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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 16 novembre 2013






Tom Bianchi, 1945. USA




Fire Island Pines, Polaroids 1975-1983





Bianchi, qui a grandi dans les années 50, entendit parler pour la première fois de l’île dans un magazine physique montrant le bodybuilder Glenn Bishop sur une plage de Fire Island. "Fire Island sonnait exotique, peut-être un nom composé par le photographe" dit'il. "Je n'avais aucune idée que c'était un endroit réel."

Dans les années 70, Tom Bianci, jeune avocat pour la Columbia Pictures à New York se procure grâce à sa société un appareil polaroïd SX-70. Dans le même temps, il découvre Fire Island et sa communauté homosexuelle grâce à une invitation. Il prit de 1975 à 1983 ses congénères et amis, durant le week-end, où de nombreux homosexuels avaient l'habitude de se rassembler. Ces clichés solaires sont le souvenir d'une ère révolue, avant le SIDA, où la liberté sexuelle était à son apogée. Les clichés témoignent d'un Eldorado insouciant où tout était permis sans risque. On y voit la joie, l'amitié, l'amour, la liberté, le sexe, le soleil et le culte du corps. Le témoignage d'un age d'or de l'homosexualité irrémédiablement disparu. Ce monde s'est écroulé quand ces hommes sont tombés un à un, fauchés par la maladie.





























































































































































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