James Richmond Barthé (1901 - 1989. U.S.A)
James Richmond Barthé était un sculpteur afro-américain populaire associé à la « Renaissance de Harlem ». Il a exprimé dans son art ses conflits internes liés à la race et la sexualité.
Il est né le 28 Janvier 1901, à Bay St. Louis, Mississippi, dans une famille de fervents catholiques créoles. Son père est mort à l’âge de 22 ans, alors de Richmond n’avait qu’un mois, laissant sa mère seule pour l’élever. Il a passé son adolescence à la Nouvelle Orléans en Louisiane. Barthé a quitté la maison à seize ans pour travailler comme garçon à tout faire pour une riche famille de la Nouvelle-Orléans.
Il est né le 28 Janvier 1901, à Bay St. Louis, Mississippi, dans une famille de fervents catholiques créoles. Son père est mort à l’âge de 22 ans, alors de Richmond n’avait qu’un mois, laissant sa mère seule pour l’élever. Il a passé son adolescence à la Nouvelle Orléans en Louisiane. Barthé a quitté la maison à seize ans pour travailler comme garçon à tout faire pour une riche famille de la Nouvelle-Orléans.
Malgré l’intervention du journaliste, Lyle saxon du journal The Times Picayune, qui a tenté en vain de lutter contre la politique raciste de l’époque, il n’a pas pu s’inscrire à l'école d'art de la Nouvelle-Orléans.
En 1924, il déménage à Chicago, où, avec l'aide d'un prêtre catholique, le révérend Harry Kane, sans diplôme ni formation, il assista à des cours d'art du soir à l'Art Institute de Chicago et y découvrit son talent pour la sculpture.
Durant quatre ans, tout en travaillant comme serveur dans un petit café, il étudia la peinture, et attira l'attention du Dr Charles Thompson Maceo, un mécène, qui l' aida à obtenir plusieurs commandes de riches citoyens de la ville et tant que portraitste.
C’est pendant sa dernière année, sous l’influence de son professeur d’anatomie, qu’il découvrit la sculpture. Il commença à modeler l'argile pour obtenir une meilleure compréhension de la troisième dimension de sa peinture. Cette transition s'est avérée être, selon lui, un tournant dans sa carrière. Il expose deux bustes, en 1927 à la Semaine de l'exposition d’Art et en avril 1928 à l'exposition annuelle de la Ligue d'art de Chicago.
Quelques mois seulement avant le krach boursier de 1929, Barthé déménagea à New York, où il fit rapidement la connaissance de nombreux artistes importants, d’écrivains, de mécènes et d'autres intellectuels de la Renaissance de Harlem. Il y créé un atelier, et y déménage définitivement en 1930.
Bien qu'il soit devenu célèbre en tant que portraitiste de célébrités dans le monde de l'art, du théâtre et de la danse, il a construit sa réputation en tant que sculpteur. Ses trois principaux thèmes sont la politique raciale, la religion et l'érotisme. Il intègre la Renaissance de Harlem.
Harlem était l'un des trois grands centres de la vie gay à New York en 1930, et Barthé a vite intégré le monde gay de Harlem. Tout au long de sa carrière, beaucoup de ses mécènes ont été des homosexuels, et l'exploration de la race et de l'érotisme sont au cœur de son travail.
Il a remporté une bourse Guggenheim à deux reprises. En 1931, sa réputation était si bien établi qu'il a pu organiser sa première exposition solo à la Galerie Delbo Caz à New York. Barthé y a rencontré un grand succès et a été considérée par les écrivains et les critiques comme l'un des principaux «modernes» de son temps.
La vie et l'art Barthe ont été consacrés à résoudre les conflits internes résultant des pressions politiques qu'il ressentait comme artiste noir à New York, comme une personne profondément croyante, et comme homosexuel. Ses sculptures sont la marque de ses tentatives de régler ses conflits.
Bien qu'il ait été étiqueté nouvel artiste noir, Barthe ne cadrait pas bien avec la nouvelle philosophie de la Renaissance de Harlem. Il n'était pas ouvertement militant politique, bien que les questions raciales faisaient fréquemment surface dans son travail. De plus, il était le seul à exploiter pleinement le mâle noir nu pour sa signification politique, raciale, esthétique et érotique, comme dans Feral Benga.
Artistiquement, il était porté sur les styles et les méthodes traditionnelles. Il a été particulièrement inspiré par l’idéalisation du nu masculin de Michel-Ange. Il couplé cet intérêt avec les compositions expressives de Rodin et une fascination pour le primitivisme.
Ces qualités sont particulièrement perceptibles dans ses nombreuses images d'hommes qui dansent. Pour Barthe, la danse était un thème inépuisable, il a même pris des leçons de danse avec Marie Radin du groupe Martha Graham peu après son arrivée à New York pour explorer et concrètiser le mouvement de ses sculptures. A travers ses sculptures, il affronte et tente de résoudre ses préoccupations que sont la race, la spiritualité, et le désir homoérotique.
Finalement, le climat tendu et la violence de la ville a commencé à faire sentir ses effets, et il décide d'abandonner sa vie de célébrité et de partir pour la Jamaïque. Sa carrière y a prospéré et il y résida jusqu’au milieu des années soixante quand la violence croissante, une nouvelle fois, le poussa à partir, et durant cinq ans, il parcouru la Suisse, l’Espagne et l’Italie avant de finalement s'installer à Pasadena, en Californie, où il mourut en 1989.
Head of a boy
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
Green Pastures: The Walls of Jericho, 1937-38, Harlem River Housing Project, Brooklyn, NY
Détail
Détail
The Acrobat
Julius, 1942
Julius, 1942
Man with a Cog, 1937
The Awakening of Africa, 1959
The Negro Looks Ahead
Young Centaur
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
The Boxer, 1942
Green Pastures: The Walls of Jericho, 1937-38, Harlem River Housing Project, Brooklyn, NY
Détail
Détail
The Acrobat
Julius, 1942
Julius, 1942
Man with a Cog, 1937
The Awakening of Africa, 1959
The Negro Looks Ahead
Young Centaur