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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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lundi 19 juin 2017



Gustave Courtois, 1852-1923. France




Portrait de Maurice Deriaz. Mine de plomb, 490 x 380 mm, dédicacé "A Maurice de Riaz", signé "Gustave Courtois", localisé et daté "Paris 1911".







SE FAIRE UN CHEMIN PAR LA FORCE



Maurice Deriaz (1885-1974) a été champion du monde de lutte et de lever du poids. Né à Baulmes en 1885, Maurice est le fils de Jules, apiculteur et tisserand, dont «l’énorme musculature lui avait permis de se battre avec un ours sans perdre la face», raconte dans son autobiographie sa petite-fille, Diane Deriaz, trapéziste et muse de surréalistes. Comme ses six frères, Maurice hérite de cette force colossale. Veuf et en faillite, le père quitte Baulmes pour la France, laissant ses garçons placés dans des familles du village. Comme les autres, Maurice rejoint son paternel outre-Jura à l’issue de sa scolarité. Ensemble, ils ont mis en route un club de lutte à Paris. A 20 ans, Maurice remporte un tournoi de lutte gréco-romaine devant 44 participants. En 1912, il est détenteur d’innombrables records du monde d’haltérophilie. Baptisé au choix «Le lion suisse» ou «Roi de la beauté plastique», il lance des défis à travers toute l’Europe, offrant de juteuses primes à qui lui résistera sur le ring. Sans jamais tomber.


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