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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 4 août 2012

Sunil Gupta (1953. New Delhi, Inde)










Sunil Gupta



Sunil Gupta est un photographe indien qui vit entre Londres et l'Inde. Pendant des décennies, il a exploré les aspects de la vie gay contemporaine, abordant les questions sur le sexe et la sexualité, et a consigné ses propres expériences de la vie avec le sida.









Queer, est son premier recueil de ses travaux de 1970 à aujourd'hui. Ce travail aborde le thème de ​​la résilience d'une personne face aux problèmes familiaux, ceux de la société et ceux posés par son propre corps face à la maladie. Il présente la vie (et le lit) de Gupta, de son cercle d'amis homosexuels et transgenres et d'amants à travers le monde, qui évoque les questions de genre, de sexualité et sa vie après l'annonce de sa séropositivité en 1995.






Exiles-Nehru Park, 1986






Love Undetectable



Depuis qu'il a été diagnostiqué séropositif en 1995, l'artiste Sunil Gupta écrit: "J'ai eu du mal à atteindre et maintenir un objectif clinique d'une charge virale indétectable". La série Love undetectable parle avec délicatesse de l'impact physique et émotionnel de la vie avec le virus. Elle explore l'expérience de l'amour dans le contexte social complexe de l'homosexualité et du VIH. Contrairement au titre de l'exposition, l'amour semble détectable.




Love Undectectable






The New Pre-Raphaelites (2008-2009)



"Mon sens de l'histoire de l'art est très européenne et je ne sais pas s'il y avait un sens de travailler en Inde avec ce bagage"







































Sun City, 2011




Commandée par le Centre Pompidou l'été 2011, la série, structurée comme un fotonovela, raconte l'histoire d'un jeune immigrant indien à Paris et de son amant français. Le jour, il est dans une relation amoureuse et la nuit, il explore sa sexualité à Sun City, un sauna gay au centre de Paris.


L'exposition de cette série "Sun City" à l'Alliance Française à New Delhi, organisée le 23 mars 2012, a été interdite et fermée par la police le lendemain après qu'une personne s'étant sentie offensée par l’obscénité des clichès ait porté plainte.










Pourtant la Haute Cour de Delhi a jugé, le 2 juillet 2009, que l'article 377 du Code pénal constituait « une violation des droits fondamentaux », mais cette décision n'a de valeur juridique qu'à New Delhi. La section 377 du Code pénal indien de 1860, sous l'ère de la domination britannique, criminalise les « relations charnelles contre l'ordre de la nature ». La nature vague de cette législation a eu pour résultat de viser de nombreuses pratiques sexuelles, comme la fellation, la sodomie, etc. Les châtiments vont de dix ans de prison à la prison à vie.






Le travail de Gupta évoque la difficulté d'être homosexuel où transgenre en Inde. Et son travail pour la reconnaissance de l'homosexualité dérange encore dans la plus grande démocratie du monde. Voir l'article de Wikipédia sur l'homosexualité en Inde.
































Homosexualité en Inde





Un prince indien et son jeune amant attendent un groupe de concubines. Détail d'une miniature moghole, XVIIIe ou XIXe.






Un moine masturbe un laïc, temple de Visvanatha (Khajuraho, Inde Centrale)




(Sources: Tehelka, CNNGo, Artslant, Le journal de la photographie, Wikipédia)

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