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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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samedi 26 septembre 2009

Daniel Barkley






Né à Montréal en 1962, Barkley est titulaire d’une maîtrise en Beaux-arts de l’Université Concordia et se consacre à son œuvre depuis une vingtaine d’années.

Il a à son actif une vingtaine d'expositions, la plupart à l'extérieur du Québec, et plusieurs de ses tableaux font partie de collections privées au Canada et aux États-Unis.

En 2000, il recevait le premier prix de la Société canadienne des peintres en aquarelle et, en 2002, le premier prix en peinture de la Society of Canadian Artists.

Encore peu vu au Québec, son oeuvre gagne à être connu car Barkley est un important représentant du nouveau réalisme dans la peinture canadienne contemporaine.

Les œuvres de Daniel Barkley déroutent, fascinent, intriguent tant l’intensité dramatique qui émane d’elles attire l’œil et le retient en contemplation. On cherche à comprendre, à scruter le regard des personnages pour capter ce qu’ils vivent. On voudrait parfois être là, participer au rituel, au rêve, au drame qui se déroulent devant nous.

Barkley vient nous chercher dans ce que nous avons d’irrésolu, d’inquiet, d’angoissé au fond de nous mais sans jamais verser dans la facilité ou la morbidité.

L’observateur peut ressentir de l’inquiétude devant le réalisme absurde de certains tableaux à l’imaginaire cauchemardesque ou les corps désarticulés de certains personnages, mais il émane de ses œuvres une attirance qu’on dirait magique.

Dans tous ses tableaux, le nu est mis en scène sans fard ni artifice. Cette nudité, franche, jamais indécente, donne aux personnages dépouillés de leurs masques vestimentaires une puissance d’expression décuplée. On dirait qu’ils démontrent par là toute la vérité de leurs émotions, l’intense réalité du drame intérieur qu’ils vivent, la fragilité de leur enveloppe physique.

Les corps, tantôt couverts d’une boue dorée, parfois souillés de terre ou de sang, ou encore tatoués de signes et symboles ésotériques, prennent des positions que dictent l’extase, la démence ou le rêve.

Tout en demeurant résolument contemporain et personnel, Barkley renoue avec les grands noms de la peinture classique par ses thématiques mythologiques et bibliques, ses compositions et son rendu technique. Ainsi, certains de ses tableaux dialoguent avec les grands maîtres tels Grünewald, Bosch, Le Caravage... Dans toutes ses œuvres Barkley démontre la maîtrise de sa technique, un sens profond de l’équilibre dans ses compositions, une forte personnalité d’artiste et un amour passionné de la peinture.
source:Christian Bédard - La biennale de Montréal 2004








Thin ice





Richar, bicycle wheel





Omar, study for thr four humours





Men on bicycles, flood





St Vitus, 1998-2008





Grant, study for St Roch





Narcisse V





Lazarus, 2009






Dream brother, 2008











Archers, 2009











Clay man, 2009

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