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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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vendredi 27 juin 2014




François Sagat - Sylvia Gobbel



HADES




Ecrit par French Photographic Heritage Awarded, Franck Glenisson. Composition Hedayat Music




















































































































Dans notre ville des Lumières où les jaloux me désespèrent
Il suffirait d'un peu d'Ether pour qu'au Père Lachaise l'on m'enterre
Des nécrophiles coule la haine et comme une chienne bannie des villes
Cerbère et féroce je deviendrai plongeant dans la Seine volubile

Du fond des eaux, ressens mes os, tes larmes diluées me sont si chaudes
Reprends les armes et surnageons, prête je suis au fil de l'ode.
Par la surface de ce noir fleuve, je renaîtrai nymphe du passé
Rien ne s'efface. Ô fais m'en grâce même si dans le Styx je trépasse

Death... Hadès... Hadès... Hadès...
Tu es mon crâne au tatouage, ma vanité au lourd présage
Toi l'Autrichienne, mon Âme est tienne, de mon enfance, tu es l'essence
Par ton jeune âge, souffle ces noirs nuages qui aujourd'hui me font ombrage
Les peupliers au vent s'épanchent et sous tes hanches je n'ai plus d'âge.

Les catacombes ne m'incombent qu'auprès de l'ombre où tu succombes
Tu n'as pas tort, car de mon sort naîtra en toi la petite Mort
Par l'envergure de ma pointure, se figent cambrure et blessures.
Au pied d'Achille s'enfonce l'aiguille, je ne suis au fond qu'une petite fille.
Aux portes d'Hadès, et sans liesse tu seras ma pécheresse
Mais sans Agnus Dei pourrais je abolir notre Prophétie ?
Partir d'ici à la dérive, te chérir d'un amour sans faille,
Timidement de par ma salive régénérer tes entrailles...

Death... Hadès... Hadès... Hadès...
Tu es mon crâne au tatouage, ma vanité au lourd présage
Toi l'Autrichienne, mon Âme est tienne, de mon enfance, tu es l'essence
Par ton jeune âge, souffle ces noirs nuages qui aujourd'hui me font ombrage
Les peupliers au vent s'épanchent et sous tes hanches je n'ai plus d'âge.

Death... Hadès... Hadès... Hadès...
Tu es mon crâne au tatouage, ma vanité au lourd présage
Toi l'Autrichienne, mon Âme est tienne, de mon enfance, tu es l'essence
Par ton jeune âge, souffle ces noirs nuages qui aujourd'hui me font ombrage
Les peupliers au vent s'épanchent et sous tes hanches je n'ai plus d'âge.


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