James Timothy Gleeson (1915-2008. Australie)
James Timothy Gleeson fut l'un des artistes surréalistes les plus éminents d'Australie. Il était aussi un poète, critique d’art (The Sun), écrivain et conservateur. Il a joué un rôle important dans la scène de l'art australien, notamment au sein du conseil d'administration de la National Gallery of Australia.
Gleeson est né à Sydney dans le district de Hornsby en 1915. Il a fait ses études à l'École nationale d'art (East Sydney Technical College) de 1934 à 36, puis en 1937-1938 au Sydney Teachers College où il deviendra plus tard un maître de conférences.
Ses premières peintures ont été influencés par Picasso et Le Greco.
Mais très vite, il s’intéresse au Surréalisme alors que celui-ci est déjà déclinant après avoir lu en 1939 le manifeste de Dali, La Conquête de l'irrationnel , quand il était étudiant en art à East Sydney Technical College, même si sa peinture a été vilipendée, ou pire, ignorée. Et comme bon nombre de surréalistes, il s’intéresse à l’œuvre de Sigmund Freud et surtout à celle de Jung et sa notion d’inconscient collectif.
Ses premières peintures ont été influencés par Picasso et Le Greco.
Mais très vite, il s’intéresse au Surréalisme alors que celui-ci est déjà déclinant après avoir lu en 1939 le manifeste de Dali, La Conquête de l'irrationnel , quand il était étudiant en art à East Sydney Technical College, même si sa peinture a été vilipendée, ou pire, ignorée. Et comme bon nombre de surréalistes, il s’intéresse à l’œuvre de Sigmund Freud et surtout à celle de Jung et sa notion d’inconscient collectif.
Il réalise a première exposition à la Contemporary Art Society à Melbourne en 1939. L’une de ses oeuvres dans cette exposition, The Attitude of Lightening towards a Lady-Mountain ( L'attitude de la foudre vers une Dame-Montagne) [huile sur toile, 1939], reflète clairement l'influence puissante de Salvador Dali sur Gleeson.
« Le surréalisme est un mot qui est appliqué à cette forme de création artistique qui a évolué, non pas de l'esprit conscient, mais des profondeurs de l'inconscient. La théorie du surréalisme repose sur la conviction que l'esprit logique, avec ses formules prescrites de la pensée, est incapable d'exprimer toute la gamme d'expérience et des aspirations humaines. Pour exprimer une telle portée, le mécanisme complet de l'esprit humain doit être utilisé.»
« Dans le surréalisme le feu de l'art et la glace de la science se sont rencontrées, et de la synthèse, l'humanité a été doté d'une nouvelle arme puissante pour son combat contre les ténèbres et le mal. »
(Gleeson - "Qu'est-ce que le surréalisme?" publié dans « Art en Australie » en 1940)
« Le surréalisme est un mot qui est appliqué à cette forme de création artistique qui a évolué, non pas de l'esprit conscient, mais des profondeurs de l'inconscient. La théorie du surréalisme repose sur la conviction que l'esprit logique, avec ses formules prescrites de la pensée, est incapable d'exprimer toute la gamme d'expérience et des aspirations humaines. Pour exprimer une telle portée, le mécanisme complet de l'esprit humain doit être utilisé.»
« Dans le surréalisme le feu de l'art et la glace de la science se sont rencontrées, et de la synthèse, l'humanité a été doté d'une nouvelle arme puissante pour son combat contre les ténèbres et le mal. »
(Gleeson - "Qu'est-ce que le surréalisme?" publié dans « Art en Australie » en 1940)
L’un des plus anciens tableaux restant de Gleeson est une copie de Lord Leighton « And the sea gave up the dead that were in it » (1891-92), exécuté à partir d’une reproduction quand il avait 16 ou 17 ans. Ceci expliquant l’image de la mer dans l’œuvre de Gleeson. L'une des premières œuvres importantes de Gleeson comme surréaliste est en effet située sur une plage.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a travaillé comme professeur d'art à Kogarah Girls High School.
C’est à cette période, en 1945 qu’il peint l’un de ses chefs-d’œuvres, La Citadelle, dont les traits de l'homme se transforment en une formation géologique, et de dures formes minérales, de dents ou des coquillages poussent sur les tissus mous des paupières et des lèvres. Cette œuvre a été jugée trop agressive pour être accrochée à la London's leading surrealist gallery, en 1949. Gleeson admet que sa confiance a été ébranlée par le rejet.
C’est à cette période, en 1945 qu’il peint l’un de ses chefs-d’œuvres, La Citadelle, dont les traits de l'homme se transforment en une formation géologique, et de dures formes minérales, de dents ou des coquillages poussent sur les tissus mous des paupières et des lèvres. Cette œuvre a été jugée trop agressive pour être accrochée à la London's leading surrealist gallery, en 1949. Gleeson admet que sa confiance a été ébranlée par le rejet.
Gleeson voyage alors en Europe en 1947-49, partage un studio à Londres avec Klippel (sculpteur constructiviste), qui est devenu un ami de longue date. De là il se rendit en Italie, où la révélation de l'humanisme et du classicisme le détourna de la vision sombre de la Citadelle. Il étudie la Renaissance, en particulier Michel-Ange. « Il m'a changé », dit-il. «Je suis devenu un classique.»
En 1949, Gleeson rencontre son partenaire pour la vie Frank O'Keefe au collège d'art.
S’en suit une période moyenne, pendant laquelle Gleeson se voit comme «un peintre du week-end », à partir des années 1950 jusqu’en 1982 quand il quitte le département de la Galerie nationale d'acquisitions.
Il a été nettement influencé par son homosexualité. Dans les années 1960, il a commencé à travailler avec une loupe, plaçant des nus masculins miniatures minutieusement copiés à partir de magazines d’hommes musclés dans des paysages imaginés par son subconscient.
il produit des œuvres relativement peu nombreuses, dont la plupart sont de petite taille et dans un langage qui combine des éléments distinctifs du surréalisme et le symbolisme avec d'éminents hommes nus qui sont plutôt plus proche de bodybuilders que des personnages du canon classique. Ses personnages peuvent par certains aspects rappeler ceux de George Quaintance.
Il a été nettement influencé par son homosexualité. Dans les années 1960, il a commencé à travailler avec une loupe, plaçant des nus masculins miniatures minutieusement copiés à partir de magazines d’hommes musclés dans des paysages imaginés par son subconscient.
il produit des œuvres relativement peu nombreuses, dont la plupart sont de petite taille et dans un langage qui combine des éléments distinctifs du surréalisme et le symbolisme avec d'éminents hommes nus qui sont plutôt plus proche de bodybuilders que des personnages du canon classique. Ses personnages peuvent par certains aspects rappeler ceux de George Quaintance.
Gleeson accepte son homosexualité reflétée dans son travail, et qui a été influencée par Michel-Ange, en utilisant la forme masculine comme une incarnation du concept de la beauté.
Depuis les années 1970, Gleeson réalise généralement des tableaux de grandes dimensions en accord avec le genre surréaliste des paysages interieurs.
Les travaux repésentant des extérieurs ressemblant à des paysages rocheux, même si dans le détail les caractéristiques géologiques ressemblent à des mollusques géants ou des crustacés menaçant.
En accord avec les principes freudiens du surréalisme, ces grotesques compositions cauchemardesques symbolisent les rouages de l'esprit humain. Appelé «Psychoscapes» par l'artiste, montrent des éléments liquides, solides et aériens qui se réunissent et font directement allusion à l'interface entre le conscient, le subconscient et l’inconscient.
Les travaux repésentant des extérieurs ressemblant à des paysages rocheux, même si dans le détail les caractéristiques géologiques ressemblent à des mollusques géants ou des crustacés menaçant.
En accord avec les principes freudiens du surréalisme, ces grotesques compositions cauchemardesques symbolisent les rouages de l'esprit humain. Appelé «Psychoscapes» par l'artiste, montrent des éléments liquides, solides et aériens qui se réunissent et font directement allusion à l'interface entre le conscient, le subconscient et l’inconscient.
Figure in a Psychoscape
Figure in a Psychoscape
Isle of Piraeus II
Figure in a Psychoscape
Man in a Psychoscape
Pensive man in a psychoscape
Sentinel VI, 1969
Untitled -[nude male figure]
Variation on the Titan Theme No. 3
Invisible Cities and Memory, 1976
Two Men in a Landscape, 1978
The Release
The dream of Icarus, 1981
Totems in Arcadia, 1981
Figure in a Psychoscape
Isle of Piraeus II
Figure in a Psychoscape
Man in a Psychoscape
Pensive man in a psychoscape
Sentinel VI, 1969
Untitled -[nude male figure]
Variation on the Titan Theme No. 3
Invisible Cities and Memory, 1976
Two Men in a Landscape, 1978
The Release
The dream of Icarus, 1981
Totems in Arcadia, 1981
James Timothy Gleeson est mort en 2008 à l’âge de 92 ans. Son compagnon, Frank O'Keefe est mort en 2007. Ils ont laissé une très importante dotation à la Art Gallery of NSW.
(source : Wikipédia, Christopher Allen sur theaustralian.com.au, smh.com.au, library.uq.edu.au)
(source : Wikipédia, Christopher Allen sur theaustralian.com.au, smh.com.au, library.uq.edu.au)