Jules Pascin (1885, Bulgarie-1930, France)
Julius Mordecai Pincas dit Jules Pascin est un peintre né le 31 mars 1885 à Vidin, en Bulgarie et mort le 2 juin 1930 à Paris.
Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C'est ainsi qu'il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin.
Il fréquente les Ecoles d'Art de Budapest et de Vienne et collabore à la revue satirique allemande "Simplicissimus", pour laquelle il produit des dessins érotiques et des caricatures, qui lui valent une certaine notoriété.
C'est une période où il rencontre des artistes qui donneront naissance à l’expressionnisme allemand, et avec lesquels il parvient à trouver sa ligne et son style graphique, chargé d'une forte critique de la sociéte de l'époque.
Une grande partie de son oeuvre restera d'ailleurs toujours marquée par cette sensibilité, et par la force de la satire, de la caricature. Il produit des dessins aux traits épais, dépouillés, dans des tonalités claires, aquarellées soulignées de fusain, d'encre et de lavis.
Il décide de venir à Paris en 1905.
Il noue des liens avec l'avant-garde française dans le quartier de Montmartre ou de Montparnasse où il rencontre Foujita, Kisling, Soutine, Van Dongen, Derain, Diego Rivera, mais aussi Matisse et les fauves tout en illustrant les ouvrages de ses amis poètes ou écrivains, tels que Pierre Mac Orlan ou André Salmon.
Jules Pascin est assimilé à l'"Ecole de Paris", les artistes étrangers arrivés avant les années 1920, en marge des principaux mouvements picturaux de l'avant-guerre, tels que le fauvisme, le cubisme, ou le futurisme.
Ses sujets préférés demeurent la représentation des scènes de la vie quotidienne, et plus particulièrement le corps de la femme et les compositions érotiques.
On est au début 1930. C'est une période où Picasso, Braque, Miro, le cubisme, les abstraits, les surréalistes, font littéralement exploser la figuration et la représentation dans la peinture.
Tout comme Modigliani, et de nombreux autres artistes Jules Pascin en vient à s'interroger sur la signification de son oeuvre figurative. Les doutes l'assaillent. Il souffre de ne plus être reconnu, et croit perdre le sens, la sensibilité et la puissance qu'il a toujours voulu donner à sa propre peinture.
Il sombre et se perd peu à peu dans la fuite, les fêtes, et l’alcoolisme.
Rongé par l'alcool, doutant de son art resté figuratif, le 2 juin 1930, le jour même du vernissage de son exposition à la Galerie Georges Petit, il se suicida à 45 ans à Paris dans son atelier du 36 boulevard de Clichy, dans des conditions atroces. S'ouvrant les veines des deux bras il écrivit avec son sang Adieu Lucy sur les murs de l'atelier, puis comme la mort ne venait pas il se pendit avec une ficelle et se brisa la nuque. Lucy Krogh découvre le corps trois jours plus tard.
Même si Pascin a essentiellement peind et déssiné l'érotisme féminin, il a également déssiné des scènes homoérotiques.
(sources: wikipédia etle monde des arts.com)
Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C'est ainsi qu'il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin.
Il fréquente les Ecoles d'Art de Budapest et de Vienne et collabore à la revue satirique allemande "Simplicissimus", pour laquelle il produit des dessins érotiques et des caricatures, qui lui valent une certaine notoriété.
C'est une période où il rencontre des artistes qui donneront naissance à l’expressionnisme allemand, et avec lesquels il parvient à trouver sa ligne et son style graphique, chargé d'une forte critique de la sociéte de l'époque.
Une grande partie de son oeuvre restera d'ailleurs toujours marquée par cette sensibilité, et par la force de la satire, de la caricature. Il produit des dessins aux traits épais, dépouillés, dans des tonalités claires, aquarellées soulignées de fusain, d'encre et de lavis.
Il décide de venir à Paris en 1905.
Il noue des liens avec l'avant-garde française dans le quartier de Montmartre ou de Montparnasse où il rencontre Foujita, Kisling, Soutine, Van Dongen, Derain, Diego Rivera, mais aussi Matisse et les fauves tout en illustrant les ouvrages de ses amis poètes ou écrivains, tels que Pierre Mac Orlan ou André Salmon.
Jules Pascin est assimilé à l'"Ecole de Paris", les artistes étrangers arrivés avant les années 1920, en marge des principaux mouvements picturaux de l'avant-guerre, tels que le fauvisme, le cubisme, ou le futurisme.
Ses sujets préférés demeurent la représentation des scènes de la vie quotidienne, et plus particulièrement le corps de la femme et les compositions érotiques.
On est au début 1930. C'est une période où Picasso, Braque, Miro, le cubisme, les abstraits, les surréalistes, font littéralement exploser la figuration et la représentation dans la peinture.
Tout comme Modigliani, et de nombreux autres artistes Jules Pascin en vient à s'interroger sur la signification de son oeuvre figurative. Les doutes l'assaillent. Il souffre de ne plus être reconnu, et croit perdre le sens, la sensibilité et la puissance qu'il a toujours voulu donner à sa propre peinture.
Il sombre et se perd peu à peu dans la fuite, les fêtes, et l’alcoolisme.
Rongé par l'alcool, doutant de son art resté figuratif, le 2 juin 1930, le jour même du vernissage de son exposition à la Galerie Georges Petit, il se suicida à 45 ans à Paris dans son atelier du 36 boulevard de Clichy, dans des conditions atroces. S'ouvrant les veines des deux bras il écrivit avec son sang Adieu Lucy sur les murs de l'atelier, puis comme la mort ne venait pas il se pendit avec une ficelle et se brisa la nuque. Lucy Krogh découvre le corps trois jours plus tard.
Même si Pascin a essentiellement peind et déssiné l'érotisme féminin, il a également déssiné des scènes homoérotiques.
(sources: wikipédia et