, la ville et l’état prirent en charge le coût important du transfert. L’atelier de Bacon était et reste toujours un foutoir sans nom, inchangé depuis une trentaine d’années, vieux journaux, esquisses, pinceaux, pots de peintures, objets hétéroclites entassés partout, impossible à déménager en vrac et à reconstituer approximativement, d’autant que les murs faisaient partie de l’oeuvre.Le musée fit donc appel à une équipe d’archéologues qui travailla comme sur un site de fouilles traditionnel, chaque couche, chaque piles de journaux, la disposition des objets, tout fut photographié et répertorié, du simple mégot aux pots de peinture. et reconstitué fidèlement dans une salle du musée.


















Francis Bacon

Anglais d’origine, Francis Bacon naît en Irlande (Dublin) le 28 octobre 1909 ou il passe ses seize premières années dans un climat familial tendu, peu de contacts avec sa mère et parfois trop avec son “salaud de père” comme il ne cessera de l’appeler tout au long de sa vie. Le bonhomme, militaire et prompt au châtiment, le chasse d’ailleurs de la famille à 17 ans lorsqu'il découvre son homosexualité, il le surprend vêtu de sous-vêtements féminins.Dès lors, Bacon mène une vie de bohème de Londres à Berlin et Paris, ville qu’il affectionne, avant de retourner à Londres en 1929. Il y travaille comme décorateur et commence à peindre ses premières huiles et gouaches en autodidacte, influencé par Picasso, Rembrandt et Vélasquez à qui il rend hommage plus tard avec sa série des “Papes”. Il subit aussi l’influence de Buñuel, le cinéaste.

Bacon réalise ses premières grandes toiles en 1933, dont plusieurs Crucifixions, présentées dans le cadre de deux expositions collectives à la Mayor Gallery de Londres. Dès 1944, il se consacre uniquement à la peinture et commence à se faire connaître, notamment avec “Trois études de figures au pied d'une crucifixion ”, un tableau d'une rare violence expressive et “deux figures” qui représente deux hommes dans un lit, une peinture qui fait scandale. Bacon peint Une Etude d'après le Portrait du pape Innocent X (1953) de Vélasquez et peint son premier autoportrait en 1956.

Francis Bacon devient célèbre avec son style bien particulier, celle de la déformation de l'image humaine et crée une esthétique de l'angoisse , de l'épouvante voire de l'isolement. En 1962, première grande rétrospective de l'œuvre de Francis Bacon à la Tate Gallery de Londres, suivit en 1963 d'une autre rétrospective au Guggenheim Museum de New York et en 1971 première grande rétrospective de Francis Bacon en France au Grand Palais de Paris. Les vingt années qui suivent Bacon expose dans le monde entier, de Moscou au Japon, en passant par les Etats-Unis et aussi en France.

Francis Bacon connaîtra le succès jusqu’à sa mort à l'âge de 82 ans en 1992 (Au cours d'un séjour à Madrid, Bacon contracte une pneumonie due à son asthme.) et après puisqu’il est unanimement considéré avec Picasso comme l’un des plus grands peintres du XX ème siècle. Largement influencé par l'art classique, Bacon bâtit une oeuvre violente et déchirante triturant la figure humaine qu'il peignit pourtant exclusivement, sans jamais chercher l'abstaction chère à son époque. Bacon est resté un électron libre, il est écarté par les surréalistes et il rejetait autant la figuration "classique", imitative, que l'abstraction pure, qu'il considérait comme décorative.

Ses peintures les plus violentes restent dérangeantes et parfois inaccessibles, tant dans les poses des corps (dis)tordus ou écrabouillés que dans la matière, décomposée ou écorchée. Ses oeuvres provoquent des réactions extrêmes, souvent d'intense répulsion, tant elles sont violentes et expressives. Sa peinture, s'est très vite imposée comme une oeuvre incontournable.

"Nous sommes des carcasses en puissance. Quand je vais chez le boucher, je trouve toujours surprenant de n'être pas là, à la place de l'animal" Francis Bacon.
source: mik-art



Triptych 1944










human form 1949


Study for Crouching Nude, 1952

Study After Velazquez's Portrait of Pope Innocent X, 1953


three studies for a crucifixion 1962











Portrait of George Dyer in a Mirror, 1968


triptych 1972











Study for the Human Body Man turning on the light, 1974


Study for self-portrait, 1976





Oedipus and the Sphinx After Ingres, 1983


Figure in Movement, 1985


Study for a Portrait March 1991

Jack Balas





OUTWARD, ELSEWHERE, ACROSS VAST OCEANS 2008



ED RUSCHA, (B)USTED (GL)ASS 2008



THE SCULPTURES OF PICASSO 2008



TICK TOCK 2007



ST. JOHN THE BAPTIST 2007



HITCHHIKED 2007



EX VOTO 2007



THE GRAND TOUR 2006



PLACE SETTING 2006



JOHN COPLANS 2006



CINDY SHERMAN 2006



ALWAYS MODERN 2006