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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mercredi 25 avril 2018

Marc Martin, France

Dur Labeur




Mises en scène ou instants saisis à la volée, les photographies de Marc Martin présentent des hommes au travail ou dans des situations fantasmées. Comme il l’explique dans l’interview qu’il nous a accordée, Marc Martin veut bousculer les frontières entre le beau et le laid ; entre le bon et le mauvais goût. Il y a aussi un parfum de nostalgie dans ces clichés d’hommes au travail, tant les tâches manuelles ont laissé place au travail de bureau dans des openspaces aseptisés. Dans l’œuvre de Marc Martin, la nature, la saleté, la boue, qui forment l’univers de ces hommes, qu’ils soient paysan, manuel, ouvrier, sont autant de catalyseurs de désirs et de fantasmes. Un travail troublant.





« J’ai toujours eu la passion – et des pulsions – pour les instants furtifs, les lieux cachés… Les endroits glauques et les odeurs fortes. Les toilettes publiques, les usines désaffectées…
 L’exemple du vestiaire collectif est parlant: lieu de passage intensif, sexué, malodorant, rudimentaire. Il symbolise pour moi la passerelle entre deux univers qui se chevauchent quotidiennement. Il concrétise dans mon imaginaire érotique la clef d’un passage secret, extrêmement masculin. Le fait, précisément, que ces hommes-là, à ce moment-là, dans ce lieu-là, n’aient pas l’intention d’être «en mode séduction», offre à mon approche une palette multipliée de possibles fantasmés ; de situations furtives, donc précieuses à capturer. Comme une balade en fraude dans un monde interdit.» M. Martin.
























































































































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